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C'est long, s'est tres tres long.....trop long pour moi.... A l'image des beaux paysages mexicains où l'histoire se passe ....il ne passe pas plus de choses dans le livre que dans ces montagnes mexicaines....il faut attendre la page 176 pour que le chapitre 1 s'achève ....Cela pourrait être compensé par une écriture plaisante et fluide mais...bon, je n'y ai pas non plus trouvé mon compte. Mais je vois que de nombreux lecteurs ont apprécié ce livre, tant mieux !
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J'ai voulu lire ce livre de Cormac McCarthy en hommage à l'écrivain, mort il y a quelques mois de cette année 2023. Les premiers livres que j'ai lu de lui datent d'un moment puisque j'étais alors à peine sortie de l'adolescence et ils ont pourtant laissé un souvenir vague mais marquant, sans que je puisse dire pourquoi. Je m'en souviens maintenant. Cormac McCarthy nous raconte des histoires universelles. Ici, dans un décor reculé d'une Amérique profonde et oubliée. Les dialogues sont percutants de simplicité, tellement réalistes. On sent dans le récit une grande sensibilité aux questions de ce monde : la condition de l'homme, le chemin (parcouru et vécu), la fraternité, l'honneur, l'amour, la persévérance. Billy, le personnage principal, comme un archétype de l'américain pauvre menant sa vie comme il le peut, s'accrochant aux choses primordiales ou banales, se promettant de ne jamais repartir en route, et y retournant sans cesse. Une quête de justice et de sauvage, un souffle irrésistible de liberté.
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Je pourrais reprendre le même résumé que pour « de si jolis chevaux » du même auteur à la différence que cette fois ce sont deux frères qui nous emmènent. le cheval est toujours aussi important, des dialogues en espagnol m'ont un peu perturbé, mais rien de grave.
Je n'attends pas pour me plonger dans le tome III de cette trilogie des confins
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Un mélange d'aventures et de réflexions dans le sud des États-Unis et au Mexique, des adolescents qui deviennent des hommes en parcourant à cheval les étendues sauvages.

Ça sent la poussière, le désert et les chevaux.
Ça sent la poudre et le sang, la faim et la soif, parfois même la pluie et le froid.

On y rencontre toutes sortes de gens : des femmes généreuses qui partagent leur nourriture, des bandits dangereux, des vaqueros qui mènent leurs troupeaux, un prêtre qui se meurt dans une église, un révolutionnaire aveugle, des saltimbanques en tournée…

Et l'étendue des grands espaces laisse place à la réflexion. Ça discute du sens de la vie et de la mort, du bien et du mal, de chiens et de loups.

Un grand roman, mais pas facile comme il n'est pas aisé de parcourir inlassablement la plaine et la montagne. Peu de ponctuation pour donner le rythme, peu de chapitres pour faire étape, une chevauchée littéraire exigeante…
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Cette grande aventure commence en compagnie de Billy. Il travaille avec son jeune frère et son père au SK Barre, le Ranch familial. Il y a un loup sur leurs terres, une louve qui a tué un veau d'assez bonne taille.

La louve déjoue tous leurs pièges qu'elle détruit chaque nuit. Alors Billy observe et devient beaucoup plus rusé. Ce matin là, la louve est prise au piège. Alors qu'il attache la louve pour la ramener et toucher la prime, Billy réalise que la louve va avoir des petits.
Lien : https://bujo-addict.fr/le-gr..
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Un adolescent subjugué par une louve prise dans les crocs d'un piège, parti la ramener dans la sierra mexicaine, retourne chez lui pour découvrir que ses parents ont été assassinés et dépouillés de leur chevaux par des indiens. Il part avec son petit frère rescapé du massacre afin de récupéré ses bêtes au Mexique.

A l'exception d'un passage de narration d'un personnage rencontré sur le chemin, nulle autre ponctuation dans ce roman que les points indispensables, aucune conjonction de coordination hormis l'inévitable "et", le roman porte la marque du style dépouillé jusqu'à l'os de Cormac McCarthy, style qui n'empêche une certaine poésie néanmoins. L'ensemble se veut factuel, sans fioriture, cinématographique. Les jeunes personnages semblent étrangers à leur destin et aux événements qui émaillent leur errance, pérégrinations dont les va-et-vient incessants s'apparentent aux cercles concentriques d'un phalène attiré par une ampoule électrique dans lequel il ira se brûler.

Les romans de Cormac McCarthy posent une ambiance, le lecteur est pris dans une atmosphère qui l'absorbera tout entier. Au gré du chemin on y fait des rencontres marquantes, riches de leçons et d'enseignement.
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Ce deuxième volume de la Trilogie des confins est plus dur à suivre que le premier, j'ai eu du mal à rentrer dedans mais la magie opère ensuite. L'histoire est tout aussi âpre, le style est un peu plus difficile à maîtriser mais le résultat est toujours aussi captivant.

Après avoir traqué et piégé une louve, Billy Parham décide de quitter le ranch familial et de lui faire retrouver ses montages mexicaines au lieu de la tuer. Cette première aventure s'interrompt quand l'animal lui est enlevé et s'achève par une exécution impitoyable.
Il revient finalement aux États-Unis après avoir erré pas mal de temps mais le ranch est vide, ses parents tués. Accompagné de son frère Boyd, il retourne au Mexique, sur la piste des chevaux volés.

