AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 119 notes
5
29 avis
4
24 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
A seize ans, Jezebel Tyler, élève dans une école avant-gardiste, est obligée de rejoindre son parrain, en Inde. Ce dernier compte la marier au baron von Rosenheim.


Durant le voyage, elle se lie avec une duchesse russe, Olga Obolenski, une femme moderne, au caractère bien affirmé et à la personnalité fantasque. Elle fait aussi la connaissance de Jan Lukas, un séduisant américain.


A son arrivée aux Indes, un attentat se produit. En effet, le pays est en ébullition. Nous sommes en 1918. Ce sont les débuts de Gandhi, la population se rebelle contre le colonialisme anglais. Jezebel est protégée par un jeune Indien. Elle fait la connaissance de son futur époux. C'est un homme qui la révulse, un tyran très dangereux. Elle découvre que son tuteur, un archéologue, l'a vendue en échange du financement de ses recherches. Or, notre héroïne refuse, de toute son âme, cette union qui lui est imposée.


Je ne vais faire aucun suspense : j'ai eu un méga coup de coeur pour La vallée du Lotus rose. J'ai ressenti les mêmes sensations qu'avec la saga Tatiana de Paullina Simons, les romans de Belinda Alexandra et de Linda Holeman. Je pense que ce sont ces livres qui m'ont fait aimer les grandes sagas romanesques.


La vallée du Lotus rose est un pavé de 676 pages, cependant, je n'ai pas eu un moment d'ennui, il ne m'a jamais paru long. Il est le premier tome d'une trilogie et je suis heureuse de savoir qu'une suite me permettra de voyager, à nouveau, avec Jezebel. Ah ! cette jeune fille innocente, confrontée à des épreuves gigantesques, auxquelles son éducation ne l'a pas préparée, je l'ai aimée. Entourée d'amis chers, telle la duchesse Olga Obolenski, mais aussi d'êtres malfaisants, comme le baron qui n'hésite pas aller jusqu'au meurtre pour arriver à ses fins, elle vit des moments de bonheur mais aussi des événements traumatisants. Inexpérimentée, elle doit faire preuve de courage.


Au côté du jeune Indien qui l'a sauvée à son arrivée à Calcutta, Jezebel nous fait visiter l'Inde et découvrir tous ses aspects et ses richesses. Ce jeune homme tient une place importante dans la vie de la jeune fille. J'ai beaucoup aimé m'imprégner de la culture, entrevoir la facette sociétale et imaginer les paysages exotiques décrits par l'auteure.


Le coeur de notre héroïne est déchiré entre plusieurs amours. J'ai adoré suivre l'évolution de ses sentiments, j'ai ressenti ses tiraillements et ses déchirements.


Sa personnalité est superbement dépeinte, Jezebel partage ses rages, ses doutes, ses passions, ses peurs, ses désespoirs, son exaltation, etc. Fragile et forte à la fois, elle m'a captivée.


La vie n'est pas tendre avec notre jeune aristocrate. Elle vit des épreuves à haut risque, doit se battre pour conserver la vie. Les épreuves et les rebondissements s'enchaînent et tiennent en haleine. J'ai frémi avec elle, j'ai pleuré et j'ai espéré. Peu préparée à ce type de d'adversité, comme la plupart d'entre nous, ses réactions correspondent à l'ampleur des difficultés : elle est perdue, elle est déboussolée, elle ne sait pas comment réagir, elle se bat, elle fait, par moments, les mauvais choix, ce qui la rend très crédible et permet de s'identifier à elle. J'ai été attendrie par sa personnalité et par sa jeunesse. Elle est confrontée à des aventures hors du commun, dans une nature hostile. En qui peut-elle avoir confiance ?


Conclusion


Si vous aimez les grandes histoires dans lesquelles les personnages vivent des passions amoureuses, des amours contrariées, des drames, des aventures dangereuses et doivent se battre pour ne pas perdre la vie, dans un pays en ébullition, sous un climat exotique, cette saga est faite pour vous.


