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3,38

sur 895 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lui, Janne. Elle, Tarzan. Ça ne s'invente pas ! Ou plutôt, si. Parce qu'il n'y a que dans un roman que l'on peut trouver des personnages et des situations aussi improbables. Et pourtant, avec son histoire d'amour invraisemblable entre un jeune golden boy et une mère de famille célibataire flanquée de deux bébés singes morveux, pisseurs, vomisseurs et bêtisiers comme on n'en fait pas, Katarina Mazetti dit beaucoup de choses justes sur la réalité du monde, sur les fins de mois difficiles (les 30 derniers jours...), sur l'argent qui ne fait pas le bonheur, sur la dignité des pauvres, sur les relations superficielles et les sentiments vrais... le tout est livré dans un style alerte qui donne régulièrement envie de recopier une phrase ou un paragraphe dans la catégorie citations de Babelio.
Un bon moment de lecture.
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Après avoir lu "le mec de la tombe d'à côté" j'ai eu envie de retrouver cette auteure.
J'avais lu des avis assez négatifs, déçus.
Pourtant j'ai adoré cette histoire.
C'est vrai qu'on reprend un peu le même principe : deux personnes que tout oppose tombent amoureuses l'une de l'autre. On a encore l'histoire racontée par les deux voix des protagonistes principaux.
Mais il y a un plus.
La voix des enfants se fait entendre et elle donne un point de vue tout à fait intéressant sur cette histoire.
Le regard sur la pauvreté également.
Cette mère de famille travaille et pourtant arrive à peine à nourrir ses deux enfants. Sa pauvreté, son manque de trésorerie d'avance lui coûte cher, comme c'est très bien expliqué dans le chapitre "qui a les moyens d'être pauvre?". Elle souffre de ne pas pouvoir s'occuper convenablement de ses enfants et elle souffre du regard, de l'incompréhension des autres.
J'ai été énormément touchée par ce personnage de femme/mère qui lutte, souffre tout en gardant de l'énergie pour ses enfants. J'ai aimé sa pudeur, son orgueil vis-à-vis de Janne. J'ai même eu les larmes aux yeux par moments (midinette for ever).
A noter : un livre très facile à lire car découpé en chapitres très courts aux titres souvent bien vus.
Bref, un livre que je conseille très chaudement!
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Les larmes de Tarzan est le troisième roman que je lis de l'auteure, et j'en suis ravie car il m'a fait passer un bon moment.
Un petit roman parfait pour les vacances (un peu de plus ;).
J'ai bien aimé les personnages, un peu moins certains passages où les narrateurs sont le fils ou la fille de Marianna, mais ça passe et dans l'ensemble c'est un bon petit roman qui m'a bien plu.
Je lui mets quatre étoiles.
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J'ai d'abord été intriguée par la couverture, le titre, et le concept assez original de faire de Tarzan la femme et de Jan(n)e l'homme. En commençant ma lecture cependant, j'ai été un peu déçue de retrouver le même principe de narration : les chapitres alternent le point de vue de Mariana et celui de Janne, avec quelques fois celui des enfants. Un principe de narration déjà utilisé dans le mec de la tombe d'à côté et qui ne bénéficiait plus de l'effet de surprise. Les enfants d'ailleurs apportent un peu de légèreté bien trouvée dans des situations parfois difficiles. C'est un joli regard que l'auteur nous offre là.
Encore une fois, on retrouve deux classes sociales qui se croisent et s'entremêlent. Mais j'ai été davantage séduite cette fois. On sent que Mariana essaie de se débrouiller par elle-même, fait preuve de volonté et tente de ne pas se laisser abattre. Janne est un peu perdu dans l'étendue des possibilités qui s'ouvrent à lui : il a tout, peut tout avoir, et ne désire donc plus rien. Deux considérations de la vie se heurtent : Janne accède à ses désirs, sans vergogne, sans honte ; Mariana passe son temps à compter, pour donner un maximum à ses enfants, et se retrouve pourtant toujours confrontée à des fins de mois difficiles. Pourtant, elle ne se départit jamais de son sens de l'humour, de son ton incisif pour dire les choses. Et c'est très agréable !
J'ai beaucoup aimé la fin notamment, qui reste ouverte (suite en préparation peut-être ?), surtout parce qu'elle nous emmène loin des clichés habituels sur l'amour, tel qu'on peut les voir dans les romans ou dans les films. L'amour, ce n'est pas forcément étincelles et passion, cela peut également être une force tranquille, une vie commune construite petit à petit.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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La rencontre entre Tarzan (Mariana) et Janne est des plus rocambolesques. Katarina Mazetti nous présente deux personnages qu'a priori tout oppose.

