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4,06

sur 6667 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'histoire racontée est sinistre. La planète a été dévastée par un désastre, très probablement une guerre générale; la majorité de l'humanité a disparu. C'est partout l'horreur. Quelques survivants errent dans ce chaos. Parmi eux, un père et son fils, qui voudraient atteindre la mer: ils croient qu'ils y trouveraient le salut. Leur voyage est un calvaire. D'innombrables menaces pèsent sur eux et, plus que jamais, l'homme est un loup pour l'homme. Dans ces conditions très difficiles - sur le terrain - le père tente d'éduquer son fils…
Je n'ai pas du tout aimé ce livre. Non pas parce qu'il évoque une situation particulièrement désespérée, mais surtout parce qu'il ne donne pas une impression d'authenticité, parce que les personnages n'ont pas vraiment d'épaisseur, parce qu'il n'y a ni véritable intrigue, ni émotions palpables. Quant au style de l'auteur, il ne fait pas vibrer. Vous me direz que c'est voulu, mais je n'ai pas été convaincu et je me suis même ennuyé. Sur un sujet analogue, mais traité très différemment, je préfère (et de très loin) notre Robert Merle national, avec son attachant roman "Malevil".
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C'est grâce au Défi lecture que j'ai lu ce livre. Sans cela, je ne l'aurai probablement jamais ouvert. Un roman traitant d'un monde post - apocalyptique, comment dire, ce n'est pas mon truc (à la base). Quand faut y aller, faut y aller...Je suis partie sur "la route" avec Jack et Tommy...enfin avec l'homme et le petit, car ils n'ont pas de nom en fait. L'apocalypse a tout emporté...même leur nom, leur identité. Leur ancienne vie n'existe plus mis à part dans quelques rares souvenirs. Ils avancent vers le Sud, là où, en théorie, il devrait faire plus chaud. En fait, ils ne savent pas vraiment où ils vont et surtout ce qu'ils vont y trouver. Mais ils avancent, parce qu'ils n'ont pas le choix, leur survie en dépend. Au bout de chaque route, une surprise : des hommes à l'affût du moindre inconnu à dépouiller, une maison remplie de "bonnes" choses à manger, une tempête, un "ami"...En marchant à côté d'eux, je m'attendais presque à voir surgir des zombies, un peu à la "Walking Dead". Il n'en est rien. En fait, il ne se passe presque jamais rien, surtout au début. Il marchent ET ils s'arrêtent ET ils mangent (le peu de choses qu'ils transportent dans leur caddie) ET ils font un feu ET ils dorment ET ils se réveillent ET ils repartent. Si bien que lorsqu'il se passe quelque chose, on devient presque fou. On passe d'une lenteur extrême, à traîner des pieds, à un rythme effréné, à suffoquer, le coeur battant...Et puis tout s'arrête aussi vite que c'est venu. On repart sur la route...
Le texte est comblé de "et" et il faut dire que ça produit son effet : la lenteur, l'ennui, l'épuisement, l'abattement...tout en étant assez désagréable à lire. Cela empêche d'avancer, les "et" sont les flocons de neige qui s'abattent sur l'homme et son fils.
Je ne dirai pas que je n'ai pas aimé. C'est sûr, ça fait pas rêver. Il n'empêche que les descriptions sont à la hauteur de cet étrange monde gris, froid, venteux, incendié, brûlé, couvert de cendres. Et puis, il porte à la réflexion. Pourquoi continuer de vivre alors qu'il n'y a plus d'espoir? Peut - être parce qu'on a un enfant, qu'on ne peut pas l'abandonner. Quoi qu'il arrive, ne doit - on pas continuer de le protéger? Qu'est - on prêt à faire pour sa survie?
Je suis contente d'avoir lu ce roman malgré mes appréhensions.

Lien : http://mychipounette.blogspo..
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Un papa et un jeune garçon sont sur la route...a pied avec un caddie rempli de nourriture, évitant d'autres contacts humain, cherchant à rejoindre le sud qui serait pour eux un monde plus tranquille.

Que fuient ils ? Ils fuient un monde où tout n'est que cendre, où la plupart des personnes sont mortes ou alors se sont transformées en cannibales.
La route est longue et rude, que va t elle leur réservée?

C'est un roman post apocalyptique où comme c'est apocalyptique tout est déshumanisé. Les personnages sont sans nom, on parle d'un père et d'un fils sans jamais les donner. Peut être est ce pour donner une sensation de détachement?
Les dialogues sont très courts, comme si le fait de discuter était impossible dans ce nouveau monde.

Le roman est très court, on le lit très vite, la lecture est au départ difficile, voir laborieuse parce que justement tout est déstructuré comme si rien n'avait d'importance. Puis on se laisse prendre au jeu du chat et de la souris : l'homme va t'il réussir à protéger son fils?

Je dirai que c'est un livre de survie et d'amour filiale même si tout est encore une fois déshumanisé.
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Dans un univers dévasté, post-apocalypse, un père et son fils marchent inlassablement à la recherche de nourriture, et se cachant des barbares anthropophages qui règnent par la terreur.

On ne sait pas ce qui s'est passé, ni où ils vont, ni pourquoi ils vont vers la mer.

On les suit dans le froid, les cendres, les restes d'incendie qui font fondre le goudron des routes.

On les voit pénétrer dans des maisons abandonnées, parfois peuplées de cadavres, à la recherche de boîtes de conserve ...

...

Je n'ai pas vraiment réussi à rentrer dans ce livre, très bien écrit mais qui m'a laissé froide.

Trop de mes questions restent sans réponse.

