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5eme enquête pour Mma Ramotswe et c'est toujours avec autant de plaisir que je savoure ses aventures professionnelles mais aussi sa vie personnelle.

Niveau investigation, j'ai trouvé celle-ci intéressante et prenante même si elle figure en second plan. Une femme riche confie à l'agence de détective d'enquêter sur quatre prétendants au mariage. Sont-ils sérieux ou en veuillent-ils à son argent ? Mma Ramotswe est bien décidée à les faire avouer.

Niveau personnage Mma Ramotswe est toujours aussi attachante et sur tous les fronts : elle fait tourner l'agence, épaule son fiancé du mieux qu'elle peut et puis s'occupe des enfants. Elle est drôle et touchante. J.L.B Matekoni est toujours aussi indécis et je suis contente du dénouement ou enfin il arrive à prendre une décision. Mma Makutsi reste un de mes personnages favoris, elle est déterminée et son courage et envie de réussir lui donne des ailes.

L'écriture est toujours aussi plaisante, les dictons authentiques, les répliques à mourir de rire et comme les quatre tomes précédents, celui-ci est une petite bulle de bonheur.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Et voilà...5e tome des aventures de Mma Ramotswe, et je l'ai parcouru en diagonale, simplement pour connaitre l'avancée des petites enquêtes et des personnages.

Je me doutais que cela risquais d'arriver, cette lassitude, pourtant j'ai quand même voulu lire plusieurs de ces histoires d'affilés...

Les aspects qui pouvaient paraître un peu agaçant dans les précédentes aventures, se font d'avantage sentir, et le personnage de Mma Potokwane, la directrice de l'orphelinat m'a particulièrement énervée.

C'est un tome qui fait la part belle aux manipulations des femmes envers les hommes. Et franchement, je n'ai pas apprécié.

Je vais donc peut-être faire une pause...
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La vie suit son cours dans ce doux pays qu'est le Botswana.
Mma Ramotswe doit, cette fois ci, enquêter sur la moralité de quatre maris potentiels pour une riche dame de Gaborone : Mma Holonga.
Quant à Mma Makutsi, elle doit surmonter la mort de son frère qu'elle a toujours soutenue malgré son peu de moyens. Vu la description de la maladie, ce dernier semble être décédé du sida, maladie très importante au Botswana (j'ai effectué quelques recherches) nous avons une légère idée de comment finissent les personnes pauvres n'ayant pas de grands moyens pour se soigner. La description est poignante mais tout en pudeur et discrétion.
Mais tout n'est pas sombre dans sa vie. Grâce à sa promotion non seulement comme assistante détective et employée du garage de Mr JLB Matekoni ainsi qu'aux cours de secrétariat pour hommes qu'elle a commencé à proposer, ses revenus ont augmentés, ce qui lui permet d'aider un peu mieux sa famille, mais aussi d'améliorer un sa vie en louant un appartement possédant de meilleures conditions, dans un meilleur quartier : un robinet d'eau rien que pour elle ! Cela nous amène, moi en tout cas, à réfléchir à quel point nous sommes des privilégiés !
Nous avons, encore une fois une description du Botswana et de la manière de vivre de ses habitants, certains s'accrochant aux vieilles traditions tandis que d'autres cherchent à tout prix à adopter la culture occidentale perdant peut être dans ce processus une partie de leur âme…
Encore un roman calme et doux qui nous emmène très loin en Afrique avec tout de même quelques petites pointes d'humour…
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Deuxième tome que je lis des aventures de Mma Ramotswe et j'aime toujours autant ce personnage et l'ambiance de la série.
Dans ce tome, les chapitres s'écoulent tranquillement tel un petit ruisseau, pas de grande tension, de grande enquête mais des personnages attachants, des situations drôles et des petits moments de vie tout en simplicité.
Mma Ramotswe est fiancée depuis plusieurs mois, mais son fiancé tarde à lui passer la bague au doigt, le doute commencerait-il à poindre le bout de son nez ? C'est un vrai régal de suivre les pensées de Mma Ramotswe, ses réflexions philosophiques, ses déclarations d'amour au Botswana et surtout de lire ses grands moments d'espièglerie ! Un très bon tome !
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Avez-vous des nouvelles de Mma Ramotswe, la directrice de l'Agence n°1 des Dames Détectives, à Gaborone, Botswana ?

