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"Comme dans ces nouvelles pour dames
De Somerset Maugham"

Somerset Maugham, la chanson d'Alan Souchon m'avait incitée à essayer de trouver un recueil de nouvelles de cet auteur tombé en désuétude dans les années 80. Ce n'est que quelques années plus tard que j'ai trouvé dans une bibliothèque les quatre volumes des Nouvelles complètes de W. Somerset Maugham. Madame la Colonelle est le second volume paru en français, après Les trois grosses dames d'Antibes. The complete short stories of W. Somerset Maugham étaient parues en anglais en 1951, mais la traduction française n'est que de 1981.

Après avoir abandonné plusieurs romans récents tant le style que le contenu m'ont semblé indigestes, j'ai pris plaisir à relire ces nouvelles. Je me rappelais bien de certaines et j'en avais oublié d'autres, mais j'ai pris plaisir à voyager entre Londres et l'Extrême-Orient, à aborder des Ministres et des Lords aussi bien que des planteurs de Malaisie ou des missionnaires dans les îles d'Indonésie, en passant par Paris, Rome et l'île de Rhodes.
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Le style Somerset Maugham est terrible . On a avec lui un Guy de Maupassant à la sauce anglaise, avec un soupçon d'humour "so british" en plus.
Les nouvelles De Maupassant étant plus noires, quoique ici aussi, ce n'est pas toujours très marrant...

Si Somerset parle d'un monde passé, on trouve néanmoins dans nombres de ses nouvelles comme une intemporalité de l'étude des moeurs masculines. La condition féminine ayant quant à elle évoluée depuis, et heureusement pour nous les femmes !

Hélas, la femme reste tout de même, du moins dans le domaine du coeur, attachée à ces messieurs, ceux ci ont des moeurs parfois si dissolus que les pleurs féminins s'en suivent forcément ...

Le narrateur, qui à mon avis est très souvent l'auteur lui-même (même si la Préface nous mets en garde quant à ce procédé et nous indique que le narrateur est un personnage à part entière de la nouvelle) à un regard sur la femme très juste que j'ai apprécié. de plus l'auteur est très sarcastique à propos du sexe dit "fort".

J'ai particulièrement aimé les nouvelles : "Vertu" et également "le pain de l'exil" et aussi "Le bedeau" et "Lord Mountdrago "... En fait, je me suis régalée avec toutes ces bouchées à la Queen !(oh le jeu de mot !) et je remercie vivement BOB pour cet agréable partenariat.

Les tableaux de la campagne anglaise sont agréablement brossés ainsi que l'intérieur des demeures anglaises

Dans Lord Mountdrago le monde politique est décrit de façon acerbe.
Pas de pitié pour l'opposant !

Lisez ce recueil de nouvelles !
Vous pouvez même le lire par petite tranche, vous en avez 24 dans ce receuil avec des parts plus ou moins grandes selon votre appétit !
Et si vous aimez, sachez que vous pouvez en trouver plus de 120 dans toute l'oeuvre de Somerset Maugham et croyez moi ce n'est pas du tout indigeste !
Bonnes lectures !

