Le mec de la tombe d'à côté

Depuis le temps que j'entends parler de ce roman, et depuis le temps qu'il dort dans ma PAL, il était grand temps que son tour vienne !

Pas mal d'humour mais moins que ce que j'attendais et c'est sans doute tant mieux car sous des airs de légèreté, ce sont de vrais thèmes de société qui sont abordés tels que le deuil, les différences de classes sociales, la confrontation entre monde rural et métropole, les difficultés à trouver l'âme soeur et à construire un foyer, le conditionnement social, etc.

Pour bien connaître le Suède et l'état d'esprit suédois, j'ai réussi sans difficulté à me fondre dans la narration et dans la peau des deux protagonistes mais je peux très bien comprendre que des lecteurs français aient pu être surpris voire douchés par l'attitude de Désirée, une jeune femme plutôt frontale et qui peut sembler manquer de sentimentalité, mais il faut remettre les choses dans leur contexte : la place et le statut de la femme en Suède sont très différents de ceux de la femme française qui se pense émancipée mais qui comprend qu'elle ne l'est pas tant que ça dès qu'elle rencontre une Suédoise.

Pour ma part, je trouve d'ailleurs que cela relève du miracle que Katarina Mazetti ait réussi à faire, premièrement, surgir une histoire d'amour entre deux héros suédois, et deuxièmement, y intéresser le monde entier !


Challenge PLUMES FÉMININES 2018
Challenge MULTI-DÉFIS 2018
Challenge des 50 Objets 2018 - 2019

Mais oui, mais oui ! C'est drôle, intelligent et ça fait vraiment du bien.
Ah... l'Amour !
Sans vouloir gâcher la surprise, j'ai particulièrement apprécié le moment, l'instant où chacun sait que c'est fini (fallait pas dévoiler le texte... maintenant vous êtes persuadé que tout est fini... non non, il faut lire le roman pour connaître la fin, je suis une tombe).
Donc.. ce moment où tout part en vrille. L'auteur ayant choisi de laisser chacun des protagonistes s'exprimer à tour de rôle, l'instant se double. Et nous, lecteurs-voyeurs sommes finalement contents (un peu, soyons honnêtes) : que quelqu'un mette des mots sur cet instant où tout éclate -parce que ça n'arrive pas que dans les livres- on aime bien. L'auteur pour ainsi dire nous raconte un petit peu notre histoire. Ça aide à comprendre, on cherche des réponses, et puis on se dit égoïstement "...pas que nous, hein ?"

BAM ! Dés les premières lignes, je suis entrée dans l'histoire. Humour et amertume, j'ai directement accroché. Difficile de faire autrement. Des regards qui parlent, des gestes qui éveillent la curiosité. Les deux personnes, assises sur un banc à contempler la pierre tombale de leur proche, ne résistent pas à la critique, même si elle n'est que mentale. MAIS, un événement va bouleverser leur vie. Un sourire d'été qui entre en collision avec un sourire de forestier. La critique s'estompe, des questions intimes se posent. Benny, l'homme à l'odeur de fumier et qui fait de la pierre tombale de sa mère une vraie pépinière, prend les choses en mains et décide d'embarquer cette femme, dans sa vie pas comme les autres. Cette femme, nommée Désirée, bibliothécaire et veuve qui est tout l'inverse de cet homme va le suivre sans trop se poser de questions. Peut-on parler d'un coup de foudre ? Ça m'en a tout l'air.

Ils décident de se voir mais savaient-ils à quoi ils allaient être confronter ?
Un choc des cultures bien expliqué, plus que réaliste et des façons de penser totalement différentes. Un combat, une bagarre pleine de rire et de larme pour ses deux personnes qui tentent par tout les moyens de s'aimer et s'adorer alors que leur mode de vie les en empêche.

C'est un livre très agréable à lire. Je n'ai pas arrêté de rire et de les imaginer mais il y avait tout de même quelque chose de gênant à travers les descriptions. Un petit « moins » qui passerait presque inaperçu mais qui est tout de même bien présent. La vie du fermier Benny est très réaliste. Ayant vécut une grande partie de mon enfance entourée de jolies fermes, je savais que ce métier n'était pas facile, qu'il demandait rigueur et beaucoup de courage ... Mais de là, à prétendre que le fermier est un véritable bourrin ... Je me suis dit : « Stéréotype un peu abusé ». Les fermiers savent ouvrir des livres et parler d'autre chose que des tracteurs et de vaches. Ils savent prendre du temps pour se rendre dans des musées et s'instruire. Or, à bien lire l'histoire de Benny, le fermier est enfermé dans sa petite ferme, ne pouvant rien faire d'autre. La femme est catalogué en bonne cuisinière et bras droit de l'homme. Ce n'est pas du tout ça, la vie dans la ferme. Sans parler de ce langage abrupte qu'on lui attribue. Bref, durant ma lecture, cela ne m'a pas vraiment dérangé mais quand le livre se ferme et qu'on repense à l'histoire, on se dit vraiment : « C'est dommage ».