Comme je l'indiquais, au début de ma chronique, j'ai eu un méga coup de coeur pour La Vallée au Lotus rose. C'est un grand roman d'évasion et une magnifique histoire romanesque.


Le livre est à la hauteur de sa splendide couverture.


Je remercie sincèrement Mylène des Editions de l'Archipel pour ce service presse.
Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          241
UN grand voyage un roman d'évasion
malgré un peu trop de descriptions ;
l'auteure nous emmène à toute vitesse
vers la fin de l"histoire et toutes les amours
croisées en chemin ...
vivement les tomes 2 et 3 de la saga !
Commenter  J’apprécie          131
J'ai été prise dans l'histoire immédiatement avec les descriptions détaillées, des héroïnes hautes en couleur. Même si j'ai eu une préférence pour Olga, un esprit tourmentée.
Au début du roman, Jézébel m'énerve un peu avec son côté aristocratique et son attirance pour un jeune homme assez inconstant. Mais, on se prend au jeu, on s'attache aux personnages et on veut connaître la suite. Et je ne pensais pas retrouver de sitôt une saga envoûtante.
Bref, j'ai été conquise par l'histoire. Cela est un beau présage pour la suite.
Commenter  J’apprécie          130
Jezebel, le personnage principal est une jeune aristocrate de seize ans qui s’apprête à découvrir un Nouveau Monde, l’Inde, après avoir quitté l’Angleterre pour ce pays, afin d’y retrouver son parrain qui souhaite la marier au baron von Rosenheim. Un homme caractériel. Seulement, ce qui l’attend là-bas est loin d’être un conte de fées, à moins de retomber sur cet homme, Jan Lukas, rencontré sur le paquebot, l’Alabator. Entre eux, une alchimie se met en place comme un bonbon sucré tout le long du voyage, malgré leur différence d’âge. Jouant presque au chat et à la souris.

L’histoire m’a tenue en haleine jusqu’à la dernière page malgré l’énorme pavé dans la main. En fait, on ne voit pas le temps passé à cause d’une écriture fluide, addictive, romantique, passionnante, avec en prime une intrigue palpitante dans un décor exotique, des surprises et des rebondissements à chaque chapitre. Les personnages sont attachants (enfin, pour certains), plus d’une fois, j’ai rigolé et là, je pense à notre chère duchesse russe, Olga, tellement burlesque dans ses propos et sa manière de faire. Elle est ce genre de femmes qui serait à l’aise dans notre époque, j’en suis persuadée.

On ne s’ennuie pas, tout se savoure. Les descriptions sont parfois longues, mais tellement bien décrites que cela n’alourdit pas la lecture, bien au contraire. C’est réellement captivant, les dialogues sont excellents. Bref, j’ai adoré ma lecture et j’ai maintenant qu’une seule hâte, c’est de découvrir le tome 2.

Ce roman fait du bien donc, je recommande chaudement !
Commenter  J’apprécie          130
Ce roman a absolument tous les ingrédients qui me plaisent : le côté historique, les années 1910-1920, une contrée lointaine (l'Inde) et une jeune femme forte à qui il arrive moults péripéties.

Gros coup de coeur donc pour ce roman ! J'ai adoré suivre Jezebel, l'encourager dans ses moments difficiles, vibrer avec elle, vivre toutes ces émotions à ses côtés. Son aventure était absolument incroyable !

Certaines choses étaient un peu courues d'avance me direz-vous, mais je n'en ai fait aucun cas et je me suis laisser prendre par l'histoire et la plume fluide et agréable de Kate McAlistair. Cette auteure est une très belle découverte de fin d'année pour moi. Je suis admirative de sa narration, de l'importance de tous ces petits détails précis et qui ont dû demander beaucoup de recherches. Elle a réussi avec grand brio à planter un décor on ne peut plus réaliste et dans lequel nous nous fondions facilement. Elle a donné vie à une Inde pleine de couleurs et de saveurs, aux nombreuses odeurs, je m'y croyais ! Ses descriptions sont sublimes. Ce roman est un très bel hommage à l'Inde.

