Le ciel ouvert

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J'ai lu et aimé :
LE CiEL OUVERT de @nicolasmathieu
@actessud .

« Je vOus sOuhaite d'être fOllement aimée »
#andrebreton .

Des billets cOmme cachetés, glissés là . Des promesses , du temps volé , des rencontres mordantes , assez de sOuvenirs , le sOuci de l'autre , des détresses émerveillées , en vagues à l'âme , le grand bOnheur de Vivre .

« Laisse mOi , j'ai peur de t'aimer »

Chercher sa peau . S'évertuer à rejouer la Vie . Trier les sOuvenirs . Oser les silences . Balayer les pensées . Vivre que pOur aimer . Sursauter de tendresse . Poursuivre le chemin . Constater le vide . Mettre de la distance . Vivre vite et enchaîner . Ne pas retenir les mOts dOux . Écouter nOs silences . Songer à ceux qui Savent . Ne plus attendre . Vouloir retenir.

« Accroche tOi. SurtOut ne cède rien de ta jOie »

Un recueil de textes flambOyants , en cOuleurs et en incendies . Les mOts justes qui claquent, résOnnent, cOgnent . C'est beau, brûlant et incandescent, mélancOlique et nOstalgique, délicat . Cela se déguste tranquillement . Des gens qui s'aiment, en émOtiOns . A cOeur ouvert .

Avec les magnifiques dessins de @alinezalko qui parsèment les pages de cOuleurs .

« Il n'y a pas de quOi être heureux et ça m'est égal . LaissOns à d'autres le fardeau de bOnheur »

Nicolas Mathieu raconte « la vie qui donne des trempes a chaque virage et il faut tenir le coût »:

♥️ l'amour pour une femme qui n'est pas libre : « Parfois je songe à ce grand bonheur de vivre qui ne te quitte pas et je me dis que tu es peut-être le grand matin de ma vie. » page 30

⏳la conscience que le temps n'est pas illimité : chaque instant est important grâce aux infusions de joie et d'amour
« Regarde, je t'aide, je prends des notes. Je nous fais un souvenir. Je te sauve pour plus tard »
page 96
« Regarde, c'était hier et dans le rétro il n'y a déjà plus rien » page 114

Les magnifiques dessins d'Aline Zalko qui donnent une autre puissance au texte.

Et puis ce magnifique texte entendu dans La Grande Librairie que j'ai envie d'accrocher sur mon réfrigérateur 🤣
« Ne cède pas ton temps en vain. Ne vends pas ta force à vil prix. Ne crois pas les « c'est comme ça », les «que veux-tu qu'on y fasse? »Ne donne pas ton sommeil à ceux qui le muent en or. Réserve toi le plus possible pour la joie. Écoute moi. Tu n'as qu'une vie :défends la »

En plus de la lecture je vous conseille le magnifique épisode du Goût de M avec Nicolas Mathieu
@geraldinesarratia @m_magazine
https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-go%C3%BBt-de-m/id1480837383?i=1000648411913

Lien : https://www.instagram.com/p/..

Le livre est joli et les mots sont beaux et bien choisis. Parfait c'est donc un coup de coeur ? Pas vraiment. Cette succession de paragraphes très Instagrammable (que j'ai d'ailleurs adoré lire sur Instagram) ne suffit pas à faire un livre réussi selon moi. Cela manque d'une trame, d'une histoire. C'est un peu facile de sortir un tel livre quand on s'appelle Nicolas Mathieu. Bien sûr que c'est agréable à lire et qu'on souligne certains passages. C'est en plus super pratique à lire dans le métro ces petits bouts de réseaux sociaux, et sans téléphone !

Ce texte est de la première à la dernière page d'une beauté étourdissante !
Il ne s'agit pas d'un roman mais d'une série d'instantanés, d'instants du quotidien que la poésie de l'auteur condense pour en faire des extraits purs et concentrés. Ce procédé ne conviendrait pas à un récit romanesque mais il fait ici tout le charme de ce texte qui transporte d'émerveillement en émerveillement.
J'ai été tour à tour saisie par l'acuité de ce texte qui capte des instants qui ne manqueront pas de vous rappeler plein de moments et qui en fait des souvenirs. On se dit à chaque nouvel extrait : "ah oui, tiens !" et la beauté nous transporte. C'est un plaisir de lecture sans cesse renouvelé, qui trouble tout à la fois par la simplicité de ce qui est décrit et la maestria d'un texte tellement maitrisé, simple et poétique.
Ce texte est une ode à la vie, aux liens, au temps qui passe et les fait, les défait, les renforce. C'est de toute beauté !

