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EAN : 9782404008721
334 pages
Gallmeister (06/06/2019)
3.86/5   125 notes
Résumé :
Sean Stranahan, peintre amateur, guide de pêche et détective privé à ses heures perdues, se sent de plus en plus chez lui dans le Montana dont il connaît désormais les rivières comme sa poche. Mais les âpres paysages des Montagnes Rocheuses livrent parfois de macabres trouvailles - comme les cadavres de ces deux hommes exhumés par un grizzly affamé.
Le shérif Martha Ettinger fait appel aux talents d’enquêteur de Sean, décidément très convoités : le même jour... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Deuxième tome des aventures de Sean Stranahan ( peintre amateur, guide de pêche et detective privé) et de la shérif Martha Ettinger dans le somptueux décor qu'est la vallée de la Madison dans le Montana.

C'est une valse à deux temps, ce bouquin... Je l'avais commencé puis abandonné juste après sa sortie, et ayant lu, récemment,le tome 4 (que j'ai beaucoup aimé ), je suis revenue vers lui en espérant que "ça le ferait" la deuxième fois...

Et au tout début , l'éditeur prévenant pour la nouille en pêche que je suis , a gentiment expliqué dans une note , quelques mots de vocabulaire qui, s'ils sont quotidiens pour les pêcheurs sachant pêcher, n'évoquent rien pour des lectrices comme moi... Dans les tomes suivants, il y aura carrément un glossaire à la fin, je pense que ça a été reproché à la série, son côté" juste pour initiés"...
Ce qui explique aussi pourquoi j'étais perdue lors de ma première lecture. Trop de pêcheurs noient le lecteur !
C'est une question de dosage entre la passion de l'auteur pour ce "sport", et les grands espaces, un peu d'humour, la vie privée des personnages et une enquête qui tient la route.

Et au début, j'ai rencontré une maman grizzly affamée, avec ses deux oursons, que la shérif et ses hommes dérangent. Deux cadavres déterrés, des questions en pagaille, notre Sean amoureux d'une certaine Martinique, un peu de truites quand même , histoire de rétablir le fameux équilibre dont je parlais plus haut... des mouches qui répondent à de jolis noms, des clubs de pêcheurs venus de la ville pour taquiner tout ce qui voudra bien se laisser taquiner dans la rivière...
Rentrer dans cette série, c'est rentrer dans une ambiance, un décor.

Ça n'a pas marché la première fois, ce tome n'est pas le meilleur de la série. L'auteur fait un peu du sur place par rapport au premier tome. Tout est traité à égale importance.
Rentrer dans un livre est souvent une question de moment, la première fois n'a pas été la bonne. Là , en ce moment, je pense qu'avec la canicule, j'ai besoin qu'on me parle " eau", rivière, nuits qui rafraichissent, neige au sommet...
J'ai commencé le troisième : "Arghhh ... Un peu de fraicheur dans ce monde de brutes.".. Des fois c'est pas compliqué à satisfaire une lectrice...

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Deuxième polar nature et grands espaces de Keith Maccafferty et c'est toujours aussi prenant, une vraie bouffée d'oxygène et humaniste dans un genre plutôt social et urbain .

Sean est engagé par un club de pêcheurs pour retrouver des mouches de collection volées. En même temps, Martha, la shérif, veut comprendre comment sont morts les hommes retrouvés enterrés dans la montagne.

On retrouve nos personnages qui prennent de l'épaisseur dans ce deuxième opus, à la fois dans leurs relations et leur histoire personnelle. C'est toujours aussi dynamique et rondement mené , sans temps mort. Tout y est, la gouaille de Sam, les répliques drôles, les moments émouvants.

Pourtant rien n'est évident dans cette enquête qui fait une grande place à des moments d'échanges et de convivialité, qui permettent de surmonter des questions douloureuses comme le vieillissement et des maladies invalidantes. On apprécie les connaissances de l'auteur sur la pêche, Il nous initie à sa passion et nous emmène avec lui dans les eaux vives et froides de la Madison. La chronique animalière est particulièrement sympathique. Faune sauvage ou animaux domestiques, ils volent parfois la vedette aux humains.

Une petite réserve pour les chapitres en italique , un peu inutiles à la progression de l'enquête, à mon avis.