La vie comme elle va, le roman d'Alexander McCall Smith, nous permet de reprendre contact avec nos personnages favoris, Mma Ramotswe, son fiancé le garagiste J.L.B. Matekoni, son assistante aux grosses lunettes Mma Makutsi.
Les enquêtes se succèdent à l'Agence. Mma Ramotswe doit conseiller une importante femme d'affaires, Mma Holonga, qui dirige une chaîne de salons de coiffures. de ses quatre prétendants, quel est le plus honnête ?
La vie du timide et calme J.L.B. Matekoni est un enfer : on l'a convaincu de sauter en parachute afin de récolter des fonds pour la maison des orphelins, une oeuvre de charité, et la seule idée de ce saut le rend mort de peur. Il doit aussi affronter son concurrent, le directeur du garage First Class Motors. Comment lui faire comprendre que ses réparations défectueuses mettent en danger la vie de ses clients ?
Bien sûr, Mma Ramotswe va résoudre l'enquête avec le brio qu'on lui connaît.
De tous les personnages de la vie comme elle va, c'est Mma Potokwane, la directrice de la maison des orphelins, qui tient cette fois le rôle principal. Grâce à sa forte personnalité, à ses talents d'organisatrice, elle va permettre à M.J.L.B. Matekoni de retrouver Mma Ramotswe au cours d'une très grande fête, pendant laquelle son apprenti sautera en parachute à sa place. Nos deux héros, quant à eux, s'apprêtent eux aussi à faire un grand saut.... et sans qu'ils le sachent, la fête va bientôt sceller leur avenir commun.
Dans La Vie comme elle va, l'Afrique traditionnelle du Botswana et de la savane sert de décor à une histoire simple. L'Afrique, ses couleurs, ses odeurs, le désert, les Africains et leur culture apportent leur éclairage si particulier aux romains d'Alexander McCall Smith. Une fois de plus la magie opère.
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La vie comme elle va...tranquillement...et les problèmes se résolvent les uns après les autres...A quoi cela servirait-il de vouloir aller plus vite ?
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Le meilleur de la série pour l'instant ! Les personnages sont maintenant bien installés dans leur vie : Mma Ramotswe, « de constitution traditionnelle » (c'est-à-dire un peu forte…), mène son agence de détective avec brio, J.L.B. Matekoni, son fiancé, gère tant bien que mal ses relations avec les femmes à forte tête qui l'entourent (Mma Ramotswe, Mma Potokwane la directrice de l'orphelinat), et Mma Makutsi, assistante-détective, peut enfin déménager dans un logement décent grâce au salaire complémentaire qu'elle reçoit en tant que directrice de la 1ère école de dactylographie pour homme du Botswana. Les situations qu'ils vivent sont prétextes à nous donner de véritables leçons de morale : elles leur permettent de méditer sur le sens de la vie, la valeur des choses, des gens, avec beaucoup de sagesse, d'humilité et d'humanité, par petites touches, l'air de rien, sans la suffisance qui accompagne souvent les « donneurs de leçons ». Quand on termine ce livre, on a envie d'aller découvrir l'Afrique, cette terre où tout à l'air si simple, si logique, si humain…
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L'auteur a créé un personnage sympathique que l'on a plaisir à retrouver mais il faut veiller à ne pas lasser le lecteur avec un style qui ne change pas. Néanmoins, même si on la sensation de «déjà vu », cela reste agréable à lire.
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Avant d'être bibliothécaire, j'ai été libraire, et avant ça encore, bibliothécaire. Si je vous dis ceci, ce n'est pas uniquement pour me péter les bretelles – mais quel super-héros qui s'est autoproclamé comme tel ne le fait pas, hein, dites ? - ni entretenir le gonflement de mes chevilles sous prétexte que sans ledit gonflement, mes chaussettes finiraient par retomber sur mon pied, mollassonnes et pathétiques. Non, si je vous le dis, vous pensez bien que cela a, aussi, un rapport avec le livre dont je vais parler aujourd'hui, à savoir La Vie comme elle va, 5ème tome des aventures de Mma Ramotswe signé Alexander McCall Smith.

Donc, si vous suivez toujours, après avoir été bibliothécaire et avant de le redevenir, j'ai été libraire. Dans un café-librairie. Anglais. En France. Un magnifique endroit, avec un plafond en pierres voûtées, ce genre de lieu où il fait bon lire en buvant un café, un thé – je ne faisais pas la bière -, ou un smoothie que je mettais huit plombes à préparer. En tant que préparateur de jus de fruits, je n'étais pas très doué. Ni en tant que libraire d'ailleurs. Mais à cette occasion, j'ai tout de même connu de beaux moments. Comme l'organisation de concerts de musique ou la mise en place d'un club de lecture. C'est à travers l'un de ces derniers que j'ai fait la connaissance de Mma Ramotswe, première femme détective du Botswana. Il y avait eu une dizaine de personnes pour venir parler des Larmes de la girafe, dont certaines (les personnes , pas les larmes) avaient vécu dans ce pays d'Afrique. Elles n'avaient bien sûr pas manqué de faire le parallèle entre la fiction avec la réalité. Deux aspects qui ne manquaient pas de points de concordance.