Mariana est une maman solo avec deux jeunes enfants, elle est professeur d'arts plastiques à mi-temps… les fins de mois sont difficiles. Elle nourrit le secret espoir que son ancien compagnon, père des enfants, réapparaisse et que leur ancienne vie reprenne.

Janne a dix ans de moins que Mariana. Il est très riche au point de ne pas savoir comment dépenser son argent. Il est un homme à femmes, et ne s'attache jamais… un eternel adolescent roulant en Lamborghini.

Le sort va faire que ces deux personnes qui ne vivent pas dans le même monde se croisent puis chacun d'eux va solliciter une autre rencontre. Elle ayant besoin de lui pour amener un enfant à l'hôpital, lui ayant besoin d'elle pour récupérer un sac remplis de vêtements sentant le pipi.

J'ai été émue par ses deux personnages. Mariana qui peine de toutes ses forces pour remplir chaque jour l'assiette de ses enfants, pour leur organiser des activités à moindre prix. Sous les mots de Katarina Mazetti, on ressent la complexité d'élever deux enfants avec un demi salaire sans jamais tomber dans le misérabilisme, car l'auteur donne à Mariana un caractère très fort fait de dignité et de fierté. Janne, un homme que l'on pourrait penser aux premiers abords hautain et radicalement insupportable, nous apparaît peu à peu attentionné, sensible et affectueux.

Heureusement, cette histoire d'amour est loin d'être de tout repos, de nombreux obstacles parsèment la route de leur idylle. Finalement, rien de bien original dans cette histoire mais Katarina Mazetti fait de ce roman une histoire douce et délicieuse, en particulier grâce à son récit à trois voix, en effet nous lisons les mots de Mariana et Janne évidemment mais aussi des enfants. Les mots des enfants sont absolument attendrissants et amusants.

Un roman délicat qui m'a procuré beaucoup de plaisir à la lecture. J'ouvrirai rapidement d'autres romans de Katarina Mazetti.
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Il s'appelle Janne, vraiment.

Elle s'appelle Mariana et comme elle lui est rentrée dedans depuis un arbre la première fois qu'il l'a vue, il l'a surnommée Tarzan.

Elle n'est pas vraiment jolie, plus tout à fait jeune, avec des sourcils qui n'ont jamais croisés une pince à épiler et un entre-jambe qui ressemble à un cabas d'où sortiraient des salsifis. Bref, pas le type de nana qu'il fréquente habituellement, plutôt genre mannequin lingerie, avec des yeux de bébé phoque et un QI impossible à établir.

Mariana, en plus, elle a deux gosses, des fins de mois difficiles qui commencent déjà le 5 du mois, un mec qui a disparu dans la nature et qu'elle continue d'attendre parce qu'il est juste un peu fou et qu'il revient toujours.

Alors, Janne le beau gosse, dans sa rutilante Lamborghini, avec ses lunettes Armani, son costard et sa carte Gold prend conscience qu'il existe un autre monde que le sien, plus réel, sans artifices, où on parle vrai et qu'en plus... va t'en savoir pourquoi... il adore ça !

Mais comment ces deux-là vont-ils pouvoir s'apprivoiser et s'aimer ? On ne mélange pas les torchons et les serviettes et pourtant quand ils sont posés l'un sur l'autre ils peuvent, parfois, former un très joli ensemble...

.../...

Lien : http://les-fantasmes-de-cami..
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Dans le même style que "Le mec de la tombe d'à côté", car on entend un coup Mariana et ses états d'âme, un coup Janne, et ce qu'il pense de la situation. Drôle et loufoque, malgré la situation de Mariana, qui malheureusement touche énormément de femmes aujourd'hui : se retrouver seule à élever ses deux enfants, tout en travaillant pour un salaire de misère...Katarina Mazetti arrive par la magie de son écriture et des situations loufoques, à nous faire rire! Un grand bol d'air frais!
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Je garde somme toute un bon souvenir du Mec de la tombe d'à côté et en vérité je vadrouillais à la recherche de la suite le caveau de famille quand je suis tombée sur cet autre roman de Mazetti.
Le résumé est tentant, malgré le risque de la similitude avec ma première lecture je me suis décidée pour tenter le coup !