Je ne m'épancherai pas sur la fin qui est ... Géniale. Je ne m'attendais absolument pas à une chute pareille. Quelle audace ! Quel amour ! Quelle folie ! Benny et Désirée, deux êtres que tout oppose n'arrivent pas à rester loin l'un de l'autre. On peut s'imaginer un tas de suite pour cette fin qui laisse présager des avenirs différents. Et c'est ce que j'aime dans ce genre de livre, on peut facilement s'imaginer un Happy End sans qu'il le soit réellement.

À la fois réconfortant et déchirant, cette romance de deux trentenaires était une histoire vraiment agréable à lire. Desiree est veuve, elle travaille comme bibliothécaire et aime la vie urbaine et la culture. Benny est célibataire. Ils se rencontrent dans le cimetière où Desiree contemple la tombe austère de son défunt mari tandis que Benny s'occupe affectueusement de la tombe de ses parents.

Ils essaient de s'ignorer le plus possible, mais un jour les bêtises d'une petite fille jouant sur l'une des tombes du cimetière les font se retourner et se sourire. L'amour frappe comme un éclair. Comment une romance entre un homme coincé dans la vie fermière et une jeune femme qui a toujours le nez dans les livres peut-elle fonctionner ? Ceci est leur histoire.

En alternant les chapitres des points de vue de Benny et Desiree, nous vivons avec eux tous leurs hauts, leurs bas, leur frustration et leur exaltation, et l'histoire est racontée avec beaucoup d'humour et de sympathie. J'ai presque pleuré de tristesse à un moment donné, puis soudain je souriais avec des larmes de bonheur me piquant les yeux à la place.

J'ai l'impression d'avoir lu mon premier roman à la mode… c'était facile à lire, et c'était trop rapide à mon goût, avec seulement 221 pages. Dans l'ensemble, un roman très agréable, mai, j'aurais préféré quelque chose avec un peu plus de profondeur.

Il y a toujours deux versions à une même histoire.

Et puisqu'il s'agit d'une histoire d'amour, il se pourrait bien qu'il y ait encore davantage de versions.
Katarina Mazetti se contente de donner la parole tour à tour à deux amants pour nous livrer leur version de leur histoire.

L'écriture est atypique, on le remarque assez rapidement.
La petite citation à chaque début de chapitre donne la tonalité et arrache parfois un sourire, parfois presque une larmichette.

Parce que l'on rit beaucoup dans ce roman.
Du petit sourire en coin au sourire mi figue-mi-raisin, du sourire ému aux larmes en passant parfois à la franche rigolade, dans le mec de la tombe d'à côté, l'humour est parfois la politesse du désespoir.

D'autres ingrédients alléchants comme une plume alerte et facile à lire et des sujets de société très intéressants à analyser, s'ajoutent à cet objet littéraire qui est comme une fanfare à lui tout seul, un défile pétaradant, une bourrasque de folie verbale.

Peut-on construire une relation amoureuse durable avec une personne qui a un mode de vie à l'opposé du nôtre? L'amour ressort vainquant du choc de cultures?

Katarina Mazetti a fignolé des dialogues franchement percutants, dans un style faussement décontracté mais vraiment grinçant, avec toute une dimension de l'analyse psychologique des personnages très bien amenée, pour une résultat très réjouissant.

Tour à tour délirant et grave, loufoque et songeur, l'auteure suédoise offre une belle histoire humaine avec une gouaille inépuisable et un humour bien particulier qui fera la joie des uns et l'indifférence des autres.

Une jeune veuve, un agriculteur, deux tombes…
Désirée, bibliothécaire passionnée, rencontre par hasard Benny,
éleveur de vaches laitières,au cimetière où tous deux se rendent régulièrement.

Elle le trouve vulgaire, il la trouve snob …Un vrai choc des cultures !

Tels sont les ingrédients « complexes » de ce roman drôle à souhait
où rien ne se passe comme on s'y attend !

