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4,06

sur 6667 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai pris la route avec ce père et son fils, vécu avec eux le long des chemins, eu froid et faim, peur aussi mais me suis également ennuyée un peu. Difficile de donner les explications concrètes du pourquoi, les romans d'ambiance me plaisant d'habitude beaucoup. Peut être un peu trop de lenteur et de redondance, mais surtout beaucoup de coquilles laissée dans l'édition lue. Difficile de savourer la lenteur du texte lorsque mon esprit se rebelle toutes les deux pages à la lecture de ces multiples fautes de frappes, d'accord,... Dommage (pourtant le contexte actuel s'y prêtait bien).
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À l'heure de la pandémie mondiale du COVID 19, alors que des millions de personnes à travers le monde se calfeutrent chez eux, terrorisés par la tournure des événements, j'ai choisi de lire La route, ce roman post-apocalyptique légendaire et terrifiant. Récompensé par le prix américain Pulitzer – Fiction en 2007, adapté au cinéma deux ans plus tard, plébiscité par les critiques, j'avais très envie de découvrir cette histoire, mondialement connue.

Le monde a été décimé, carbonisé, brûlé. Il ne reste de la Terre qu'un paysage lunaire : des cendres à perte de vue, des gravats par millions. Seule une poignée d'humains a réussi à survivre, dont un père et son jeune fils. Ensemble, ils traversent les routes, fuient ces terres de désolation, tentant vainement de chercher de la nourriture, de se protéger des conditions climatiques et de se cacher pour échapper aux autres humains.

Après avoir entendu parler de ce classique de la littérature post-apocalyptique durant des années, je m'attendais à du grandiose… et j'ai été assez déçue. Ou plutôt, déstabilisée. Déstabilisée par l'écriture de Cormac McCarthy, d'abord. Son récit est une suite de descriptions froides, lointaines, épurées, dénuées d'émotions. Tout n'est que description fantomatique, qui a contribué à mettre une espèce de barrière entre moi et l'histoire qui se jouait sous mes yeux. Mêmes les protagonistes, le père et le fils, ne sont pas nommés : leurs prénoms ne sont pas mentionnés, tout comme leur histoire passée, qui demeure inexistante.

Le père et le fils veulent rejoindre la mer, au Sud, mais semblent quand même cheminer sans but précis. Ils marchent, se préoccupant seulement de ne pas mourir ni de faim, ni de froid et de survivre aux attaques potentiels de méchants. On en vient même à se questionner sur leur but ultime, qui semble très confus.

J'aurais souhaité avoir un éclairage de la situation plus en amont. Que s'est-il passé pour qu'on en arrive à cette situation ? Comment le monde a-t-il été décimé ? Comment certains ont-ils fait pour survivre ? Tant d'interrogations sans réponses, qui m'ont perturbées durant l'ensemble de ma lecture. Malheureusement, ces éléments manquant ne m'ont pas permis d'avoir une vision globale de l'histoire, de m'imprégner totalement de l'ambiance et des personnages.

En définitive, je ne sais pas vraiment si j'ai aimé ou non ce livre. Je regarderai certainement l'adaptation cinématographique pour tenter de me faire une autre idée de cette histoire. Sans doute qu'un éclairage nouveau me permettra peut-être de revoir mon jugement.