N'ayez pas peur de ce gros pavé, il n'y a absolument aucun temps mort, chaque page nous emmène dans des aventures pleine de saveurs, hautes en couleurs, des aventures romantiques, une ode à l'amour et à l'amitié. D'autres péripéties sont beaucoup plus sombres et plus tristes, je ne voulais pas croire à certains retournements de situation.

Je me suis énormément attachée aux personnages, à Jezebel bien sûr, notre jeune comtesse anglaise au destin extraordinaire, à Charu pour qui j'ai eu un immense coup de coeur, personnage lumineux, tout en sourire. Les descriptions de ce jeune homme faites par l'auteure étaient magnifiques : teint pain d'épice, vêtements chatoyants, son odeur faite de la senteur de diverses épices. J'ai aussi aimé Olga, cette duxhesse russe exubérante mais attachante, et évidemment Jan Lukas, ce bel américa9n enigmatique.

Je suis extrêment triste de quitter ces personnages et espère en retrouver dans le tome deux ! Moi qui achète l'intégralité d'une saga avant même d'avoir lu le premier volume, c'est ici une exception désastreuse.... il me faut la suite absolument !!!!!! J'espère que le tome deux sera dans la continuité de celui-ci et tout aussi bien !
Commenter  J’apprécie          122
Le 25 octobre 1918 est jour de grand départ pour la jeune Comtesse Jezebel Ann-Rose Tyler, elle quitte l'Angleterre pour les Indes.

Issue de l'aristocratie anglaise, elle a été élevée dans l'Institut pour jeune ladies de Chelseahall House. Orpheline, sa fortune a été confiée à son tuteur et parrain, un archéologue de renom - Sir Michael Deckard. Désormais il réclame la jeune fille auprès de lui aux Indes. Il a pour souhait de lui faire épouser un richissime homme d'affaire - le baron von Rosenheim - en échange de quoi ce dernier subventionnera ses recherches dans son ultime quête d'une Cité disparue.

Jezebel voyage en première classe sur un luxueux paquebot qui dispose de tout le confort de l'époque. Elle est accompagnée à bord par Olga Obolenski, une duchesse russe fantasque et frivole d'apparence mais qui avec bienveillance va enseigner à Jezebel les usages du monde dans lequel elle va désormais vivre.

Pendant la traversée elle fait la connaissance de Jan Lukas dont elle tombe immédiatement sous le charme. Ce qu'il fait naître en elle lui fait peur et elle préfère s'éloigner de l'aventurier qui ira se consoler dans les bras d'Olga.

Après des mois de traversée, lors de son arrivée à Calcutta, Jezebel est victime d'un attentat, elle est sauvée in extrémis par le beau et mystérieux Charu.

Son futur époux lui est présenté, elle ne l'aime pas, c'est un homme violent et tyrannique à la tête d'un gigantesque trafic d'opium.

Pour s'évader de cette destinée que d'autres ont décidés pour elle, elle se laisse courtiser par Charu, dont elle croit au départ qu'il est un simple domestique mais qui est en fait va se révéler être un prince fils d'un Maharadjah très puissant. Malgré cette idylle elle ne peut tout à fait oublier Jan…

Un livre qui m'a charmé dès les premiers mots. L'héroïne m'a embarquée avec elle dans sa univers, j'ai ri, tremblé et même pleuré avec elle, parfois elle m'a même un peu « agacée »… le récit est copieusement enrichi de nombreuses descriptions, ce qui peut rebuter certaines personnes mais ça permet de bien s'imprégner des lieux, de l'histoire, de cheminer avec les personnages. L'auteur maîtrise son récit, lui impose un rythme soutenu, bouscule ses personnages sans ménagement. Un joli coup de coeur, j'ai hâte de découvrir la suite !!