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Encore une fois j'ai été fort séduit par cette belle écriture ( et sans doute une belle tradition également) , tres British, un peu vieillotte mais pas tant que cela et même si c'est cela, je prends beaucoup de plaisir à cette finesse. Au delà de l'écriture, ces nouvelles , plus ou moins longues, mettent sur scene des personnes de l'aristocratie britannique, au royaume uni ou dans les colonies ( Malaisie essentiellement) ...Cela se passe entre les 2 guerres....et les intrigues sont percutantes , fines, et mettent en évidence les caractères brillants mais aussi les plus vils.....Cela se lit si bien!
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Avant tout j'avoue que j'ai été quelque peu effrayé par le volume de ce recueil de nouvelles, un peu plus de 600 pages avec une police des plus petites, mais au final quel régal.
Par régal j'entends bien sûr la qualité de l'écriture et la qualité du conteur qu'était Somerset Maugham, car rien dans toutes ces histoires n'annonce une fin splendide ; nombre d'entre elles d'ailleurs se déroulent dans les anciennes colonies britanniques ce qui apporte une petite touche exotique avec ces descriptions si pittoresques du temps jadis qui toutefois n'encombrent en rien le fil de l'histoire.
Dans ces 24 nouvelles, l'auteur joue la carte de la légèreté, rien d'encombrant ne vient gâcher le spectacle mais au contraire décrit avec sarcasme la psychologie de la bourgeoisie anglaise, ses langues acérées qui décortiquent chaque faits et gestes de leurs comparses. Quelques fois amusantes notamment celle s'intitulant Jane, d'autres fois désolantes comme le clochard, Maugham aborde tous les sujets : le mariage, la lâcheté, la tromperie, l'avidité, le sens des convenances… ce recueil est tout simplement une Perle !
Lien : http://www.stemilou-books.co..
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"Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse !" J'avoue que devant la couverture de "Madame la Colonelle" , j'ai hésité à m'embarquer dans cette aventure de 667 pages. Mais je venais de lire deux romans passionnants de Somerset Maugham et j'avais envie de découvrir ses nouvelles. de fait, je les ai dévorées et je n'ai pas du tout regretté ma lecture. On voyage à Londres, à Elsom, en Malaisie, en Allemagne, en Amérique du Sud ou en Chine. Les histoires sont variées, tantôt comiques, tantôt prenant des allures de récits policiers ou de drames familiaux. Plusieurs histoires traitent de l'adultère ou de l'écriture, mais on trouve d'autres thèmes comme dans "Lord Mountdrago" ou "Le bedeau", et une vraie diversité dans les sujets abordés. On ne s'ennuie jamais, et chaque récit est à la fois très bien écrit, minutieusement construit. J'ai parfois déploré quelques considérations misogynes au fil des pages, mais ces propos nous en apprennent surtout beaucoup sur une époque révolue, où l'homosexualité était taboue au point qu'aucun personnage n'est homosexuel dans ces nouvelles, que les mariages sont rarement heureux mais que toutes les femmes courent après le mariage, et qu'avoir un enfant avec une indigène ne fait pas vraiment d'un homme un père. Autres temps, autres moeurs.
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22ème nouvelle : Jane

Jane est veuve, elle a la cinquantaine bien tassée, et semble bien ennuyeuse a sa belle-soeur, jusqu'au jour où elle lui annonce son remariage... avec un architecte de 27 ans son cadet...

Soupçonné d'être un coureur de dot, il s'avère très vite que le nouvel époux est fou de sa femme, a tel point de la changer totalement tel Pygmalion et d'en faire une femme à la mode recherchée dans tous les dîner à la mode...

Mais il semble bien, que la belle-soeur avait raison, ce mariage ne pouvait durer... et le pauvre architecte se voit préférer, a son grand désespoir, par un barbon ventripotent...
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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21ème nouvelle : le facteur humain

deux écrivains se rencontrent... l'un écoute les histoires de l'autre par curiosité... surtout lorsque l'histoire rappelle fort "l'amant de lady Chatterley"...
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20ème nouvelle : Un chiffre rond

De nouveau une histoire sur la polygamie... Comment un petit homme quelconque a bien pus séduire 11 femmes... et les épouser toutes à l'église...
Condamné à la prison, malgré le témoignage de deux d'entre elle, et d'une voulant bien le reprendre, il raconte son histoire et l'injustice dont il a été victime... après tout, il a rendue heureuses ses femmes, même s'il les a soulagées de leur fortune... et puis, il a une impression d'inachevé... il aurait bien aimé aller jusqu'à la douzaine... il aime les chiffre rond... mais tout peux encore arriver...
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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19ème nouvelle : Une amitié à toute épreuve

On ne connaît vraiment jamais ses amis... ils sont capable du meilleur comme du pire...et peuvent nous raconter leur turpitudes avec le sourire...
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18ème nouvelle : le consul

Un brave consul reçoit les plaintes continuelles d'une anglaise mariée à un chinois... parce que forcée d'obéir a sa belle-mère... mais les choses s'envenimes lorsqu'elle s'aperçoit qu'elle est en fait que la seconde épouse... mais que les femmes sont donc des emmerdeuses !
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