D'emblée, on entre dans le vif du sujet car l'action du roman commence au théâtre, où un corps est jeté du balcon du "paradis", dernier étage de la salle de concert. Puis Isabel Dalhousie, notre héroïne, décide d'enquêter sur cette mort étrange et subite. Ensuite, c'est long... long... long... très long car on se perd dans les réflexions et pensées et les questionnements moraux d'Isabel Dalhousie.
Une action ou un dialogue commence dans un chapitre, les protagonistes se séparent et le même dialogue ou la même action se poursuit en flash back dans le chapitre suivant, non sans être, entre temps, passé par diverses considérations philosophiques accessibles au lecteur, certes, mais longues à digérer et totalement à coté du sujet. Réflexions de l'héroïne, elle même rédactrice en chef d'une revue, réflexions de Grace, son employée de maison, et de Cat, sa nièce et d'untel, et d'un autre etc...
J'ai souffert... J'ai même sauté quelques passages qui n'avaient rien à voir avec la scène en question et n'apportaient absolument rien à l'enquête, car on s'égare dans la vie des proches d'Isabel... C'était bavarder pour bavarder, soporifique à souhait, je me suis ennuyée et pourtant ce roman est intelligent, sans compter qu'il fleure bon le thé bien chaud et les cookies au beurre.
Outre la plume agréable à lire (malgré quelques coquilles mal corrigées) les personnages sont sympathiques, mais l'enquête quasi inexistante. Beaucoup de charme se dégage pourtant de ce récit, car nous somme en Ecosse, à Edimbourg, un cadre enchanteur, cela a suffit pour retenir mon attention, mais au final, après le "dénouement", mon impression est "tout ça pour ça"...
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