#Challenge Multi-défis 2020
#Masse Critique Littérature
#Editions de l'Archipoche
Commenter  J’apprécie          93
L'auteur a un style limite poétique qui nous fait voyager dans une Inde aux mille facettes avec une héroïne qui ignore tout du monde extérieur, de la vraie vie et qui par ses premiers amours et son sens du devoir va connaître un destin des plus extraordinaires fait de sacrifices, d'amours, de désillusions ayant pour seul lien un mystérieux médaillon synonyme de malédiction. Au fil des pages, ce n'est que saveurs, odeurs, couleurs dans un voyage exotique avec une histoire d'amour unique dans des décors aussi somptueux qu'inattendus.

Je suis subjuguée par le talent de Kate McAlistair, les nombreuses descriptions permettent d'imaginer les pays traversés par Jezebel comme si on y était avec une précision sublime.

25 octobre 1918. Angleterre.

La comtesse Jezebel Tyler est arrachée au pensionnat de Chelseahall House devenu son foyer depuis la mort de ses parents quand elle avait 5 ans. Son tuteur, archéologue et peu désireux de s'encombrer d'une enfant l'a envoyé dans ce pensionnat afin qu'elle reçoive l'éducation qui sied à son rang tout en suivant un enseignement avant-gardiste pour une femme comme les sciences…

Dès ses 16 ans, celui-ci l'envoie en Inde pour rencontrer son futur mari. Elle ne comprend pas les raisons de cette décision précipitée et surtout n'être qu'une marchandise vendue au plus offrant par son tuteur dont la précipitation à la marier lui semble bien mystérieuse.

C'est sur l'Albatros que Jezebel va faire la connaissance de la duchesse Olga Obolenski, une aristocrate russe en exil et de Jan Lukas, un aventurier qui est loin de la laisser indifférente amenant avec lui la liberté et ce désir de profiter de chaque instant de la vie.

Tandis qu'Olga lui montre l'envers du décor, caché par l'opulence des premières classes, Jezebel prend conscience d'être issue d'un milieu favorisé même si elle n'a pas sa liberté et que toutes les classes sociales se battent à leur manière pour améliorer leur vie.

Avec l'annonce de la fin de la Première Guerre mondiale, Jezebel se laisse séduire par Jan dont le comportement est l'opposé de l'éducation qu'on lui a inculqué depuis son enfance.

Amoureuse, elle l'est et ce dès le premier regard mais elle sait que cet amour est éphémère et prendra fin à son arrivée à Calcutta.

Au moins aura-t-elle connu le bonheur avant de retourner à la réalité des convenances de son monde.

Quant à son futur fiancé, c'est un homme des plus vils, le baron von Rosenheim est très influent de par ses différents trafics notamment celui de l'opium.

Piégée par cet homme auquel on ne peut rien refuser, Jezebel pourra compter sur ses amis, un mystérieux hindou follement épris d'elle, Olga et Jan…

L'histoire de Jezebel et celle de Jan est liée à un mystérieux médaillon, le Sher-Cîta. Tout comme celui-ci est le lien avec la fameuse cité du Lotus que le tuteur de Jezebel espère découvrir et ce à n'importe quel prix.

Jezebel pourra-t-elle échapper à l'homme le plus puissant et redouté de l'Inde ?

Tiraillée entre son devoir et ses sentiments pour Jan, Jezebel a aussi un admirateur assidu en la personne du prince Charu, l'un des fils du maharadjah.

Qui saura l'aider à échapper à l'emprise de von Rosenheim ?

Jezebel saura-t-elle stopper la malédiction du Sher-Cîta où en sera-t-elle l'une de ses nombreuses victimes ?

Jezebel va comprendre qu'il ne faut pas jouer avec les malédictions tout comme avec le cours de son destin sans en subir les conséquences.

Le contexte géo-politique de l'Inde permet une belle immersion dans ce pays où Jezebel fera tout pour conquérir sa liberté tout comme l'Inde le fera grâce à Ghandi au prix de lourds sacrifices. A travers les yeux de Jezebel, on côtoie la misère tout comme l'opulence, les différences de classes sociales, les palais dignes des Milles et Une nuits… L'histoire de l'Inde n'aura plus aucun secret pour ses lecteurs et dévoile son vrai visage, celui d'un peuple qui rêve de prendre sa revanche et de mettre fin à la vie de misère tandis que les plus nantis font miroiter leurs richesse dans la plus totale indifférence alors que la misère qui règnent au pas de leur porte.

