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Citations sur Servitude humaine (30)

Alors,pourquoi lisez-vous?
Par goût d'abord,et puis parce que ça me manque autant de ne pas lire que de ne pas fumer,et aussi pour me connaître moi-même.Quand je lis, on dirait que seuls mes yeux suivent les lignes, mais, de temps à autre, je tombe sur un passage,quelque fois une simple phrase, qui m'offre une signification précise et qui devient partie intégrante de moi-même. J'ai tiré alors du livre tout ce qu'il peut me donner et je n'en sortirais pas davantage si je le lisais une douzaine de fois.Nous sommes comme un bouton de fleur; la plus grande partie de nos lectures glisse sur nous, mais certaines choses,au sens plus profond,ouvrent un pétale.Un à un , les pétales s'épanouissent,et, enfin, la fleur se forme.


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Mme Carey soupirait comme femme, mais obéissait comme épouse.
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Peu à peu, il prenait l'habitude la plus exquise du monde, celle de la lecture. Sans le savoir, il se ménageait un refuge contre les tristesses de l'existence; mais il se créait aussi un monde irréel qui ferait pour lui de la réalité quotidienne une source d'amères désillusions.
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La marque du grand écrivain est que chacun y trouve ce qu'il cherche.
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Peu à peu, il prenait l'habitude la plus exquise du monde, celle de la lecture. Sans le savoir, il se ménageait un refuge contre les tristesses de l'existence; mais il se créait aussi un monde irréel qui ferait pour lui de la réalité quotidienne une source d'amères désillusions.
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L'art est tout simplement le refuge des gens ingénieux pour échapper, une fois la question boulot et femmes réglée, à la monotonie de l'existence.
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Parce qu'on l'avait rencontré une fois au Café Royal en compagnie d'une dame, sans doute une parente, les générations d'élèves lui attribuèrent des orgies dont les détails prouvaient une croyance illimitée en la dépravation humaine.
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L'avantage de vivre à l'étranger est qu'en observant du dehors les manières et les habitudes d'un milieu nouveau, on les juge avec détachement. Comment ne pas s'apercevoir que des principes, pour vous indiscutables, paraissent absurdes dans un autre pays?
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Croire la jeunesse heureuse est l'illusion de ceux qui l'ont perdue. Les jeunes sont malheureux parce que le contact avec la réalité meurtrit sans cesse l'idéal dont on les nourrit. Ils doivent découvrir par eux-mêmes que tout ce qu'ils ont lu et entendu n'est que mensonge, mensonge, mensonge! et, chaque fois, c'est un clou enfoncé dans leur chair sur la croix de la vie.
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- Je vous hais. Je voudrais vous voir morte.
Mme Carey en perdit le souffle. (...) Dire qu'elle ne demandait qu'à aimer de tout son coeur le petit infirme abandonné! (...) Elle sortit son mouchoir et se mit à pleurer sans contrainte. Soudain, il comprit qu'elle sanglotait à cause de lui et eut du regret. Il s'approcha d'elle et l'embrassa. (...) Et la pauvre femme (...) prit le petit garçon sur ses genoux, l'entoura de ses bras et pleura comme si son coeur allait se fendre. Mais ses larmes étaient aussi des larmes de joie, car elle sentait que la glace était rompue entre eux. Elle l'aimait d'un nouvel amour, parce qu'il venait de la faire souffrir.
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