Album 6 :
On avait cru la série terminée avec le 5ème album de Luc Jacamon : le tueur.
La série nous avait beaucoup plu et avait même eu droit au best of 2006.
Aimable surprise que ce nouvel album : Modus videndi, où le Tueur reprend du service après une longue absence.
Pendant que le Tueur se la coulait douce sur son île des Caraïbes avec femme et enfant, jusqu'à ce que des narcos viennent le narguer.
[...] La vérité c'est que quatre ans sans rien faire, c'est bien, mais ça finit par être long. Faut croire que j'étais un peu jeune, finalement, pour la préretraite.
Bien sûr ce 6ème épisode a un petit goût de réchauffé, mais les accros de la série replongeront avec délices aux côtés de ce méticuleux professionnel.
On apprécie toujours cette BD aux dessins modernes et nerveux mais où les textes à eux seuls valent le détour.
Albums 1 à 5 :
Un polar en BD à ne pas manquer avec la série le tueur qui nous plonge dans les états d'âme d'un tueur très ordinaire et très professionnel.
Un dessin moderne et original mais qui reste très lisible et un texte fort bien construit, digne des meilleurs polars : rien à jeter dans cette série de 5 albums qui sort de l'ordinaire et qui a le mérite de réhabiliter une profession trop longtemps méconnue !
« le Tueur, volume 6 ; modus vivendi » nous replonge avec une certaine délectation dans le monde froid, dur et cynique d'un tueur professionnel.
Cette fois le Tueur semble le pantin d'une organisation internationale de grande envergure et commence à regretter d'avoir repris ce « travail » qu'il affectionne...
Les ingrédients sont toujours les mêmes : un fond intéressant avec de longs monologues justifiant cet « art de vivre » par une logique nihiliste et individualiste et une forme magnifique avec des graphismes somptueux mettant remarquablement en valeur l'Amérique latine.
On se laisse porter avec plaisir et attend impatiemment de découvrir la suite de cette nouvelle ténébreuse affaire.
Après quatre ans de silence, nous aurions pu croire que la série du Tueur était belle et bien terminée. Mais tous comme les auteurs, notre anti-héros a simplement profité de la vie. le revoilà aux affaires en Amérique du Sud.
On retrouve dans ce tome, les même qualités graphiques qui on fait le succès des précédents albums. Les dialogues sont toujours aussi riches et fins, donnant de l'épaisseur à l'ensemble.
Le scénario est prenant , et nous absorbe dès les premières pages.
Mariano le dit lui-même : Tueur, tu ne changes pas.
J'ai vraiment l'impression qu'il a la poisse.
Décidément, il a le chic pour se retrouver dans des situations impossibles. Quand on veut rester discret, c'est pas terrible.
Donc on ne s'étale pas sur ses quelques années de vacances, mais il semblerait qu'il s'ennuie..... Donc il décide de travailler un peu.... Soit. Ce type est vraiment particulier, moi si on me mettait en retraite aujourd'hui, je ne m'ennuierais pas.
Et c'est donc reparti pour quelques albums pour comprendre dans quelle galère il est
Qu'il est bon de retrouver ce personnage, parfois un peu cynique mais tellement dans le vrai, encore plus dans cet épisode !
C'est délicieux, et il semblerait que ce ne soit pas terminé vu comme les affaires semblent reprendre...
Qui découvre dans le livre qu'il/elle a été adopté(e) ?