Un roman post-apocalyptique au style laconique, clinique et froid, qui sied parfaitement à l'ambiance générale du récit, mais qui m'a laissé de marbre.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Après "le vieil homme et la mer" voici ce qui aurait pû s'intituler " l'homme et le petit".
On ne saura d'ailleurs jamais leurs prénoms à ce père et ce fils jeté sur une route sans nom, elle aussi... on sait juste qu'ils vont vers le Sud c tout...
Roman apocalyptique et donc hautement anxiogène, peuplé de cadavres, de cannibales, il n'existe plus une once d'humanité dans ce monde réduit à la noirceur et à la poussière.
Cependant, ce père cherche durant tout le livre à atteindre le Sud et à trouver des gentils pour assurer un futur à son fiston...
Le langage est lui aussi très minimaliste, je pense n'avoir jamais entendu autant de fois "Je sais" et "Je ne sais pas" dans un livre.
Au fur et à mesure, l'espoir s'efface de nos coeurs et on se demande comment ils vont s'en sortir au milieu de tt ce foutoir...
Pas un coup de coeur pour moi mais je ne regrette pas de l'avoir lu... enfin écouté 😉
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L'apocalypse a eu lieu, le monde est ravagé, un manteau de cendre recouvre la surface de la planète. Quelques uns tentent de survivre comme ils le peuvent.
Le roman débute et nous plonge directement sur la route aux côtés d'un père et de son fils. Ils n'ont pas d'identité. Pourquoi pas vous?
Ils fuient. Qui? Des hommes qui n'ont d'autre choix que celui de se manger les uns et les autres pour s'en sortir. Pour allez où? Vers le sud.
Le livre se lit rapidement, il n'y a que peu d'action, j'aurai aimé en lire davantage, mais l'histoire est tout de même prenante. Les personnages sont attachants, notamment l'enfant.
Difficile de qualifier le roman, traite t-il plutôt de l'espoir ou du désespoir?
Il s'agit de la quête d'un idéal, mais peut-on atteindre l'idéal? Ne s'épuise t-on pas en mettant tout en oeuvre pour l'atteindre ? Voilà les questions qui me viennent en tête après ma lecture.
Cependant, le livre m'a déçue, il n'est pas ce à quoi je m'attendais. Je pensais lire une aventure, avec des rebondissements voire des éléments sur l'apocalypse.
Je ne saurais dire si je suis passée à côté du livre, où si l'auteur est passé à côté de son oeuvre.
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Alors que dire de cette lecture… J'en ressors assez mitigée. D'après ce que j'ai vu sur internet, c'est un livre que l'on adore ou que l'on déteste. Et je comprends les deux points de vue même si je penche plus du côté de ceux qui n'ont pas accroché tant que ça… J'ai trouvé à ce roman des qualités mais malheureusement beaucoup plus de défauts. Pour autant ce n'est pas une lecture que j'ai détesté, je l'ai lu pratiquement d'une traitre.

En fait le principal défaut du roman vient du fait que l'histoire ne nous apporte pas grand chose. On suit un père et son fils qui tentent de survivre à un monde post-apo particulièrement hostile. le monde a brulé et est recouvert de cendres. Les rares humains encore vivants ont succombé pour la plupart au cannibalisme et à la violence. le père et son fils (qui n'ont pas de nom) vont avancer afin de trouver un endroit où survivre. le roman se découpe ainsi : ils marchent, ils cherchent des vivres et des vêtements, ils se cachent, ils dorment. Et rebelote : ils marchent, ils cherchent des vivres, ils se cachent, ils dorment… Et c'est ça jusqu'à la fin du roman.

Il n y a pas d'explications sur le monde, sur le pourquoi du comment la Terre a brulé. L'auteur a choisi une narration brute qui nous décrit le quotidien des survivants. L'ambiance est terne, assez insipide. Tout est gris, détruit, sale, fade… Il n y a aucune lueur d'espoir dans cette histoire dont on devine aisément la fin. J'ai ressenti un certain ennui pendant ma lecture et si quelques passages d'horreur m'ont plu et ont attisé ma curiosité, le reste du roman est plutôt plat.

La plupart des hommes sont devenus des cannibales et j'ai trouvé dommage que l'auteur n'approfondisse pas ce thème. Il y a quelques passages glauques au possible comme la découverte d'un garde manger rempli d'hommes découpés vivants. Mais en dehors de ces quelques courts passages, l'auteur ne cherche pas à contextualiser son histoire.

Concernant le positif, on peut dire que c'est un roman violent et brute qui montre avec un certain réalisme comment des hommes peuvent encore vivre dans un monde détruit. On arrive bien à se représenter l'angoisse qu'ont les personnages de mourir de faim ou de maladie, mais aussi le manque d'hygiène et de chaleur qui se fait pesant. La définition même du mot « chez soi » n'existe plus dans ce monde ou se déplacer rime avec survie.

En bref : La route est un bon roman post-apo qui sait mettre mal à l'aise et ressentir le manque de sécurité. Mais c'est loin d'être le meilleur dans ce genre à cause d'une histoire peu approfondie et le manque de sentiment à l'égard des personnages. Un roman à lire pour les amateurs du genre mais dispensable pour les lecteurs qui ne sont pas à l'aise avec le post-apo.
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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L'apocalypse a eu lieu et le monde est désormais dévasté, sans aucune vie animale, recouvert de cendres, d'un gris monotone. Un homme, son fils et leur caddie rempli d'objets, de nourritures et de couvertures parcourent la route depuis plusieurs années déjà. Ils ne restent jamais très longtemps au même endroit pour éviter les « méchants », le peu d'humains restants, retournés à la barbarie, où seule la survie importe, quel qu'en soit le prix, fût-il le cannibalisme.