Normalement, si les grizzlis ne sont pas tous partis demander l'asile politique au Canada; il y a vraiment trop d'humains dans cette montagne; on devrait avoir un troisième tome tout aussi passionnant sous peu.
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Vous avez aimé l'ambiance de Meurtres sur la Madison ? Alors vous adorerez Les morts de Bear Creek, le nouveau Keith McCafferty, toujours élégamment traduit par Janique Jouin-de-Laurens.

On ne change pas une recette qui gagne, ni une mouche qui touche : on prend les mêmes et on recommence ! Sean Stranahan, guide de pêche et pisteur hors norme est à nouveau enrôlé par LA shérif Martha Ettinger, après que deux corps aient été exhumés des sommets du Sphinx. Parallèlement, les joyeux compères du Club des menteurs et monteurs de mouches le chargent de retrouver deux mouches de grandes valeurs dérobées de manière inexplicable.

Petits délits ou grands crimes, sur les rives de la Madison comme sur les pentes des Rocheuses, il semble que l'atmosphère soit aux règlements de comptes et à la sortie des gros calibres… On entre facilement dans l'histoire et on se plait à y rester, même si l'intrigue ne révolutionne pas le genre. Preuve que c'est solide, efficace et bien écrit. Avec toujours cette exceptionnelle ambiance naturelle qui vous donne plus que jamais envie de sauter dans un avion pour aller faire coucou aux grizzlys du Montana !

Côté coeur, Mc Cafferty continue d'étoffer le personnage de Sean qui a ici délaissé sa chanteuse de saloon mais choppé le béguin pour Martinique, étudiante le jour et serveuse décolletée la nuit. À l'image de Craig Johnson – qui apprécie la série – avec Longmire, Mc Cafferty construit livre après livre (il y en a déjà 6, ce qui en laisse 4 à traduire) un duo d'enquêteurs attachants, complétés de « seconds rôles » (Sam, Harold Little Feather ou Katie) savoureux. On attend le suivant !
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Après la chanson "Merci patron", on pourra chanter "Merci le chien" et "Merci madame Ourse" car sans le chien pour se coucher sur la tombe et sans l'ourse pour dégager un des corps, jamais la police ne les aurait trouvé.

D'ailleurs, c'est bien simple, personne ne les cherchait, ces cadavres !

Maintenant qu'on a mis la main dessus – pour ne pas dire la patte couverte de griffes – va falloir enquêter et c'est là que les Romains s'empoignèrent car zéro piste, zéro identité et zéro idée sur le pourquoi du comment ils se sont retrouvés enterrés là, au sommet de la montagne.

Sean, de son côté, mène l'enquête pour retrouver les deux mouches volée au club de pêcheurs du coin. Non, non, elles ont de la valeur, ces deux mouches volées ! Sentimentale et vu leur prix d'achat et celui qu'on pourrait en retirer en les revendant, ce n'est pas rien.

Ce que j'aime, dans les enquêtes de Sean Stranahan, c'est qu'il y va tranquille et que l'auteur en profite pour animer d'autres personnages que lui tout en se centrant sur Sean et sa vie compliquée et le fait qu'il s'attire toujours des emmerdes, qui, vous le savez sans doute, volent toujours en escadrille !

On a beau ne rien y connaître en pêche à la mouche, on apprécie toujours accompagner Sean sur une rivière pour le regarder y tremper sa mouche (n'y voyez rien de sexuel, hein) pendant qu'il fait le vide dans son cerveau.

Sans jamais appesantir le récit, ces parties de pêche sont toujours agréables à lire et l'entièreté du roman se déguste avec un petit sourire aux coin des lèvres tant il est parsemé de fraîcheur, de mystères et de personnages hors-norme et attachants.

Dans le Montana, les gens ne se comportent pas comme ailleurs et l'auteur a su rendre cette atmosphère de camaraderie dans son récit, donnant l'impression à son lecteur de retrouver une bande de vieux copains.

Il a beau ne pas en avoir l'air ainsi, mais Sean Stranahan est un bon enquêteur : tenace, calme, sans se presser, donnant l'air de ne pas en avoir l'air et en plus, il a une sacrée paire de cojones parce que ce qu'il a fait, peu en aurait eu le courage !

