Le club des philosophes amateurs

Édimbourg, Écosse. Isabel Dalhousie se trouve à l'Usher Hall pour assister à un concert de l'Orchestre symphonique de Reykjavik lorsqu'elle est malencontreusement témoin de la mort tragique d'un jeune homme qui chute du deuxième balcon. Investie de la pensée qu'elle a été la dernière personne qu'il ait vue de son vivant, elle se fait un devoir moral d'éclaircir la cause de son décès… lorsqu'elle n'est pas occupée à sélectionner des articles pour la Revue d'éthique appliquée qu'elle dirige ou à se mêler de la vie de Cat, sa nièce… Introduisant la série, le Club des philosophes amateurs (The Sunday Philosophy Club dans son titre original) n'a de club que le nom - il semble qu'il soit difficile de réunir des gens le dimanche -, et les considérations morales sur lesquelles réfléchit Isabel s'avèrent souvent peu originales; même elle s'ennuie en lisant les articles qu'elle reçoit. Bien que le roman ne soit pas dénué de charme et d'humour, en particulier avec le personnage de Grace, l'employée de maison d'Isabel au franc parlé, j'ai pensé l'abandonner tant je n'avais souvent pas envie de m'y replonger. En somme, un roman qui n'est pas sans qualités, mais qui me laisse dubitative quant au fait de poursuivre plus avant avec cette série.

Pas un coup de coeur mais un bon moment de lecture!!!

Ecosse, Edimbourg. Isabel Dalhousie, la quarantaine, divorcée, philosophe fortunée, travaille dans sa grande maison victorienne à recevoir et sélectionner les articles dignes de paraître dans sa "Revue d'éthique appliquée". Elle est également présidente du club des philosophes amateurs d'Édimbourg. Ayant été témoin de la mort d'un jeune homme tombé devant ses yeux un soir à l'opéra, elle décide de comprendre ce qui s'est passé, elle ne croit guère à la thèse du suicide ou de l'accident mais se persuade que le jeune a été assassiné.
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J'ai peur de ne pouvoir traduire à quel point ce livre est tout simplement génial. Bien écrit, abordant des thèmes sérieux avec suffisamment de finesse pour ne pas être moralisateur. Sous couvert d'une enquête autour d'une mort inexpliquée et inexplicable, il est en fait question de pouvoir, de morale, ou est le bien et le mal ? Il est aussi question d'amour ; doit-on se contenter d'éprouver une simple attirance ou chercher quelqu'un avec qui partager des idées plus profondes ? Doit-on mentir à ceux qu'on aime pour les protéger ? Isabel est une fille somme toute sympathique, voilà qui donne envie d'en savoir plus des histoires que lui a concocté l'auteur.

Premier volet des aventures d'Isabel Dalhousie, le « Club des Philosophes Amateurs » n'est pas forcément ce à quoi je m'attendais. Ce roman se présente comme un cosy mystery et pourtant la place accordée à l'enquête est infime, comparée à celle accordée aux questionnements philosophiques de l'héroïne. Ce qui fait l'intérêt de ce livre ce sont les digressions d'Isabel Dalhousie, ses réflexions permanentes sur les attitudes et comportements humains. C'est essentiellement ses connaissances et ses analyses qui jouent un rôle déterminant dans la résolution des énigmes présentées. Bien entendu, la vérité est dévoilée tout à la fin mais là encore, elle ne constitue pas l'élément le plus important de cette conclusion. J'ai trouvé cette histoire un peu statique, cela manque un peu d'action et surtout les personnages ne sont parfois pas assez approfondis. Peut être ce roman constitue-t-il uniquement la mise en place de l'univers d'Isabel Dalhousie. Je pense nécessaire d'en lire un deuxième pour découvrir tout ce que ces enquêtes peuvent avoir à apporter.. Pour le moment, mon avis reste assez mitigé
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Plaisant à lire, bien que je n'ai toujours pas compris pourquoi l'intitulé du livre.

Je me suis par moment ennuyée, trop de descriptions dans des phrases à rallonge. L'auteur semble partir dans des réflexions dont lui seul en comprend le sens.

Bien que l'auteur soit écossais, j'ai bien aimé retrouver ce ton narratif si cher aux anglais, ce flegme et ce pragmatisme semblables aux écrits d'Agatha Christie ou plus récemment de M.C. Beaton ( Agatha Raisin)

Moi qui suis fan de polar et donc d'enquête policière, je n'ai pas aimé retrouver en intrigue secondaire l'enquête, ou tout du moins, la recherche du coupable.

Il est surtout question des états d'âme d'Isabel, l'héroïne et de tout ce qui gravite autour d'elle.


Avis mitigé.

Alexander Mc Call Smith est un auteur assez prolifique qui a notamment à son actif plusieurs séries policières dont deux que je souhaite découvrir: "Les enquêtes de Mma Ramotswe" et la saga mettant en scène Isabel Dalhousie. Toutes deux comptent un certain nombre de tomes. Je connaissais Mma Ramotswe pour avoir lu quelqu'unes de ses aventures dans un passé fort fort lointain. Je découvre totalement celles d'Isabel.

