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sur 382 notes
Stranger Mistral Gagnant Things

"Si tu dois découvrir un jour Robert McCammon, commence par Zephyr, Alabama" m'avait on dit.

Mon premier de lui c'était Swan Song et c'est vrai, quitte à choisir, Il faut commencer avec Zephyr. Non pas que Swan Song soit mauvais, bien au contraire, j'ai beaucoup apprécié cette lecture (surtout le premier tome), mais à y réfléchir il y a dans cette épopée apocalyptique cette grande morale qu'aime tellement Stéphane Roi qui saupoudre le tout et me gonfle prodigieusement. Zephyr c'est autre chose. C'est la frontière entre les étés infinis de l'enfance, déjà fissurés par les saloperies de la vie, et la lumière crue et chaude de l'âge adulte. C'est raconter ses premières années avec une part infime de croyance et de fantastique pour rendre le tout dangereux et tragique (même si je pense qu'il n'y a pas vraiment de fantastique dans ce roman, juste l'allégorie de l'imagination et des jeux de l'enfance ). C'est une autre maturité de l'écrivain qui sort de son cocon pour conter à sa manière son enfance dorée.

Zephyr, Alabama n'est pas l'histoire d'un petit bonhomme que s'apelorio Zéphyr comme je le pensais naïvement avant d'avoir l'ouvrage entre les mains, mais celle de Cory. Cory il a quelques copains, pas beaucoup, 3 ou 4 max, mais des vrais de vrais. Avec qui passer les temps libres ensemble et les grandes vacances surtout. Cory a 12 ans et est témoin d'un étrange accident. Un événement qui va définitivement commencer à coudre par dessus son enfance des broderies pas très classes de ce que grandir lui réserve. On assiste alors aux escapades joueuses de la bande de garçons mêlée à une enquête qui s'enlise, des catastrophes naturelles et une xénophobie latente qui s'envenime quand la météo et la dégradation du niveau de vie explosent partout.
Zephyr, Alabama se passe en 1964 mais n'a jamais été aussi actuel. On a nous aussi nos démons, nos intempéries et sales pensées qui peu à peu ecorne l'innocence de nos enfants.

(Et, cookies trempés dans le verre de lait, il y a même un personnage très secondaire qui s'appelle comme moi. J'aime toujours me lire dans les histoires des autres.)

Bref une très très bonne lecture, une envie de lire un peu plus de lui (apparemment il se l'est joué Cadfael dans une série policière, j'aimerais essayer si j'arrive à mettre la main dessus)


"J'avais été traversé par un puissant flux d'énergie. j'avais goûté à la vie. J'avais fait un premier pas, certes maladroit, mais dans une direction qui était bien à moi. Et ce sentiment d'euphorie aurait beau s'estomper au fil des jours puis se dissoudre dans le fleuve de temps, ce soir-là, ce merveilleux soir à jamais révolu, il était vivant."
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Au-delà de l'intrigue et de ses personnages, ce qui me reste en premier lieu de cette lecture, c'est une espèce de voile, de brume fantastique, une atmosphère magique éthérée et la sensation d'avoir rêvé.

Rien que cette magnifique édition signée Monsieur Toussaint Louverture est une invitation à l'enchantement, à l'envoûtement.

Nous voilà avec Cory, jeune garçon de douze ans à peine, qui vit somme toute assez paisiblement aux côtés de ses parents et de sa bande de copains. En cette année 1964, Cory va cheminer d'aventures en épreuves, grandissant sans même s'en rendre compte et se forger de ces souvenirs que l'on n'oublie jamais.

Zephyr est évidemment le lien central du livre. Une petite ville américaine comme on l'imagine avec ses terrains de baseball, son école, son église, ses barbecues, et même son concours d'orthographe. Une ville où il ne se passe pas grand chose de plus que le train-train quotidien de ses familles travailleuses, altruistes, racistes, religieuses, aimantes, violentes ou progressistes. Mais un jour, le calme apparent de Zephyr est troublé par un meurtre d'une violence inouïe.