Un étrange objet littéraire…
De tous temps les écrivains ont utilisé des notes, journaux et lettres pour créer et plus récemment, certains ont déjà recyclé des publications en ligne. On peut bien sûr questionner la démarche de raconter une histoire intime sur les réseaux sociaux mais pourquoi pas, si l'autre personne est d'accord.
Le résultat est plutôt réussi avec une très belle écriture poétique. Personnellement, je ne suis pas vraiment rentré dans l'histoire d'amour : s'il y a de belles pages, je ne n'ai pas ressenti d'émotion forte. En revanche, j'ai été touché par des instants de grâce, comme les descriptions d'adolescents (Nicolas Mathieu est un grand peintre de l'adolescence), les moments de vie avec le père, ou tout simplement le temps qui passe. Nicolas Mathieu est un poète du temps qui passe.

Une succession de textes poétiques, fragments assemblés de paragraphes jetés sur les réseaux sociaux par l'auteur, notamment pendant les confinements.
C'est d'abord l'histoire d'une passion clandestine et dévorante, un cri sensuel vers la femme aimée mais dont l'auteur sait que leur histoire est condamnée. Puis ce sont des lettres à son fils qui grandit, puis à son père. Nicolas Mathieu a le talent de savoir assembler des petits faits anodins du quotidien, qui s'enchaînent, de plus en plus vite, pour être dévorés par un temps assassin. Les très beaux dessins en couleurs très vives et multiples qui accompagnent ces lettres saisissent eux aussi ces instants vite envolés, et invitent à les saisir avant qu'ils ne disparaissent.

Recueil de textes courts, autobiographiques, écrits d'abord sur les réseaux pour une femme aimée. Lettres d'amour qui disent l'attente, le désir, le manque, l'absence, l'interdit dans un "je" intime qui devient universel. Art épistolaire adapté au monde moderne, très poétique, et rehaussé par les couleurs chaudes et brillantes de l'illustratrice Aline Zalko. La fin consacrée à l'amour filial est particulièrement émouvante.
Très bel objet.

Universel.
Dans cet ouvrage, Nicolas Mathieu a recueilli les billets postés sur les réseaux sociaux et adressés à celle qui occupa ses nuits pendant cinq ans.
Un amour adultérin, un amour fou teinté de rendez-vous dans les hôtels, de dîners avortés, de matins au lit, de gueules de bois etc.
Des éléments, des gestes finalement banals mais des trésors pour celui qui écrit.

Des moments fugaces qui ne deviennent importants que lorsqu'on les regrette.
Et c'est avec cette mélancolie du temps qui passe qui nous parle de détresse, de langage des corps, d'amour aussi bien entre un homme et une femme que d'amour paternel, maternel.

Comme toujours, Nicolas Mathieu écrit et on a l' impression que c'est de notre vie qu'il parle. Forcément, tout est dans le vrai et je n'y attendais pas moins de l'auteur.
À ciel ouvert ou plutôt à coeur ouvert, lisez ce livre.


Et pour le reste, je confirme mon coup de foudre pour les illustrations de Aline Zalko que j'avais déjà vu pour le livre "Artifices" de Claire berest.
P. S:Je rêve d'avoir l'une de ces oeuvres dans mon salon, vous croyez que c'est possible ? 😍😂

Ce livre est particulier, il est inclassable quant à son genre. Ce n'est pas un roman, il ne raconte pas une mais des histoires sous forme de souvenirs ou de réflexions de l'auteur. Il fait écho aux évènements de nos propres vies . Pas de rigidité, pas de trame.
C'est un recueil de textes qui peut se lire au hasard, dans le désordre et faire office de livre de chevet à ouvrir ou fermer au gré des moments, à lire à petites lapées savoureuses avec plaisir.
On y trouve de la nostalgie, de la profondeur et une certaine grâce dans une très belle écriture.

Le livre est un florilège de posts, à l'image de nos communications quotidiennes. La plume est belle, souvent poétique, parfois incisive. La qualité de l'écriture est indéniable cependant le livre m'est par moments apparu comme cette seule succession de mots bien choisis et attrayants. Les personnages sont bien croqués et suivis, mais le tout manque à mes yeux d'histoire. C'est une lecture que j'ai cependant appréciée dans l'ensemble.