Kate McAlistair partage sa passion pour les voyages et l'Inde dans une magnifique histoire d'amour où elle entraîne ses lecteurs avides de connaître la suite des aventures de Jezebel et Jan.

Un premier tome qui promet un voyage aussi envoûtant que somptueux avec une plume puissante et magnifique tout en subtilité.

Kate McAlistair signe le début d'une ode aux voyages avec une saga des plus envoûtantes !

Kate McAlistair, la fine fleur de la romance française !


Lien : https://leboudoirdulivre.wor..
Commenter  J’apprécie          70
Une adolescente de 16 ans prénommée Jezebel Tyler héroïne principale, héritière anglaise d'une immense fortune. La jeune fille est orpheline de mère dès sa naissance et d'un père ayant mi fin à ses jours. Ce dernier, n'ayant jamais cessé de lui reprocher d'être vivante et pas son épouse; qui elle est décédée lors de l'accouchement. Alors qu'elle n'est encore qu'une enfant, lady Tyler est confiée à un tuteur, ami proche de la famille, Sir Deckard. Cependant, Celui-ci est tellement préoccupé et obsédé par son travail de scientifique qu'il n'a que faire des ressentiments de sa pupille; à leurs risques et périls...

Vous informer d'entrée, que ce livre est un coup de coeur... est-ce un peu précipité ? Je vais vous dire que non ! Parce que je ne peux pas attendre les dernières lignes de ma chronique pour vous l'affirmer ! C'est impossible !

Ce roman est un « pure » voyage en compagnie d'une riche galerie de personnages pour la plus part assez, voire très charismatiques.

Je pense notamment à cette duchesse russe que j'ai trouvé quelque peu féministe, qui est Olga Obolenski. Une femme imprévisible qui pousse Jezebel - avec bienveillance - à déployer ses ailes et acquérir une certaine confiance en soi pour pouvoir affronter les gens de son rang. En tant que lecteur, nous assistons à une sorte d'hypocrisie théâtrale où les rencontres dînatoires alliant les règles de bienséance, les mondanités et la cruauté - dans certains cas - sont de mise.

Dans ce livre, j'avais l'impression de ressentir le souhait de l'émancipation féminine - encore discret - de Jezebel subissant cette époque des années 20 où la loi était irrémédiablement en faveur de la gente masculine. C'est comme si elle était partagée entre la passion amoureuse qu'elle vivait avec ses deux prétendants qui étaient Jan Lukas et Charu et cette envie de pouvoir faire ses proches choix, avoir ses propres opinions sans obligatoirement les dissimuler, ne pas forcément les attendre en retour. Somme toute, acquérir une pleine liberté, sans passer par quelconques validations patriarcales pour s'inclure et évoluer dans la société.
Outre les relations amoureuses et la condition féminine, ce bouquin est une totale évasion entre terre et mer. Nous sommes embarqué à bord de l'Albatros voguant pour sur un long périple (Égypte, Algérie, Malte...) jusqu'à la destination finale qui est l'Inde. Plus précisément le Bengale occidentale.

Les nombreuses - et nécessaires - descriptions faites par l'auteure m'ont données l'impression de ressentir, d'observer mille et unes couleurs; d'être à proximité de toutes les nombreuses découvertes culturelles dont ce livre est rempli. Ce ne sont pas du tout des paragraphes redondants qui traînent en longueur. C'est vraiment quelque chose que l'on lit avec un réel plaisir ! C'est captivant !

J'ai été fascinée par les différents lieux tels que Siliguri, Calcutta, l'Himalaya, Darjeeling. L'émerveillement de Jezebel face à tout cela était aussi le mien. Je me délectais de lire, et d'imaginer la farandole de plats servis lors des soirées et des fêtes mirifiques organisées par le maharadjah de Nandock. Je crois que mon odorat fantôme s'est manifesté à plusieurs reprises. Je vous assure ! Et puis une fois les réceptions de la veille terminée, Quelle bonheur « d'écouter » Charu avec son air malicieux, conter à Jezebel les légendes hindoues. le style d'écriture de Kate McAlistair est un délice !