C'est Tom, le père de Cory qui tentera en vain de secourir la pauvre victime mutilée. le traumatisme va se révéler très envahissant pour Tom, entravant ses nuits de cauchemars à répétition.

Cory est également très troublé par cet affreux incident. Il veut savoir la vérité sur cette affaire. Affaire qui sera le fil rouge de l'ouvrage qui nous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page.

Au fil des quatre saisons, nous suivons Cory et ses meilleurs copains, faisons peu à peu connaissance avec les habitants de Zephyr, leurs habitudes, leurs croyances, leur passé, leurs peurs et leurs rêves. L'immersion est totale. On se retrouve complètement absorbé par l'atmosphère singulière de cette petite ville.

Au coeur de ces années 60, bon nombre de préoccupations habitent les esprits. Ségrégation raciale, arrivée des supermarchés, guerre du Vietnam, menaces terrifiantes du Ku Klux Klan, cohabitation de la religion et du rock ‘n' roll… sans parler des accointances quelque peu magiques de certains résidents…

Le fantastique tient une place toute particulière tout au long de l'ouvrage. Une aura de magie et de mystère plane sur Zephyr et accompagne Cory au gré de ses aventures.

C'est un vrai plaisir enfantin qui se ressent en lisant ses pérégrinations. On voit Cory passer tout doucement de l'enfance à l'adolescence, affermir ses amitiés, ses convictions et son courage.

Plus de 600 pages qui passent beaucoup trop vite tant on se sent investi dans la vie de Zephyr ! C'est tout simplement passionnant !

Si vous voulez un page-turner envoûtant, émouvant, poignant et élégamment écrit, foncez !
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TOUT SIMPLEMENT MAGNIFIQUE !!!

Merci à Robert McCammon d'avoir fait surgir de son esprit une aussi belle histoire, je suis complétement séduit et admiratif part sa plume. Il m'avait déjà gâté avec l'excellent Swan Song sorti pour la première fois en français l'année dernière (un grand MERCI au passage à la maison d'Éditons Monsieur Toussaint l'Ouverture pour leur bonne pioche systématique) mais là, c'est un gros, un très gros, un gigantesque coup de coeur.

L'histoire commence au printemps de l'année 1964 à Zephyr en Alabama, Cory 12 ans, notre narrateur, est témoin d'un accident de voiture, celle-ci finit sa course folle dans les profondeurs du lac…

Le livre est découpé en quatre parties représentant les 4 saisons de l'année. Chaque partie est divisée en sous-chapitre contenant un titre évoquant le sujet à venir. Je m'attendais à lire un livre de style fantastique, alors oui il y en a mais c'est avant tout un roman initiatique, ou le jeune Cory s'interroge et nous interpelle sur les grands sujets de la vie et du petit monde qui l'entoure.

Cory est un magnifique petit garçon, plein de ressources et tellement attachant. Il nous montre le monde tel qu'un enfant de 12 ans peut en percevoir les aspects. On découvre ses amis, sa famille et les habitants de Zephyr ainsi que leurs dérives. de nombreux sujets sont abordés, le racisme (dont l'infect Ku Klux Klan présent en Alabama), l'évolution sur la façon de consommer et ses conséquences pour les habitants, le deuil et sa compréhension pour un enfant, … C'est simple chaque chapitre et comme une petite histoire, cette trame narrative est astucieuse mais attention ce n'est pas pour autant que l'histoire est dénuée de sens.

Le livre a fait naitre chez moi de nombreuses émotions, le rire, la haine, les larmes, la compassion, l'empathie et j'en oublie. Ça regorge de métaphore, c'est beau, subtil, j'aurais voulu mettre bien plus de citations mais cela aurait été des pages entiers. D'ailleurs, je tiens à souligner mon admiration pour le travail de traduction remarquable fait par Stéphane Carn.

