Le club des philosophes amateurs

Roman abandonné au bout de 80 pages.
L'héroïne est une femme qui ne fait rien de sa journée, si ce n'est juger les autres et surveiller son employée de maison, ah si, de temps en temps, elle se prend pour une philosophe et nous sort deux ou trois phrases banales qu'elle pense profondes.
Comme elle a été témoin du décès d'une jeune homme, elle met son nez dans la vie de ce garçon, alors qu'une enquête de police est déjà en cours. Mais tout est lent, long, sans intérêt, je me suis forcée à aller jusqu'à la page 80 et j'ai arrêté car j'ai beaucoup d'autres livres sûrement plus palpitants qui m'attendent.

Gros flop pour ma part...

Je m'attendais à une enquête digne de ce nom...je cherche toujours l'enquête ! Elle démarre au bout de 150 pages...Côté philosophie je suis bien servie mais je n'ai pas du tout aimé la manière de l'aborder... La narratrice parle avec quelqu'un, son interlocuteur dit une phrase et là on a le droit à 2 pages de philosophie...il lui dit une autre phrase et bim 2 pages de philosophie. Il y a un côté mécanique que je n'ai pas du tout aimé.

Puis parlons de la narratrice...insupportable ! On dirait une donneuse de leçon ! Elle paraît froide. En fait, tout paraît froid et distant dans ce roman, les personnages entre eux, la position du lecteur...

Bref, je l'ai lu et il est maintenant enfermé dans une boîte à chaussures le temps que je sache quoi en faire.
Lien : https://www.labullederealita..

Pour un retour au polar et l'envie d'un petit moment de détente, c'est raté. Pourtant le titre, la 4ème de couverture étaient tentants!!
En réalité, point d'intrigue haletante, en guise de cercle des philosophe, les réflexions de la rédactrice en chef Miss Isabel Dalhousie.
La 4ème de couverture nous dit "ce qu'elle découvre dans cette ville de bourgeoisie et tranquille n'est pas joli : avidité, corruption, haine et jalousie"
N'y voyez rien d'une sorte de Miss Marple dans son petit village!!!! Cette dernière, même depuis son fauteuil est beaucoup plus active!!!
Certes dès les 5 premières pages nous accident à la mort d'un jeune homme qui tombe depuis le balcon d'un théâtre.... meurtre, suicide ou accident..... après une petite centaine de page nous "découvrons" qu'il ne peut s'agir d'un suicide ni d'un accident!!!! On avance!!
Malgré les petites digressions du coté de Kant sur sa théorie d'un prétendu droit de mentir par humanité vu comme la fin de toutes choses, pas de quoi avoir mal aux neurones.
Seul petit point de divertissement, la nièce Cat de notre enquêtrice et ses histoires amoureuses.
J'allais oublier : il s'agissait de la première apparition de cette enquêtrice... à vous de voir.... Entre un classique Agatha Christie et une nouvelle enquête d'Isabel Dalhousie, j'ai choisi!!

Le titre m'intéressait, le livre m'a profondément ennuyée. L'intrigue, en quelques mots, est la suivante:
Isabel est entre deux âges, elle vit entre une gouvernante revêche et une nièce qui multiplie les déceptions amoureuses, elle dirige une revue de philosophie et passe son temps entre les concerts , les expositions, les magasins. Un soir , elle se rend à un concert, et un jeune homme tombe du balcon sous ses yeux et meurt sur le coup.
Choquée par cet événement, elle essaie d'en savoir davantage sur la victime, et se lance dans une enquête assez poussive auprès de ses colocataires, de ses collègues. Entre deux investigations, les déboires de sa nièce et les récriminations de sa domestique servent d'interludes.
Bref, c'est ennuyeux comme la pluie, on devine dès le début qui est le meurtrier , et le tout s'assaisonne de pages dédiées à l'édification du lecteur, caricaturant la pensée des grands philosophes qui guident les réflexions de l'héroïne.
L'idée platonicienne d'un roman policier actuel, en somme. le néant sans l'être.

Je me faisais une joie de découvrir cette nouvelle série policière se déroulant en Ecosse. En bon lecteur de romans policiers, on associe forcément cette contrée aux plus grands détectives comme Sherlock Holmes.

Pourtant quelle déception. Je dois dire que les développement philosophiques moralisants de l'héroîne ne m'ont en rien passionné. C'est au contraire très verbeux et cela n'apporte rien à l'intrigue. Cette dernière est par ailleurs extrêmement light, pour ne pas dire inexistante.
C'est donc au final une grande déception. J'en profite pour me faire critique des critiques. quand sur la quatrième de couverture, une critique littéraire nous annonce un humour anglais irrésistible, on se demande si elle a lu le livre. de trace d'humour il n'y en a pas, mais ce doit être une obligation face à un auteur anglo-saxon de souligner son humour...

Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce livre, dommage. Je ne l'ai pas terminé. Pourtant tous les ingrédients étaient réunis pour me plaire, un mort, une enquêtrice philosophe...mais la mayonnaise n'a pas pris. trop de longueurs et trop de philo sur tous les sujets présents dans le livre, ce qui fait que le roman est devenu très très lourd..