J'ai découvert la plume de l'auteur avec "
Darius Gore", et on continue d'avoir chaud avec celui-ci. Mais on se retrouve dans un autre enfer...
Ici, on est plongé dans un Paris désertique post-apocalyptique, pas si lointain (2044 est l'année du cataclysme écologique).
On y parle réchauffement climatique, surpêche, pollution de l'eau et réactions en chaîne (extinction des espèces, fonte des glaces, tsunamis) et... inaction de nos générations.
Dans cette dystopie écologique engagée, nous suivons 4 amis, qui vont jusqu'à tenter l'impossible pour survivre.
Tour à tour, on a leur point de vue et on découvre leur histoire, mais je ne me suis pas réellement attachée à eux.
Cela ne m'a pas dérangée, car il y a tout le temps de l'action : ils enchaînent les péripéties et on n'a pas le temps de se poser (et eux non plus) !
J'ai beaucoup aimé l'univers, dans une ambiance à la Mad Max (Fury Road, je n'ai vu que celui-là). C'est tellement bien pensé, crédible, que ça fait froid dans le dos.
En plus, grâce aux coupures de journaux insérées, nous avons tous les infos pour comprendre l'histoire géographique, politique et religieuse de ce nouveau monde (avec une belle carte en prime).
On est bien immergé : entre les descriptions du climat aride et sec, de la ville de Paris sous le sable, la soif, la lutte pour survivre et le danger qui rôde partout.
On y parle immigration, lutte des classes, esclavagisme et cannibalisme... mais heureusement aussi d'amitié, de courage, d'entraide et de dépassement de soi.
L'univers est parfois hostile et certains passages sont assez noirs.
Un vrai page-turner bien rythmé avec tous les rebondissements, on en sort le souffle coupé.
Un roman court mais captivant, pour un road movie survivaliste qui fait réfléchir !
Lien :
https://www.instagram.com/la..