À la fin de la première partie, je me suis dit, STOP, laisse-toi guider par Cory, c'est ton berger, laisse-le te montrer ce qu'il souhaite que tu voies, émerveille-toi de ses descriptions, de ses allégories. Il te donnera les réponses que tu attends au moment voulu… et BOOM, c'est à partir de la que mon coup de coeur est devenu incommensurable. J'ai été en totale immersion au côté de Cory. C'était incroyable et magique pour moi, j'ai rarement cette sensation d'appartenir à l'histoire et non d'être un simple spectateur. En plus, j'ai adoré le tout dernier chapitre, c'est une fin très bien pensée et magnifiquement orchestrée.

Donc un conseil, ne vous posez pas de question sur l'accident, débranchez le radar d'enquêteur de votre cerveau. Laissez-vous bercer, Cory est là pour vous accompagner. No stress ^_^

Petite information, pour ceux que j'aurais réussi à convaincre, le livre n'est plus produit en format papier actuellement. Cependant, bonne nouvelle, l'excellent maison d'Éditons Monsieur Toussaint l'Ouverture le ressort en format poche le 17 mai.

Bonne lecture à vous toutes et tous ;-)
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Au début de ce livre, se produit un évènement dramatique qui va servir de fil conducteur au récit dont le narrateur est Cory Mackleson, 12 ans. Celui-ci va nous faire partager la vie à Zéphyr, Alabama en 1964.

Il serait tentant de ranger ce livre dans les policiers mais il nous parle surtout de la sortie de l'enfance, d'un monde révolu, de la ségrégation raciale, de la société de consommation qui arrive à Zéphyr avec un supermarché qui bouleverse l'économie locale et, par là même, la vie des habitants.

On reste avec les personnages même après avoir terminé le livre, c'est une des prouesses de ce roman enchanteur. On peut prolonger la magie en écoutant "I Get Around" des Beach Boys, un OVNI musical en 1964, qui laisse Cory pantois "Comment dire ? Quel mot pouvait exprimer à la fois la jeunesse, l'espoir, la liberté, le désir, la soif d'horizons nouveaux, la fureur de vivre ? Quel mot évoquait l'amitié ? .....J'étais abasourdi, transporté. Ces voix m'arrachaient au macadam brûlant et m'emportaient dans leur essor vers des contrées inexplorées. Je n'étais jamais allé à la plage. Je n'avais jamais vu la mer ailleurs que sur les photos des magazines, à la télé ou au cinéma. Les Beach Boys. Leurs accords me vrillaient l'âme."
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J'ai voyagé. Pas seulement en Alabama, mais aussi dans le monde de l'enfance.
Ce roman, c'est un mélange d'enquête, de fantastique, et de vie quotidienne. J'ai adoré suivre les pérpéties de Cory, un jeune garçon courageux, et de son père. Dans leur petite ville se cache peut-être un meurtrier, mais aussi, des fantômes, une bête étrange, et des membres du Klu Klux Klan... Autant dire que ça promet une fameuse histoire !

Tout est bien ficelé, avec des rebondissements et de l'action, au milieu de rêves et de descriptions. C'était à la fois rempli de naïveté et de prises de conscience.

Je ne connaissais pas bien l'histoire des États-Unis et de la ségrégation dans certains états à cette époque, j'ai appris plein de choses ! Et si, par moment je trouvais l'histoire un peu lente, l'instant d'après de nouvelles aventures apparaissaient.

Pour couronner le tout, les éditions Monsieur Toussaint L'ouverture ont encore fait un travail éditorial de dingue pour cette ouvrage, offrant à une belle histoire, un bel écrin...
(Autre point qui mérite d'être noté : j'ai failli verser une petite larme...)

Des descriptions à couper le souffle, des enfants presque adolescents, des mystères étranges, et une dose d'histoire, c'est ce qui vous attend si vous vous plongez dans ses pages !
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Avant même de pénétrer dans la densité des 600 pages de Zéphyr, Alabama, il y a l'enchantement de l'objet-livre qui, grâce au beau travail des éditions Toussaint Louverture, offre un écrin de qualité au joyau qu'est le texte.