La recherche de chevaux volés est déjà un thème développé dans de si jolis chevaux. Ici, la poursuite est plus initiatique, les adolescents se trouvent confrontés à un monde dur, souvent injuste.
Billy et Boyd vont se séparer, Billy revient un nouvelle fois aux États-Unis mais retourne au Mexique à la recherche de son frère.
Ces différents voyages, que l'on pourrait presque qualifier d'errances initiatiques, ont pour point commun la quête d'un but, d'un destin qui est difficile à cerner.

Le roman est truffé de plusieurs histoires qui encombrent le fil du roman et transforme presque ce livre en recueil de nouvelles. A chaque fois, il s'agit de destins brisés, récits qui renforcent le côté désespéré de ce roman qui est pourtant intemporel quoique se déroulant au XXe siècle.

Les longues descriptions avec une répétition de « et » au lieu des virgules ; l'usage de l'espagnol sans traduction dans les dialogues ne facilite pas la lecture ; on perd parfois le fil avec les récits intercalés mais je me suis accroché pour avancer dans ce livre car c'est une pépite encore un peu brute qui dégage un vrai magnétisme.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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"Le grand passage" n'est pas la suite de "De si jolis chevaux", mais plutôt son double. Les deux romans peuvent d'ailleurs être lus dans n'importe quel sens. Je l'ai trouvé un poil moins bon que le précédent, avec notamment l'insertion de deux autres histoires à l'intérieur même du récit, et qui n'apporte pas grand-chose, je les ai d'ailleurs abandonnés après quelques pages, ainsi que les régulières descriptions ou rêves éveillés qui ponctuent régulièrement le roman et qui à force pèse sur la lecture. Ce roman hors du temps, hors des codes, a quelque chose de métaphysique, et je trouve toujours aussi difficile d'en parler.
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Dans le sud des États-Unis, à la frontière avec le Mexique, deux garçons sillonnent la sierra, les montagnes, le désert. Ces étendues arides, désolées, rien de tel pour que le lecteur se sente dépaysé, aux confins du monde connu. le plus vieux des deux, Billy Parnam, s'embarque dans une quête mi-réaliste, mi-spirituelle. Il réussit à capturer une louve qui rôdait dans les parages et effrayait les troupeaux. Toutefois, au lieu de l'achever, il décide de s'en occuper et de la ramener au Mexique. le voyage est plus ou moins long, les indices de temps sont plutôt vagues. Des semaines, des mois ? J'ai trouvé cette partie fascinante. À travers son errance, le garçon rencontre un monde dur, violent, auquel il fait face avec courage et détermination. À ce titre, le grand passage raconte la traversée autant d'un pays à un autre qu'à celui de l'adolescence à l'âge adulte.

J'ai énormément adoré cette aventure mais, après une centaine de pages, j'étais soulagé de voir la mission de Billy se terminer. L'étirer sur plus de 400 pages aurait donné quelque chose de peut-être ennuyeux. Mais que pouvait bien nous réserver Cormac McCarthy pendant le reste de son roman ? Je dirai seulement que, de retour chez lui en Arizona, Billy ne retoruve pas les choses comme il les avait laissées. Il doit retourner de l'autre côté de la frontière. Les deuxième et troisième parties se transforment en drame familial sombre.

Ces parties, elles m'ont un peu moins plu. Seulement un peu. Certains passages me semblaient longs et répétitifs. Mais je ne veux pas m'attarder à ces points négatifs tellement l'atmosphère du roman m'a transporté et laissé une impression très agréable. le jeune Billy, au seuil de l'âge adulte, se débrouille comme il le peut dans un monde étranger. Il y fait des rencontres aussi intéressantes que troublantes, comme celles d'un prêtre dans une église abandonnée, d'un vieil aveugle-philosophe, d'un ermite, de gitans sympathiques, tant de personnages qui apparaissent brièvement mais qui laissent une marque.

Au-delà de l'intrigue, ce qui m'a interpelé, c'est l'atmosphère. Aucun détail n'a été épargné pour dépeindre ce monde, ces terres sauvages et abandonnées, ces individus uniques, ces nuits solitaires ou parfois passées en bonne compagnie. « Les gens allaient d'un feu à un autre et leurs voix portaient dans le noir et plus loin encore les notes d'une guitare sur le velours de la nuit d'été. » (p. 227, Éditions de l'Olivier) Littéralement envoutant. Sans oublier qu'on a toujours cette impression que quelque chose va se produire. Cormac McCarthy, avec son style dépouillé et poétique, a le don d'éveiller le mystère et le suspense.

Le grand passage est le deuxième tome de la Trilogie des confins. Il n'est pas la suite logique du premier, les deux livres peuvent se lire indépendemment l'un de l'autre, ils mettent de l'avant des personnages différents, sans liens entre eux. Dans ce cas, qu'est-ce qui les relie ? Leurs thèmes, comme le Mexique, les grands espaces, les animaux (surtout les chevaux), une sorte de quête initiatique. C'est avec grand plaisir que je lirai le troisième tome et d'autres romans de cet auteur de talent.
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Du grand Mc Carthy. Une écriture sèche, aride, squelettique. de l'émotion à l'état brut.
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