Au vue des nombres critiques sur ce livre, je passe ici la présentation de l'intrigue... d'autres l'ont fait avant moi, et de très belle façon. Je dirai simplement que j'ai trouvé ce livre rafraichissant... une belle lecture pour ce temps de l'année où le lecteur a envie de quelque chose de léger, sans grosses prises de tête et divertissant. Ce livre est tout indiqué... Une histoire d'amour, une histoire de choc des cultures, une histoire où deux personnages que rien ne prédestinaient à se rencontrer se rencontre et apprennent à vivre ensemble. C'est pas facile de concilier vie de citadienne branchée livre et culture, avec un fermier qui adore ses vaches et dont le mot culture n'évoque en rien l'opéra, la littérature ou le théâtre... J'ai suivi l'histoire de Désirée et Benny avec enthousiasme, voulant surement plus qu'eux que ça fonctionne... J'ai souri, j'ai été émue, j'ai rigolé et je me suis prise d'affection pour ces deux personnages... Et je suis dont ben contente de la fin... Parce que je n'aime pas trop le gnagna... Une belle fin ouverte, qui promet bien des choses... Je vous en conseille la lecture...

Un livre dont on a tellement parlé que je n'avais pas envie de le lire... C'était un tort ! J'ai beaucoup aimé cette histoire, à la fois drôle, réaliste, légère et sérieuse. Car si l'auteur développe souvent des situations improbables (une rencontre devant une tombe...) et si les personnages sont presque caricaturaux, le sujet est grave : l'impossibilité de communiquer entre différentes classes sociales. Et on reste loin de la moralité des romans à l'eau de rose : l'amour ne transcende pas tout.

Une lecture distrayante que je recommande.

J'ai rencontré le mec de la tombe d'à côté en me baladant dans les allées de ces cimetières que j'aime tant. Je l'ai vu orner la tombe de ceux qu'il a aimés. Je l'ai observé. Il s'y connaît en jardinage. A la maison, il doit y passer ses heures. Il est beau, grand, ridé comme seule la nature sait l'ornementer. Il m'intrigue. Il m'inspire. J'y lis des rêves et des regrets, des aspirations et des secrets.
Je reviendrai demain découvrir les écritures cachées sous le lierre des tombes oubliées et je chuchoterai à son oreille : « Vous me plaisez ».

Le mec de la tombe d'à côté, c'est un roman romantique et s'il a ouvert mille portes délicieuses dès le début, il les a refermées lentement les unes après les autres. J'ai rêvé à la magie des mots, des êtres et des rencontres. Mais j'ai été déçue du manque d'imagination, d'imprévus, de surprise et d'intrigue de l'histoire. Tout est si téléguidé et tellement déjà-vu.
Heureusement, le livre est court et la plume fluide ce qui rend la lecture tout de même agréable.
Mais ce qui est clair, c'est qu'à ma prochaine sortie au cimetière, je regarderai plutôt le chat qui se faufile entre les tombes, les objets précieux déposés sur une pierre tombale, le bourgeon d'une fleur qui peine à éclore, le sourire triste de la femme de la tombe d'à côté, la vie passionnante qui se dévoile dans ces lieux insolites. Ils sont tellement plus passionnants !

Quant à ce livre, il n'a fait que passer dans ma vie et ne me laissera que le vague souvenir d'une Désirée et d'un Benny à qui l'amour un jour a souri.

Désirée, trentenaire, est veuve depuis quelques temps et se rend régulièrement sur la tombe de son mari. Bibliothécaire, réservée, vie rangée et un peu terne, elle est citadine pur jus et n'est pas très ouverte aux nouvelles rencontres.
Lui c'est Benny, il est agriculteur dans ne ferme laitière et se rend régulièrement sur la tombe familiale, à côté de celle du mari de Désirée. Ils se jaugent et se jugent beaucoup avant de se rencontrer vraiment.
Un roman très drôle sur la confrontation de deux personnes dont les mondes sont diamétralement opposés et qui devront trouver des voies d'accès. J'ai passé un super bon moment de lecture, beaucoup de rigolade... L'autrice a su créer un esprit de connivence entre les personnages et même moi, je me suis sentie proche d'eux, car Katarina Mazetti a teinté son récit d'émotions et de sincérité, mais pas du genre filegoude, appliqués de force sur une histoire, c'est plus un vrai ressenti dans les personnages et les situations.
pour se faire du bien quoi...