Dans ce roman, on fait la connaissance d'un garçon âgé de onze ans, Cory Mackenson. Un gamin comme il y en a tant dans l'Amérique des années soixante. Lui et ses amis m'ont parfois fait penser à ce qui lie la bande des ratés de Ça de Stephen King.
Son quotidien se trouve ébranlé lorsqu'un matin, alors qu'il accompagne son père dans sa tournée de laitier, il assiste aux embardées d'une voiture qui finit dans le lac. Son père plonge pour tenter de sauver le conducteur... qui se révèle être menotté au volant. La violence de la scène, la peur de voir son père qui ne remonte pas à la surface pendant un très long temps, l'impression d'être épié, c'est beaucoup pour un tout début de journée. Pourtant, Cory s'essaiera, tout au long des chapitres suivants, de dénouer les fils de ce mystère.

Mais il y a aussi le quotidien du garçon qui reprend ses droits. Avec l'école, les activités avec les copains, les tâches à effectuer à la maison, les comportements parfois bizarres des adultes à appréhender, ... Sans compter les éléments d'apparence fantastique dont Robert McCammon saupoudre son récit, comme le vieux Moïse, poisson monstrueux qui hante les eaux de la rivière, ou le rituel de l'envol des garçons et de leurs chiens pour marquer ledébut des vacances d'été.

En filigrane, on assiste aux évolutions sociales de ces années 1960 qui voient l'émergence des supermarchés et de la grande distribution, mettant à mal nombre de professions et habitudes commerciales antérieures. Comme la tournée du laitier... qui laisse le père de Cory sur le carreau.
Mais cette période, c'est aussi la ségrégation raciale toujours omniprésente en Alabama et dans d'autres États, malgré les luttes pour les droits civiques des populations afro-américaines. Ce sont les préjugés et le racisme si profondément ancrés qu'ils semblent inaltérables.

Zéphyr, Alabama, c'est tout cela et tellement plus. Roman de l'amitié, roman de la transition de l'enfance à l'adolescence. le ton du roman se teinte souvent d'une certaine nostalgie sans tomber pour autant dans le "c'était mieux avant". Nostalgie d'un retour sur une période de la vie par un Cory désormais adulte.
Un roman qui diffère des autres titres que j'ai pu lire de Robert McCammon. Compte tenu de son année de naissance, l'auteur a sans doute puiser dans ses souvenirs pour écrire Zéphyr, Alabama. D'où un ton plus personnel que dans des livres comme Bethany's Sin.

C'est beau, c'est prenant et il est terriblement difficile de lâcher le gros volume cartonné une fois dedans.
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"Le mystère du lac" est un titre trompeur, tout comme son résumé. Je comprends pourquoi le titre a été modifié pour la nouvelle édition. Ce n'est pas comme je le croyais, un récit d'enquête. C'est plutôt un recueil d'évènements de la vie d'un jeune garçon des années 60, dans une petite ville d'Alabama (avec quelques éléments fantastiques et horrifiques, mais ce n'est pas central dans le texte).
Comme ce n'est pas ce à quoi je m'attendais, j'ai dû faire face à une certaine frustration, qui a un peu gâché ma lecture... Cependant, après avoir accepté l'idée que je n'allais pas obtenir ce que je voulais, je me suis laissée aller dans ce roman et j'ai tout de même réussi à prendre du plaisir à lire certaines aventures de Cory. J'ai ri, j'ai été effrayée, dégoutée, attendrie et j'ai même versé une larmichette. Malgré tout, j'ai quand même eu envie parfois de laisser tomber cette lecture car j'ai trouvé que c'était un peu long.
Aurais-je plus apprécié le roman si j'avais su tout cela par avance ? Peut-être...
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Traduit de l'anglais par Stéphane Carn avec la participation de Hélène Charrier.
Editions Monsieur Toussaint Laventure