De plus, en parallèle de l'intrigue, ce roman nous instruit historiquement sur les coutumes les croyances religieuses et surtout, sur la période émergente du nationalisme indien avec comme leader un certain Ghandi.

Je vais quand même une nouvelle fois, vous rappeler que cette lecture a été pour ma part merveilleuse ! N'hésitez pas à vous lancer ! le nombre de pages peu peut-être freiné votre curiosité mais une fois le livre ouvert, on ne voit plus le reste défiler. J'ai tout simplement hâte de connaître la suite !

Un grand merci aux éditions de l'Archipel de m'avoir permis de découvrir ce livre.
Lien : https://www.instagram.com/so..
Commenter  J’apprécie          73
« La Vallée du lotus rose » est le premier roman de Kate McAlistair. Il est sorti en octobre dernier aux éditions de l'Archipel.

25 octobre 1918, Angleterre, port de Southampton. A 16 ans, Jezebel Ann-Rose Tyler, issue d'une des plus anciennes familles anglaises, doit faire ses adieux à l'Angleterre. Son parrain, sir Michael John Deckard, éminent archéologue installé en Inde, en a décidé ainsi et la promise à un homme (accessoirement mécène de ses recherches): le baron von Rosenheim. Jezebel n'a jamais vraiment connu son parrain. Ce dernier s'est vu confié sa filleule à la suite du décès de sa mère (morte en couches) et de son père, qui s'est suicidé lorsqu'elle n'avait que cinq ans, ne supportant pas d'être veuf et jugeant Jezebel responsable de la mort de son épouse. Par chance, sir Michael John Deckard, qui ne voulait pas s'empêtrer d'une gamine, l'a placée dans un institut pour jeunes filles avant- gardiste, « Chelseahall House ». Jezebel a ainsi pu profiter d'une éducation moderne et apprendre un enseignement normalement réservé aux garçons. C'est alors un vrai crève-coeur de devoir quitter cet établissement et se séparer de Miss Helen McGiven, la directrice du pensionnat.

A bord de l'Albatros, le gigantesque paquebot qui l'emmène à Calcutta, Jezebel est confiée à Olga, excentrique duchesse russe, veuve de 28 ans. Sous ses abords plutôt hautains et antipathiques, Olga sera à la fois une soeur et une mère pour la jeune fille. Ce voyage de trois mois va permettre à Jezebel de rencontrer l'aristocratie britannique installée en Inde et également de faire connaissance avec deux argentins, Andres Agustin et Jan Lukas, missionnés pour ramener un pendentif d'une valeur inestimable et objet de nombreuses convoitises: le Sher-Cita. Dès son arrivée sur la terre ferme, Jezebel va être mise au pas. Son parrain l'attend accompagné de son futur époux, un homme aussi austère que tyrannique.

Jezebel est une héroïne comme je les aime. Pendant trois années, nous allons suivre son évolution. Jeune fille réservée d'abord, sortie de son pensionnat de bonnes manières, Jezebel va vite révéler un caractère bien trempé. Celle dont la beauté émerveille tous les hommes (bien malgré elle souvent) se rend vite compte que sa beauté peut être son principal atout comme la cause de tous ses maux. Heureusement qu'elle peut compter sur Olga qui va lui apprendre que sa force sera son indépendance et qu'elle seule peut décider de son destin. Les deux femmes qui semblent si différentes de prime abord (l'une est aussi blonde et timide que l'autre est brune et dévergondée) ont de nombreux points communs dont leur mariage forcé à un homme violent, puissant et malsain. Que ce soit Jezebel ou Olga, toutes deux sauront transformer leurs blessures en force dans un seul but: conserver leur liberté.