Les personnages sont dépersonnalisés au maximum : les prénoms des protagonistes ne sont pas donnés par exemple. Je comprends bien l'intention : le monde nouveau n'a plus rien à voir avec l'ancien, celui que nous connaissons, c'est une nouvelle ère, peu importe l'identité passée. Mais ne connaissant pas les personnages, leur histoire, j'ai eu du mal à m'identifier ou même seulement à m'attacher à eux.

Tout le long du roman, les mêmes faits se répètent, d'une manière cyclique : le père et l'enfant marchent, commencent à mourir de faim, trouvent de la nourriture, se reposent, et repartent sur la route. Chaque journée ressemble à la précédente. Pourquoi vivre dans un tel monde ? Quel est l'intérêt de se battre pour la vie quand il n'y a plus de vie ? Plus d'animaux, quasiment plus de végétaux, presque plus d'humains… Pourquoi se battre ? L'Homme se bat pour son fils certes. Mais, est-ce humain d'amener un enfant dans un monde comme celui-ci ?

Pas d'émotions, pas de passions, l'auteur utilise d'une écriture plutôt « clinique » et froide, aussi froide que l'est le monde décrit. Je n'ai pas trouvé assez exploité ce monde post apocalyptique, même si les questions soulevées par ce livre sont très intéressantes et replacent l'homme face à sa destinée ultime : la mort.
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Livre post apocalyptique ...
Le combat d'un père ! Ne jamais arrêter d'y croire, toujours garder l'espoir ... Pour qui, pourquoi ? Aucune réponse mais lutter pour vivre ... Un livre magnifique mais une lecture difficile ! Que ferions nous si ça nous arrivait ?
Tout au long de cette lecture, on est envahit d'émotions différentes : espérance, colère mais surtout la tristesse !
Ce livre a été adapté au cinéma,réalisé par John Hillcoat avec Viggo Mortensen ... Je pense que je regarderai ce film qui doit être très émouvant !!!
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Ce livre est comme un coup de poing : il vous coupe le souffle.
C'est très sombre : l'ambiance, le paysage, les sentiments.
Ce père et son fils sont unis par des liens indestructibles, ils veillent l'un sur l'autre.
Certains passages sont extrêmement poignants,
C'est un livre plein d'humanité.
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C'est la fin du monde, on ne sait pas exactement ce qu'il s'est passé mais tout n'est plus que cendres …
Un homme et son petit garçon marchent et tentent de survivre, dans une constante recherche du minimum vital : eau, nourriture et vêtements chauds (il neige) … Ils restent particulièrement vigilants car d'autres survivants se cachent, eux aussi, et certains tentent de capturer leurs semblables pour les manger … La peur est omniprésente. Réussiront-ils tous deux à rester en vie et à trouver un endroit viable ?…
Oserais-je avouer sans complexe que je n'ai pas réussi à me laisser attendrir - malgré les questions continuelles de l'enfant - par cette énième version d'un sujet ô combien récurrent : l'homme est un loup pour l'homme depuis la nuit des temps, alors imaginez un instant ce que ça peut donner lorsqu'il faut subsister à l'apocalypse … J'espérais un récit plus original et plus “fraternel”, le style m'a semblé trop neutre, trop froid, la narration ne m'a pas séduite …
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Une oeuvre qui m'a laissée perplexe: Les émotions qu'elle dégage sont vraiment incroyable. Cette relation père/fils est tellement deséspéré mais pourtant, pureté, complicité et protection sont de mise.

L'écriture singulière de l'auteur y est également pour beaucoup: Il chosit les mots à la perfection et ce qui m'a beaucoup surprise: L'absence de dialogue habituel. Pourtant ils parlent nos deux personnages, peu, mais tout de même! Il faut juste un temps d'aptation après, on se dit que c'est clairement pas plus mal comme cela.

Il faut aussi savoir que l'on ne sait rien de nos fameux personnages. Pas de nom, d'âge et même, très peu de passé! Evidement, on comprend très vite que c'est le choit de Mccarthy afin de laisser ses lecteurs s'identifier parfaitement. Il nous pousse dans nos retranchement, dans nos peurs: ce qui accentue le côté dramatique de l'histoire.

Ce qui m'a un peu déplue c'est que la quatrième de couverture nous vend quelques chose (les cannibales pour être plus précise) alors qu'il ne se passe finalement pas grand chose.
C'est un livre vraiment très calme: peu d'actions, beaucoup de paroles et de refléctions. Un peu dommage pour les gens qui, come moi, on l'habitude des livres apocalyptiques qui bougent énormément.
Lien : https://yesagainonemorepage...
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