Zéphyr est une petite bourgade d'environ mille cinq cents habitants, dotée de quatre églises ( oui, c'est beaucoup ), installée à côté d'un lac très profond. Il ne se passe jamais rien dans une petite ville, mis à part quelques commérages.
Vraiment ?
Lisez ce roman et vous serez vite convaincus qu'en fait, il s'en passe des choses et même des choses inhabituelles. Oserais-je dire magiques ? Oui.
Comme ? Ben, je ne vais pas vous les révéler, lisez le livre vous dis-je.
Nous sommes en 1963. La ségrégation règne, le Ku Klux Klan terrorise, le harcèlement à l'école existe déjà. Et pourtant...
Cory Mackenson est un jeune garçon à l'imagination débordante ce qui fera peut-être de lui, un jour, un écrivain ou plutôt "un conteur". C'est du moins ce qu'il souhaite. Il est entouré d'une « bonne bande de potes », Ben, Davy et Johnny auxquels il raconte les histoires qu'il invente. Il a de bons parents à l'écoute. C'est un lecteur assidu de National Geographic, le possesseur d'un vélo super rapide nommé Rocket et il adore les Rolling Stones.
Quelle belle et tendre histoire, même si elle commence par un meurtre, où l'humour et la poésie font bon ménage. Certaines scènes loufoques m'ont bien fait rire, d'autres, plus tristes, m'ont mis la larme à l'oeil.
La couverture est magnifique, du moins je le suppose avec le peu que je distingue, car la personne, en couvrant le livre, a eu la malencontreuse idée de laisser le bandeau... Quant à la typographie, j'ai trouvé la lettre Q majuscule très belle : elle a la queue d'un chat vu de dos.
Un gros coup de coeur, vraiment, en cette fin d'année. Une histoire qui restera dans ma mémoire.

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Attention, petite pépite !

La couverture proposée par Monsieur Toussaint Louverture est splendide est donne immédiatement envie d'entrer dans le récit
Et quel récit ! Un retour en enfance qui fait du bien.
J'y ai retrouvé le charme des livres comme Tom Sawyer
On retrouve les questionnements du passage de l'enfance à l'adolescence. On arrive à saisir la magie de ces derniers instants, de ce cap, ce dernier été où nous ne sommes plus enfant mais pas encore tout à fait adulte.
L'auteur m'a embarqué à Zéphyr. A la fin du livre nous connaissons ses habitants, ses coutumes, ses fêtes, ses personnalités lumineuses ou malaisantes et ses truands.
Nous sommes emportés par tous les thèmes développés. En 600 pages, l'auteur arrive à aborder des thèmes de la vie de tous les jours, présents dans tous les villages et dans de nombreuses familles : les ragots, les rassemblements en communautés,… les habitudes quotidiennes. Et parallèlement, on aborde des thématiques plus larges et existentielles telle que le deuil, le racisme, l'intolérance, la superstition, le choc psychologique, l'amour parental, la découverte de soi, la religion, l'amitié, le harcèlement,...
J'ai été subjuguée par le nombre des rapports humains traités dans ce livre et par la justesse avec laquelle ils sont rapportés.
L'auteur arrive même à insérer une enquête policière de qualité.
Bref il y a tout dans ce récit exceptionnellement construit et riche.
Et que dire de la qualité de l'écriture?!

Bref, j'ai adoré cette lecture, elle fera certainement partie de mes meilleurs lectures de l'année 2023.
Je recommande vivement !
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Zephyr, Alabama c'est tout d'abord une magnifique ôde à l'enfance et au Merveilleux.
C'est une histoire à plusieurs vitesses : effrénée, contemplative, douce mais surtout bourrée d'émotions.

On y côtoie une époque où la vie était plus simple et où les jeunes garçons occupaient leur temps avec les copains, l'école et leurs passions de jeunes garçons : les cowboys et les indiens, le cinéma de quartier, le baseball et sillonner le quartier sur leur bicyclette.

Mais attention, la balade n'est pas non plus l'exploration d'une simple photo dans le temps. On suit le fil rouge d'un meurtre sordide, des fantômes ressurgissent, des bêtes du Monde Perdu reviennent et notre jeune Héros confronté au deuil, à l'amour, à l'aventure, va grandir en une année pour suivre le chemin de l'homme qu'il deviendra.

Excellent.
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