Au final oui le schéma est un peu le même : deux personnages un peu clichés, que tout oppose et surtout socialement, une rencontre hasardeuse...
Pour autant c'est différent, et encore une fois çà marche. C'est léger, drôle, émouvant, pas si simple et on se prend facilement au jeu.

Certes les défauts que je trouvais au Mec de la tombe d''à côté sont toujours là : beaucoup de clichés, des scènes faciles, des personnages mal dégrossis...
Çà manque indéniablement de finesse, les ficelles sont mêmes énormes mais la légèreté et l'humour à mon sens compense ce manque de style et de construction. Ce que je veux dire c'est qu'il y a quelque chose de touchant dans cette naïveté de l'écriture, une sincérité presque enfantine qui fait qu'au final la recette fonctionne plutôt bien.
Là où je suis moins convaincue c'est sur le mode de narration en points de vues alternés. Autant ceux des deux personnages principaux je veux bien, autant ceux des autres sont souvent de trop et même si ceux des enfants apportent une touche d'humour ils m'ont finalement vite lassée. Bref on s'en serait passé !

J'ai donc fait défiler les pages suivant les circonvolutions de ce couple improbable, pour que finalement la fin ne soit pas tout à fait là où je l'attendais. Pas très loin mais pas celle à laquelle je pensais, donc quand même petit effort.

En résumé un roman sympathique, qui se laisse lire mais similaire sur de nombreux points avec le Mec de la tombe d'à côté et malheureusement les points négatifs aussi, et qui au final reste facile, accessible mais pas véritablement marquant !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Le sujet rappelant inévitablement le mec de la tombe d'à côté, je craignais que ce livre soit une redite du précédent. Mais une fois de plus, Ô combien je me trompais!

Le contexte de ce roman est bien différent. Marianna est une mère célibataire avec deux enfants adorables et qui a à peine assez d'argent pour nourrir tout le monde. Les fins de mois sont très difficiles et même si elle doit se priver, il est hors de question pour elle que ses enfants souffrent de la situation.
L'auteur nous peint là une héroïne courageuse, entièrement dévouée au bien être de ses deux amours mais aussi très fière et qui a recours à toutes les astuces pour s'en sortir. Une héroïne que j'ai immédiatement apprécié et qui force l'admiration.

Marianna va faire la rencontre d'un homme complètement à l'opposé de son caractère et de sa situation financière. Katarina Mazetti aime faire rencontrer deux personnes aux antipodes l'une de l'autre et les faire se rapprocher malgré leurs différences. Janne est totalement désarçonné par Marianna, qu'il aime appeler Tarzan (vous saurez pourquoi en lisant le livre) mais il ne peut s'empêcher de vouloir la revoir.
Il y a toujours ce mélange contradictoire entre le fait que ces deux personnes n'auraient jamais du se revoir et le fait que, soit les circonstances soit leur volonté, ne cesse de les faire se croiser, attirés comme des aimants, et qu'il se noue ainsi une relation pour le moins atypique.

J'adore cet auteur et ce livre n'a fait que le confirmer. J'aime son humour et dans Les larmes de Tarzan ont rit encore plus que dans le mec de la tombe d'à côté. J'aime aussi ses personnages, pleins de faiblesses et d'imperfections mais qui sont attachants et toujours bien développés à l'aide du double point de vu. J'aime enfin sa manière d'écrire franche et sans fioritures, très réaliste.

Bref, j'ai dévoré, adoré cette jolie petite histoire drôle et émouvante!
Lien : http://sweetsblog-homesweeth..
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encore deux héros que tout oppose : le milieu social et l'éducation, mais, cette fois-ci, chut, je ne vous dirait pas la fin...

Des personnages haut en couleur, même les seconds rôles.

Moins poétique que "le mec de la tombe d'à côté", mais tout aussi amusant.

Lien : http://motamots.canalblog.co..
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