On ne peut pas lire les aventures de Mma Ramotswe sans avoir envie à un moment ou un autre de se rendre au Botswana.

« En Afrique, on était bavard, on s'interpellait d'un côté de la rue à l'autre ou à travers une étendue de savane, et peu importait si les passants entendaient. Des conversations entières pouvaient ainsi se tenir alors que l'on continuait à avancer chacun dans sa direction, parlant jusqu'à ce que les voix deviennent trop faibles ou trop lointaines pour être intelligibles, jusqu'à ce que les mots soient happés par le ciel. »

Alors bien sûr, le roman est traité sur le mode de la comédie, voire même de la fable ou du conte, l'approche pouvant même paraître un peu naïve par moments, mais la réalité, les préoccupations, les interrogations sur le devenir de ce pays, sur la perte des traditions, sur une modernité galopante et étouffante sont bel et bien là d'un opus à l'autre.

« le Botswana avait été un pays à part et il le restait, mais il l'était davantage du temps où chacun, ou presque, respectait les anciens usages. le monde moderne était égoïste et peuplé d'individus indifférents et mal élevés. »

Pour autant on n'éprouve jamais une quelconque impression de redite entre chaque aventure, et le texte ne connaît jamais de perte de vitesse. Pour la simple raison qu'il n'y en a pas, de vitesse. La vitesse, ici, elle n'a pas sa place. Il est même étonnant de voir qu'à l'heure où pas mal d'intrigues policières vont à cent à l'heure, carburent aux rebondissements, Mma Ramotswe trouve quant à elle son rythme de croisière dans un certain éloge de la lenteur et de la contemplation. Avec brio.

« Observer les gens et se demander ce qu'ils faisaient constituait un passe-temps traditionnel au Botswana. La nouvelle mode, qui voulait que l'on se montrât indifférent aux autres, semblait difficilement acceptable. Regarder les gens n'était-il pas un signe que l'on s'y intéressait, que l'on refusait de les traiter comme de parfaits étrangers. »

L'enquête ici est inexistante. On pourrait le regretter. Là encore, il n'en est rien. L'impact... non pas l'impact, le mot est trop fort, trop percutant... disons alors l'enthousiasme dans La Vie comme elle va, provient encore et toujours des personnages. Ils sont si marqués et si authentiques qu'il se rappellent à nous avec une facilité déconcertante, quand bien même on les a perdus de vue depuis longtemps. Cependant, cette fois-ci, l'enthousiasme vient aussi des rapports hommes / femmes qui sont dépeints.

« Nous savons toutes que ce sont les femmes qui prennent les décisions, mais nous devons donner aux hommes l'impression que ces décisions sont les leurs. Il s'agit d'un acte de charité de notre part. »

Ah ça, vous pouvez prendre n'importe quel homme de cette histoire, aucun n'a le beau rôle : perfide, sournois, calculateur, timoré, obsédé, vénal... Dis comme ça, ça fait très caricatural, mais c'est traité d'une telle manière que c'est en réalité très drôle.

Je le disais, l'envie de découvrir le Botswana est là. Mais je me connais, une fois sur place je serai sans cesse à l'affût de LA camionnette blanche de Mma Ramotswe. C'est dur parfois de faire la distinction entre la fiction et la réalité d'autant qu'on peut se poser la question de savoir si elle existe vraiment, hein... mais je ne vais pas ouvrir ce débat là, j'ai un bain de bouquins à prendre.

Pas facile d'être un super-héros des livres, moi j'vous l'dis...
Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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très divertissant, plus par la description détaillée de la vie au Bostwana que par les enquêtes de Mme Ramostswe, au fur et à mesure de la lecture, on se voit déambuler au milieu de ces personnes toutes plus attachantes les unes que les autres, on imagine le garage de Mr.J.L.B. Matekoni et ses 2 apprentis, la tête dans les nuages et pensant à épater les filles, et les personnages bien-pensants que sont Mme Potokane ( s'occupe d'une maison pour orphelins) et Mr.Bobologo (maison pour jeunes filles prostituées). c'est très plaisant
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