Lors d'un concert, Isabel Dalhousie assiste à la chute d'un jeune homme d'un des balcons supérieurs. Sa curiosité la pousse à comprendre cette chute, cette femme divorcée, se pose beaucoup de questions sur les moeurs de ces contemporains. Entre sa nièce et amie, Cat, dont elle n'apprécie que très peu le nouveau petit ami; sa femme de ménage grande bavarde devant l'éternel et ses soucis personnels, m'enquêtrice en herbe a du pain sur la planche.

Isabel Dalhousie est une quinquagénaire divorcée vivant à Edimbourg, dans une belle et grande maison. Rédactrice en chef d'une revue philosophique dont elle corrige les article, elle anime également un club de philosophes amateurs, qui peine à trouver un moment pour se réunir. Ce personnage principal est plus qu'intéressant et très contemporain. Isabel D. se disperse un peu mais le lecteur la suit avec plaisir et curiosité.

Même si l'enquête n'est qu'une sorte de prétexte pour mettre en place le décor, l'auteur émaille son récit de réflexions philosophique sur la vie, les décisions que l'on prend. Alexander McCall Smith mêle la philosophie - que tout un chacun perçoit souvent comme un art intellectuel, bien assis au calme - au quotidien et la rend accessible à tous, en quelque sorte. Par exemple, dans cet opus, il fait entre autres thèmes référence à la nécessité de dire la vérité, ou pas...

Les personnages secondaires, et probablement récurrents sont attachants, notamment Cat, la nièce de notre enquêtrice. Cette dernière n'apprécie que très peu le nouvel ami et cela donne lieu à des dialogues assez piquants. Petite remarque, le club des philosophes amateurs ne se réunit à aucun moment de l'histoire, donc le titre est un peu déroutant. Un manque d'inspiration peut-être? (...)
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Une enquête policière qui ne vaut pas un pet mais parsemée de petites pensées philosophiques dont je suis particulièrement friand. Cela change en tout cas des autres policiers classiques.
Je continuerai la série en espérant qu'elle aille en s'améliorant.

IPremière enquête d'une longue série, le Club des philosophes amateurs met en scène Isabel Dalhousie, la quarantaine, célibataire, directrice de la « Revue d'éthique appliquée » et… détective amateur.
Un soir, alors qu'elle est à l'Opéra, au premier balcon, elle assiste au moment de partir à la chute mortelle d'un jeune homme. Intriguée, elle se précipite à l'étage. Mais que compte-t-elle y trouver ? Les questions commencent alors à jaillir comme une fusée.
Pourquoi un jeune homme sauterait-il d'un balcon d'Opéra ?
Un accident ? Pourtant le balcon est muni d'une rambarde surmontée d'un rail en cuivre…
NON, pour Isabel quelqu'un l'a forcément poussé car « les gens qui se suicident ne tombent pas la tête en bas. Ils sautent les pieds devant » comme elle le fait judicieusement remarquer à Cat, sa nièce et confidente. Curieuse et perturbée par cet « accident », Isabel va glaner des informations dans l'environnement du jeune homme sans se douter un seul instant qu'elle pourrait être elle-même en danger …
Alexander McCall Smith, né au Zimbabwe, d'origine écossaise, est surtout connu en tant qu'écrivain pour avoir créé la première femme détective du Botswana « Mma Ramotswe » ainsi que pour sa série des Chroniques d'Édimbourg. .
Mon avis personnel sur cette lecture : il s'agit d'un roman policier assez peu original ... le personnage de la détective est fort bien décrit mais l'histoire en soi n'a rien d'exceptionnel ... C'est une histoire assez agréable à lire mais qui me convainc peu ... Il faut dire que les polars et moi c'est deux ....

Merci à netgalley pour le pret de ce roman ...

Le talent d'Alexander McCall Smith est bien plus efficace pour décrire l'atmosphère du Botswana que celle de l'Ecosse... Dommage qu'il ait voulu utiliser le même style d'écriture car la lenteur qui sied si bien à l'Afrique et à Mma Ramotswe perd ici tout son charme. On s'ennuie, on a du mal à entrer dans l'histoire et on ne s'attache pas vraiment au personnage principal, cette jeune-femme riche, solitaire, intelligente et perspicace, mais tellement froide... Qu'il n'y ait pas d'intrigue policière, ou alors vraiment symbolique, pourquoi pas, mais il faudrait quand même qu'il y ait autre chose ! Et puis, pourquoi annoncer un club des philosophes s'il n'existe pas ? Quel dommage que nous n'assistions à aucune de leur réunion : on aurait aimé les entendre échanger des points de vue, débattre philosophiquement et argumenter avec passion, mais non, rien de tout cela...
Grosse déception

Je me faisais une joie d'aborder cette nouvelle série écrite par l'auteur des aventures de Mme Ramotswe de l'agence n°1 des dames détectives au Botswana, dont je suis une grande fan. J'en attendais certainement trop puisque j'ai été déçue ! Même si l'histoire est agréable à lire et les personnages certainement attachants, je n'ai pas retrouvé l'atmosphère nonchalante de ma série culte. J'attends donc la lecture du 2nd volet de cette nouvelle série pour voir si j'arrive à sortir du Botswana pour rentrer de plein pied en Ecosse, lieu des aventures de Mme Dalhousie.