Allégorie de la vie ?
Peur d'un monde où chaque homme est un barbare, ne pensant qu'à lui ?
Crainte d'une humanité qui se déshumanise ?
Alerte sur un monde qui change et ne proposera plus ces ressources auxquelles nous sommes habitués ?

Et aucune lueur d'espoir ....
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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C'est l'histoire de la fuite d'un père et de son fils d'une partie du monde complètement dévastée et où la barbarie est de mise. Les 2 font route vers le sud et la mer dans l'espoir de trouver un monde meilleur. Le père veille, sans cesse, tout au long de la route sur son fils, le protège des dangers, lui apprend les rudiments de la survie et lui transmet sa foi. Lorsque le "petit" est devenu suffisamment grand, que sa flamme est suffisamment ardente, le père sait qu'il peut lâcher prise et s'éteindre. Il sait que le "petit" reprendra le flambeau et poursuivra le chemin à sa manière mais en gardant la foi de son père.

Le livre se laisse lire et donne à réfléchir sur notre role sur terre. Il ne laisse cerainement pas indifferent. Les dialogues dépuoillés et les descriptions minutieuses des lieux d'étapes de la route qui sont assez répétitifs ne m'ont cependant pas séduite.
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Un roman à découvrir. Palpitant et intéressant, bien écrit. Malgré ces points positifs, la fin reste malheureusement platonique à mon goût...
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Il est de ces livres dont l'aura rayonne tellement que je me surprend à hésiter à les lire. « La Route » en faisait partie.
J'ai à peu près tout entendu à son sujet, du road-book apocalyptique à l'horreur, sans oublier les zombis...
Lecture faite, me reste une impression partagée. Plus qu'angoissée, « La Route » m'a surtout mise très mal à l'aise, déstabilisée, voire carrément déprimée... mais c'était sans doute voulu.
Les romans post-apocalyptiques que j'avais pu lire, ressortant de la SF pour la plupart, n'étaient pas avares en noirceur, mais émergeait quand même, par-ci par-là, une petite lueur.
Il est clair qu'ici ne réside aucun espoir.
Je crois que, de fait, la thématique était trop dur pour moi, trop sombre. J'ai donc cherché des signes ou des explications qui n'existaient pas. J'ai même monté une théorie pour comprendre les relations bizarres, de silences et de monosyllabes, entre le père et son fils... Rien n'y a fait... Même mes incantations n'ont pas changé la fin !
Mon petit coeur d'artichaut s'est confronté à trop fort pour lui.
Mais c'est aussi ce que l'on attend des auteurs, qu'ils vous obligent à sortir de votre zone de confort pour vous amener où vous ne seriez pas allés seuls, à ressentir des émotions que vous évitez ou à réfléchir à des situations complètement inédites.
Et on reconnaît les grands auteurs car ils y parviennent.
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Je suis assez partagé au sujet de ce livre. Il est à la fois très prenant avec une trame pourtant dépouillée à l'extrême (un homme et son très jeune fils marchent sur une route aux Etats-Unis en direction de la mer et tentent de survivre alors qu'un cataclysme s'est produit sur la Terre détruisant presque tout) et j'ai retrouvé avec grand plaisir le magnifique conteur que j'avais déjà adoré dans "De si jolis chevaux". Pourtant avec une trame aussi ténue, je n'ai pu m'empêcher d'y chercher un sous-texte, une quelconque philosophie de l'histoire, une vision de la destinée humaine et là, j'avoue que je n'ai rien su trouver ou presque. Il m'a semblé que le livre était un immense cri de désespoir et cela m'a fait penser au célèbre tableau de Münch, mais encore plus glaçant.
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Se lit d'une traite, désespérée, et prête à adhérer dans l'instant à toute organisation pacifiste, anti-nucléaire, écologique...
Le monde a plongé dans un hiver nucléaire, presque entièrement brûlé, le soleil a disparu. La nuit est plus sombre que celle du tombeau, et le jour pèse comme un couvercle...Il fait un froid glacial, une sorte de neige cendreuse ne cesse de tomber. Les causes du cataclysme ne sont pas clairement expliquées...Guerre atomique, catastrophe d'origine humaine, sans doute.
Un homme tuberculeux et son fils marchent sur la route de l'Ouest des Etats-Unis, vers le sud et la chaleur. Tout être vivant, à l'exception de quelques humains et d'au moins deux chiens, a disparu. Pas même un cafard à se mettre sous la dent.
L'homme et l'enfant, dans des paysages terrifiants, avancent, cherchant à se nourrir dans un monde où il ne reste plus que des conserves, et de plus en plus rares à mesure que le temps passe. Ils doivent échapper aussi à leurs semblables devenus, pour certains d'entre eux, plus sauvages que des araignées, se dévorant entre eux, chassant la chair humaine.
Fable dystopique particulièrement sombre, on est content ensuite de se coucher dans des oreillers moelleux et de retrouver ses amis et collègues dans un état pré-cannibale...
La chute m'a déçue, je n'en ai pas très bien compris le sens. L'homme a-t-il trop protégé son fils ? Et d'où peut venir la lumière dans des ténèbres si épaisses ? Pourquoi une telle déshumanisation dans tout le texte ? Ou, si tel est notre destin pour l'auteur, il faut le tenir jusqu'au bout. S'il n' y a plus d'électricité ni de chauffage, on ne peut pas les allumer, comme ça, juste à la fin, en quelques lignes.
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un père et son fils se retrouvent dans un monde détruit, un décor de science fiction apocalyptique, et doivent survivre en se cachant des autres survivants; une impression de peur, d'attente, on a hâte de comprendre, de savoir...
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