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Citations sur Nouvelles, tome 1 : 1950-1953 (10)

- "Nous avons tant oublié. Comment se battre, comment atteindre des hauteurs vertigineuses et sombrer dans des abîmes incomparables. Nous n'aspirons plus à rien. Nous avons perdu jusqu'aux plus petites ombres de désespoir. Nous ne sommes plus des fonceurs. Nous nous traînons de notre domicile à notre moyen de transport et à notre travail pour refaire la même chose en sens inverse. Nous vivons à l'intérieur des limites que nous a tracées la science."

- La chose -
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- "Être un homme [...] Ce n'est plus un avantage, une fierté, un don. C'est être frère de la machine..."

- Frère de la machine -
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- "Tout homme avait le choix, après tout. Il consacrait sa vie à son travail ou alors à sa femme, ses enfants, son foyer. On ne pouvait pas concilier les deux : pas par les temps qui couraient. Pas dans ce monde insensé où Dieu passait après le profit et la bonté après la richesse."

- La maison enragée -
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- "Mes amis, [...] le moment est solennel. Vos congélateurs secrets - et les nôtres - sont à présent complètement vides. Nous venons d'engloutir les derniers vestiges de vraie nourriture. Nous voilà de nouveau confrontés à la sombre et sinistre perspective d'être à jamais privés d'une alimentation digne de ce nom. La science nous dit : "pilules". Et nous, tels des moutons, nous absorbons des pilules. Plus de maladies, déclarent les guerriers de l'éprouvette, plus de bacilles, plus de créatures microscopiques aux yeux pédonculés. Par conséquent, à bas la miche de pain !" Il brandit son verre. "Je bois, [...] aux privilèges de l'indigestion, au droit disparu - mais non moins glorieux - d'attraper, par ses propres moyens et pour son propre compte, un mal de ventre carabiné."

- La chose -
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"La rumeur publique affirmait qu'il était né par une nuit de tempête à déraciner les arbres. On disait qu'il avait trois dents à sa naissance. Qu'il s'en servait pour s'accrocher au sein de sa mère et en tirer du sang ausi bien que du lait.
Qu'il ricanait et aboyait dans son berceau une fois la nuit tombée. Qu'il avait commencé à marcher à deux mois et restait assis à contempler la lune chaque fois qu'elle brillait.
Voilà ce qu'on disait de lui."
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- "Enfin, faut bien mourir un jour, hein ? C'est pour tout le monde pareil ! Un jour on est là et le lendemain, pfuit ! C'est la vie !"

- Enfer sur mesure -
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- "Ma femme est à peu près aussi douée pour le discours intelligent qu'une goutte de gélatine issue de la soupe primordiale."

- Enfer sur mesure -
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- "Qui ne peut manier les mots ne manie pas non plus les idées, et qui ne sait manier les idées mérites les pires... maux ! [...] Les mots sont nos instruments, notre gloire et notre boulet à la fois !"

- Enfer sur mesure -
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- "C'est amusant d'avoir peur. On a la subtile impression de vivre dangereusement."

- Quand le veilleur s'endort -
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- "La commotion, c'est comme un feu de cheminée : si on ne l'alimente pas, il s'éteint."

- Avis à la population -
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