A la croisée des films de
Quentin Tarantino, de Robert Rodriguez et des comic-books à la «
Metal Hurlant », « Masiko » met en scène, à travers trois histoires, une jeune tueuse à gages trimbalant son bébé avec elle. Les références aux séries B et Z sont évidentes. Au programme : sensualité et action. Si les dessins m'ont séduit, je ne peux en autant des trois scénarios. Les deux premiers sont d'une banalité affligeante. Jouer avec les clichés est une chose mais encore faut-il éviter de tomber dedans aussi. Malheureusement, l'auteur n'évite pas ce piège. La troisième histoire est plus originale mais ne m'a guère emballé non plus.
Comme déjà dit, les dessins sont cependant magnifiques et rien que pour cela, « Masiko » mérite le coup d'oeil. Dommage que la forme l'emporte sur le fond.