Dans ce deuxième tome, l'auteur continue d'étoffer ses personnages, dont Sean et poursuit ses belles descriptions du Montana et de ses rivières gorgées de truites en tout genre qui vous donnerait envie d'aller y lancer de la soie et de faire trempette à votre mouche, même si vous n'aimez pas la pêche.

Et puis, cette histoire de cadavres n'est pas du genre que l'on croise dans tous les romans policiers, ce qui ajoute du piment à l'histoire.

Une enquête qui va au rythme pépère, sans pour autant que l'on se mette à bâiller d'ennui (que du contraire), des personnages attachants, presque des copains, des personnages étoffés, avec leurs petites faiblesses, leurs petites blessures (mais pas de folie), leurs petites histoires réalistes comme il pourrait nous en arriver, le tout sur le thon, heu, un ton réjouissant qui donne envie de frétiller comme une truite !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Normalement j'adore les nature writing, surtout avec des enquêtes mais là je dois dire que je me suis ennuyée ! La pêche c'est clairement pas mon truc et je ne trouve pas toutes ces histoire de mouches très passionnantes. Clairement je me fichais de savoir qui avait pu voler les mouches et qui avait tué les deux hommes sur la montagne. Donc à partir de là, c'était mal parti ! Je ne suis jamais entrée dans le récit, je n'ai pas trouvé les personnages attachants . J'en suis un peu désolée parce que je n'ai rien à reprocher au style d'écriture et je suis sûre que ce roman plaira à beaucoup de personne, les critiques sur le site le montrent d'ailleurs, mais pas à moi ! Peut-être pas le bon moment pour le lire !
Challenge Mauvais genres 2021
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
La Protection de la faune sauvage dit qu'une femelle grizzly avec deux oursons a été signalée en haut de la Trail Fork. Je veux que tu me rejoignes avant la nuit. Fais-moi un rapport toutes les trente minutes. Tu as apporté du spray au poivre ?
- Toujours.
- Garde le doigt sur le déclencheur.
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Ce pitoyable sac d'os était un pêcheur à la mouche plutôt bon autrefois. Il s'est mis à caresser la bouteille comme un véritable habitant du Montana. Son urine doit avoir une teneur en alcool de cinquante pour cent. S'il pisse sur votre feu de camp, toute la forêt s'embrase.
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Winston grimpa sur le siège à l’avant du cadre de rames, pivota pour faire face à Stranahan. Il sourit.
— Et si on arrêtait pour la matinée, qu’en pensez-vous ? On a vu le soleil se lever au-dessus des montagnes, piqué quelques poissons. Reposons-nous, mangeons des travers de porc et buvons un peu de cette bière Moose Drool dont vous avez parlé.
Contrairement à la plupart des clients, qui s’attendaient à ce que le guide fournisse le repas, Winston avait fait savoir à Stranahan qu’il apporterait les vivres, ainsi qu’il désignait son coleslaw fait maison, ses travers de porc et ses œufs à la diable aux épices cajuns.
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Il apparaîtrait plus tard à Stranahan que Libby, dans le Montana, était la ville des "plus jamais". Camionnettes bayant aux corneilles dont les capots ne se refermeraient plus jamais. Maisons aux ouvertures condamnées dont les portes ne s'ouvriraient plus jamais. Bateaux qui ne verraient plus jamais l'eau, rouillant sur des remorques dont les pneus ne rouleraient plus jamais. A une époque, on parlait de Libby comme d'un petit coin de paradis, (...).
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Comme la plupart des transplantés du Montana, il avait découvert que, si un boulot était suffisant pour manger, deux autres étaient nécessaires pour payer le loyer et remplir le réservoir de son 4x4, un Toyota FJ40 Land Cruiser de 1976, une antiquité en forme de boîte aussi peu discrète, même sur les petites routes du Montana, qu’un rhinocéros dans un enclos de pur-sang. Ayant autrefois occupé un poste d’enquêteur au sein du cabinet d’avocats de son grand-père à Boston et ayant par la suite joué au limier à son compte, Stranahan avait décroché quelques petits boulots dans le Montana, travaillant illégalement avec une licence périmée d’enquêteur privé du Massachusetts. C’est ce qui lui avait causé des ennuis l’été précédent. En comparaison, peindre des aquarelles pour une clientèle de pêcheurs et accompagner de braves types sur des rivières de premier choix comme la Madison était plutôt sûr, malgré son lot d’imprévus.
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