Il faut voir le bon coté des choses. Ce boulot m'oblige à me renouveler, à imaginer quelque chose d'un peu original. Les explosifs, ça aurait été pas mal. Mais j'y connais rien, et ce n'est pas mon style. Les risques de dommages collatéraux sont trop grands et incontrôlables. Ce sont des méthodes de salopards qui tuent les gens au hasard. Des méthodes de terroristes, et là, il s'agit d'un contrat et ce n'est pas maintenant que je vais changer de style.
Mariano : Parrain dit toujours qu’il n’y a rien de plus dangereux qu’un homme qui ne veut pas d’argent.
Biscay devrait savoir que n'importe qui peut tuer n'importe qui. Même le président des États-Unis, même le pape. Ce n'est pas moi qui l'invente...
Si quelqu'un décide de tuer quelqu'un d'autre, qui que ce soit, et si ce quelqu'un est suffisamment déterminé ou pas trop idiot, il peut y arriver...
Au bout du compte, je suis un tueur. Je mets un point définitif aux choses et aux vies. Je n'en ai pas peur. Quand je peux tirer, je tire. Et quand je tire, je tire pour tuer.
Moi, je suis un free-lance, un soliste, une sorte de spécialiste... comme un chirurgien qui enlève une tumeur... Je ne fais pas dans le gros œuvre... je fais dans la précision.
Des hommes qui ne méritent pas de vivre, il y en a plus que je ne pourrai jamais en tuer. On n'en purgera jamais l'humanité...
Au bout du compte, je suis un tueur. Je mets un point définitif aux choses et aux vies. Je n'en ai pas peur. Quand je peux tirer, je tire. Et quand je tire, je tire pour tuer.
Je suis un homme qui surgit dans la vie des autres, qui disparaît comme une ombre et dont la vie se déroule dans l'ombre de cette ombre. Un homme seul que la solitude fuit. Un homme libre qui veut le rester, à n'importe quel prix. Un homme comme les autres qui veut un peu plus que survivre.