J'avoue avoir trouvé quelques longueurs au début du roman notamment lorsque Jezebel voyage à bord de l'Albatros. J'ai trouvé que le récit mettait du temps à s'installer. Mais une fois que l'Albatros a franchi les portes de l'Inde, ce fut un déclic. Je me suis laissée embarquer avec cette galerie de personnages hauts en couleurs, certains très attachants, d'autres détestables. J'ai voyagé à Calcutta comme dans les mangroves les plus mystérieuses. J'ai découvert un pays aux mille couleurs partagé entre les maharadjas et leurs coutumes ancestrales, les aristocrates britanniques, garants du colonialisme, et le peuple indien qui cherche à se révolter.

Exotique, dépaysant, exaltant, passionnant, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire un tel roman! J'étais dans une bulle tout au long de ma lecture, happée par cet ambiance de conte oriental moderne. J'ai apprécié que tout ne soit pas joué d'avance et attendu. A plusieurs reprises, j'ai été surprise par la tournure des événements, ce qui a rendu ce premier volet totalement addictif!

Je conseille?

Gros coup de coeur!! « La Vallée du Lotus Rose » réunit tout ce qui fait le succès des grandes sagas: une héroïne moderne, forte et indépendante, des histoires d'amour alambiquées, un décor de rêve, de multiples rebondissements…Impossible de s'ennuyer une seule seconde, Kate McAlistair sait parfaitement nous déstabiliser. Je ne pouvais pas lâcher ce roman des mains. A découvrir absolument!!
Lien : https://ladybookss.wordpress..
Commenter  J’apprécie          70
La comtesse Jezebel Ann-Rose est depuis ses cinq ans l'unique héritière de la fortune des Tyler, l'une des plus anciennes familles de l'aristocratie anglaise. Son tuteur, depuis le décès de son père, est un archéologue Sir Michael John Deckard, qui vit à Calcutta. C'est ce dernier qui lui a demandé de quitter le pensionnat et l'Angleterre pour le rejoindre à Calcutta car il lui a trouvé un époux.
Après une traversée de plusieurs mois, avec comme chaperonne l'excentrique Olga, une duchesse russe et veuve, Jezebel découvre à son arrivée que son futur époux est le propriétaire de la villa où vit son parrain et où elle devra elle-même habiter. Il s'agit du Jürgen Heinrich von Rosenheim, un homme extrêmement riche, influent, rustre et laid.
Jezebel, dans sa prison dorée, préfère penser à Jan Lukas, le séduisant américain qu'elle a rencontré sur le paquebot mais dont elle a repoussé ses avances. C'est grâce à Olga, que la vie à Calcutta sera moins difficile pour Jezebel. Olga connaît du monde et est souvent invitée aux fêtes mondaines et aux matchs de polo. Elle sera un guide pour Jezebel.
Dès son arrivée à Calcutta, Jezebel fit la rencontre d'un indien, du nom de Charu, qui lui fera découvrir la vraie Calcutta mais elle ignore qui il est vrai réellement.
Mais la vie à Calcutta ne sera pas un long fleuve tranquille. le baron se fait de plus en plus insistant pour l'épouser et n'hésitera pas à éliminer les personnes lui mettant des bâtons dans les roues.

"La Vallée du Lotus rose" est un roman pour lequel j'ai eu un véritable coup de cœur. Il est très prenant et j'ai été happée par l'histoire. Il est vrai qu'il y a de la romance dans le roman, comme le fait voir sa couverture. Mais ce que j'ai plus apprécié c'est le côté "évasion" et "aventure". J'adorais les passages où l'on retrouvait Jezebel en compagnie de Charu notamment lorsqu'il lui fait découvrir Calcutta.
"La Vallée du Lotus rose" est a priori le premier volet d'une trilogie. J'ai hâte de découvrir la suite.
Merci à Kate McAlistair et les Editions l'Archiptel pour cette sublime parution.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (325) Voir plus



Quiz Voir plus

L'héritière du lotus rose

Quel est le surnom chinois de Mary-Leela ?

Xiàngmù
Bǎihé
Liánhuā
Lúwěi

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : L'héritière du Lotus rose de Kate McAlistairCréer un quiz sur ce livre

{* *}