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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec "Le Père Milon et autres nouvelles", voici le second recueil posthume dont personne ne sait trop dire qui a effectué le choix de nouvelles, mais pour lequel on se doute qu'il y avait à l'époque (en 1900) un motif purement commercial.
Deux des nouvelles étaient inédites, "Après" et "Le colporteur" qui donne son nom au recueil.
Pour ma part, je trouve ce recueil moyen pour du Maupassant mais tout de même meilleur que "Le père Milon" évoqué plus haut. On ne peut pas dire qu'il y ait vraiment une ou deux nouvelles qui nous marquent et qui se démarquent clairement comme c'est à peu près toujours le cas dans les recueils constitués par l'auteur de son vivant, mais il y a tout de même un certain niveau de qualité générale qui rend l'ouvrage finalement assez homogène, si tant est que l'on puisse parler d'homogénéité à propos de ce genre de recueil.
J'ai un petit faible pour "Jadis", "La Serre", "Fini" et "Après".
Dans "Jadis", une vieille grand-mère du XVIIIème siècle compare l'époque de libertinage assumé qu'elle a connu dans son siècle avec celle de fausse pudeur que s'apprête à vivre sa petite fille au XIXème. Maupassant nous livre une certaine vision des relations hommes/femmes pas inintéressante.
Dans "La Serre", plus que la chute assez convenue, c'est le ton et la prose De Maupassant qui m'ont réjoui. Une femme essaie, via l'artifice de la serre, de re-dynamiser la vie sexuelle de son couple, qui était tombée bien bas...
Avec "Fini", l'auteur se livre à une réflexion sur le temps qui passe et les beautés qui se fanent et changent d'épaules de génération en génération.
Enfin, "Après", est une émouvante et lucide confession d'un abbé rentré dans les ordres car ne se sentant pas de taille à affronter la violence ordinaire de la vie et des peines qu'immanquablement elle sème sur le chemin de chacun. À méditer, sachant que c'est probablement une des toutes dernières, voire, LA toute dernière nouvelle que Guy de Maupassant ait écrite avant de finir sa vie dans une lente agonie due à la syphilis.
Le livre comporte vingt nouvelles en tout et, pour conclure, n'est pas le plus savoureux de l'auteur mais se laisse lire sans déplaisir, en tous les cas, c'est mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Quels sont mes bonbons préférés dans ce paquet de friandises que sont tous les recueils de nouvelles De Maupassant ?
Sans l'ombre d'un doute, celles qui ont trait à la vieillesse, au temps qui passe comme à celui qui apporte le recul et la sagesse.
Ainsi « Jadis » qui voit une vieille femme se remémorer la joyeuse liberté des amours galants de sa jeunesse, loin des passions corsetées qui font l'époque de sa petite-fille ; ou encore « Fini », troublant récit dans lequel le comte de Lormerin prend conscience que son temps est bientôt révolu dans le double spectacle de son ancienne maîtresse et de sa fille, en tout point semblable à cellequ'il avait jadis connu. Celle enfin nommée « Après », la plus mélancolique, confession d'un vieil abbé qui reconnait sans regret avoir choisi la robe pour ne pas affronter le monde et ses souffrances, pour lesquelles il n'était pas fait.
D'autres bonbons plus amers parlent de mort et d'horreur, d'autres frais et pétillants chantent l'amour : pas de doute, nous sommes bien chez l'ami Guy !
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On imagine que… on voudrait que… Et ce que l'on tient pour vrai n'est bien souvent que le repaire de l'illusion…

Maupassant dénoue et détisse sans relâche les fils et la grande toile du réel à travers ce recueil de courtes nouvelles posthumes, avec un rare sens de l'observation qui dénote une certaine empathie pour la victime trompée ou trahie sans faire l'impasse sur sa propre cruauté (« un farceur ») et sans lésiner sur les remarques caustiques à propos des femmes ; remarques qui ne font que dévoiler et relayer un fond de misogynie librement assumé à l'époque (« lettre trouvée sur un noyé » et « mes vingt-cinq jours »).
Un style clair, fluide et précis. Toujours un plaisir de lecture.
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Dans " le colporteur", la nouvelle "Première neige" m'a beaucoup plu. Elle représente bien le système d'hier et d'aujourd'hui : trop de femmes obéissent à leur époux même si elles ne sont pas d'accord avec eux.
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Le Colporteur - 8
Auprès d'un mort - 8
La Serre - 5
Un duel - 6
Une soirée- 9
Jadis - 6
Le Vengeur - 7
L'Attente - 4
Première Neige - 8
La farce - 6
Lettre trouvée sur un noyé - 7
L'Horrible - 6
Le Tic - 7
Fini - 9
Mes vingt-cinq jours - 8
Une question de latin - 7
Le Fermier - 6
Cri d'alarme - 7
Étrennes - 8
Après - 8

Moyenne - 7,00
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un roman posthume De Maupassant mais un superbe livre a savourer que cette histoire triste comme toujours mais ecrite avec style et rythme ! Un beau moment de lecture en tout cas !
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"Premières Neiges"est une des nouvelles que que j'ai aimé dans ce récit. le mari de la jeune femme deviens cruel sans le vouloir en refusant à sa femme un calorifère. La femme quant à elle, montre son courage en se rendant malade pour obtenir un chauffage.
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