Nombreux sont les lecteurs et les lectrices qui ne connaissent rien à l'art de la pêche...
Car bien plus qu'un loisir, c'est un art..
Et pour comprendre l'art, il faut un minimum de "connaissances"...
Alors, au fil de la lecture, je me suis documenté... sur les différents lancés de ligne, sur le vocabulaire, sur le visuel du matériel utilisé, sur l'art de fabriquer des mouches (documentaire intéressant par ailleurs..), sur la Madison River, sur les lieux du roman, et même écouter les chansons que chante la Belle du Sud... (un beau morceau de
Johnny Cash, tiens..)...
Mais en fin de compte, je ressemblais à ces petits bourgeois urbains, pleins aux as, qui s'habillent et achètent du haut de gamme pour faire comme les locaux, mais qui n'ont aucune épaisseur...
J'ai eu l'air d'un con, au milieu de la Madison, car je ne comprenais pas ce que
Keith McCafferty me racontait....
Je ne voulais pas être comme ces truites qui, susceptibles prennent la mouche, mais, force est de constater que l'art ne s'apprends pas, il s'attrape...
Alors comme dit un proverbe créole : "quand l'appât vaut plus cher que le poisson, il vaut mieux arrêter de pêcher".