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Comme pour certaines choses, je suis organisée, et pour d'autres très b... désordonnée, et je suis aussi partagée envers ce livre.

Les plus : il se moque de la méthode de rangement Kondo, venue du Japon (Il est vrai que dans cette méthode, on doit parler à son pull en le pliant en boudin et en le remerciant. Cela m'avait paru bien loufoque ! )
On sourit et on se reconnaît dans certaines descriptions et situations. On se rassure : ne pas être fan du tri ou du rangement traduirait une grande créativité.
Le langage est amusant, du moins au début.

Les moins : au fur et à mesure, le langage devient lourd, les injonctions désagréables, et le style très américain.

Ce livre de 2017 paraît maintenant très daté : en 2023, il est moins question d'acheter sans limites et de remplir ses placards de choses qu'on n'utilisera peu ou pas.

Un livre de circonstance, donc, qui ne laissera pas un grand souvenir.
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Vous êtes peut-être passée à côté du phénomène 2016-2017 du développement personnel pour adulte sans personnalité (ça permet au moins de tourner la page du coloriage régressif), mais la méthode KonMari fait des émules partout dans le monde. C'est une idée saugrenue développée par Marie Kondo, une essayiste japonaise, qui vise à vivre entourée de vide, en passant par d'étranges rituels avec ses objets, afin de savoir s'ils nécessitent de rester dans votre vie, ou si vous pouvez leur dire adieu. Bref, c'est la débilité du moment, et comme tout ce qui est débile, ça cartonne !

Si vous êtes un adulte épanoui dans son bordel, comme moi, vous allez pouvoir compter sur une lecture réconfortante, celle de Jennifer McCartney, qui après s'être essayée à la méthode KonMari avec ses amis, a vraiment trouvé ça idiot et a préféré laisser s'exprimer son besoin naturel pour le bordel, que de toute façon elle n'avait réussi à chasser qu'une semaine…

Dans un court bouquin qu'on dévore en une bonne heure, et qu'on pourrait lire comme un anti-blog maison, l'auteur nous rassure : oui, il est normal de vivre dans le bordel, et non, notre intérieur n'est pas censé être aseptisé, prêt à être pris en photo sur Instagram ou Pinterest.

Si elle cite pour l'anecdote une étude scientifique publiée dans Psychological Science qui a démontré qu'un environnement bordélique permettait une meilleure créativité, quand un environnement organisé renvoyait les gens vers la tradition et la convention, elle s'amuse surtout à démonter cette manie nouvelle pour le rangement et le style épuré à coup d'arguments aussi fantaisistes qu'hilarants, comme le fait qu'Einstein était un génie bordélique, alors que Ted Bundy ou Mussolini étaient des maniaques du rangement…

Un bouquin au ton poilant qui désacralise l'obsession de l'ordre et du rangement, que vous pourrez toujours offrir autour de vous aux MAE (Mortellement Accros à l'Élimination) ou laisser traîner n'importe où dans votre appartement, au choix.
Lien : https://www.hql.fr/de-la-joi..
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Si vous en avez marre des livres de développement personnel, ce livre "La joie d'être bordélique" vous fera du bien. Vous trouverez des conseils à suivre et tout pleins à ne pas suivre. Vous rigolerez et vous pourrez même faire des tests assez cons avec des réponses du même niveau. Mais l'auteure qui a possède un sacré sens de l'humour, vous garantie le bonheur dans le bordel ou dans la dérision. A vous de voir. Pourquoi ne pas essayer et s'en foutre des racontars? Il faut trouver le juste équilibre pour éviter qu'une accumulation vous tombe sur la tête et vous tue ainsi que votre chat. Pourquoi pas essayer une autre façon d'être heureux? 
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
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Jennifer McCartney est une autrice canadienne qui écrit pour plusieurs magazines. "De la joie d'être bordélique" ("The joy of living your sh*t all over the place"), écrit en février 2017, est son premier livre traduit en français.
Déjà le titre original nous montre bien que ce recueil prône "l'anti-art du rangement" et il est une parodie de livre de développement personnel.
On y apprend que Albert Einstein était bordélique et que Benito Mussolini était un maniaque du rangement... no comment !
En résumé, le fait d'être bordélique nous donne une impression de liberté. Cela nous permettrait de consommer encore plus pour entasser de nouvelles choses inutiles dans notre espace vital. C'est un appel aux achats compulsifs !
Tout au long de la lecture, on trouve des tests absurdes mais qui ont l'avantage de nous faire bien rire.
Ce livre se lit vite et est un "anti-déprime".
Et donc, pour conclure "le rangement ne fait pas le bonheur".
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"Peut-être suis-je employée par le Consortium international du shopping et ce livre a-t-il pour seul but de vous inciter à faire du shopping afin de stimuler l'économie ?"
Et bien oui, c'est un peu l'idée que j'ai après avoir tourné la dernière page de ce livre...
Je ne suis pas une grande bordélique, mais quand j'ai vu ce livre, je me suis dit que cela pourrait être amusant. J'avoue que comme l'auteure, j'en ai un peu marre d'entendre parler de la méthode Kondo (mais je sature moins qu'elle apparemment). Un livre démontrant les bons côtés du bordel, cela semblait une bonne idée. Mais au final, ce n'est pas vraiment ça...

Le livre se veut une parodie de livre de développement personnel, mais je trouve que l'on passe à côté et qu'on a plutôt droit à une apologie du shopping.
Les propos sont assez répétitifs. Je ne suis pas sûre de pouvoir citer là tout de suite trois idées différentes sorties de ce livre...

Le style est très américain, avec l'auteure qui s'adresse au lecteur comme si on était copain et avec un vocabulaire... très fleuri ! Certaines références ou situations sont d'ailleurs trop américaines pour être adaptables au style de vie français.

Un livre que j'oublierai vite je pense...
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De la joie d'être bordélique ou comment Jennifer McCartney prend le contre- pied de Marie Kondo et dans sa magie du rangement. Cette parodie peut faire sourire car elle se moque gentiment, mais dans quel but? Si c'est faire un Best-seller elle aussi, elle a réussit mais après... Quand est-il de notre bordélique, ce vrai bordélique qui ne prend pas son bordel avec autant de philosophie, pour qui ce n'est pas un choix mais qui s'est enlisé et ne peut se dépêtrer. Alors oui, souvent le bordélique a l'esprit créatif, voir loufoque, le vide le mine et il remplit toujours autant comme autant, mais je le répète ce n'est pas son choix. Laisser le baobab pousser dans sa main est facile, mais le couper est plus difficile. Déculpabiliser d'être bordélique, chouette, mais en oublier les problématiques sociales en est une autre. Le bordélique a honte de tout ce que l'auteure a levé comme lièvres aussi humoristique que cela puisse être. A bon entendeur!
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Jennifer McCartney se lance dans un pied de nez aux tenants d'un rangement strict à tout prix. Elle se pose en opposante de la "magie du rangement". Et elle le fait avec beaucoup d'humour et de verge... hum, de verve, bien sûr... mais de verge aussi quand elle aborde à de multiples reprises la question de la sexualité épanouie des "rangées coincées" et des "bordéliques jouisseuses"...

Cet opus ne va pas loin tout de même. Pas d'analyse. Pas de choses étudiées en profondeur. On est bordélique dans la superficialité. Dans l'apparence. Mais à la lecture, moi qui demande à mes enfants de toujours ranger... je me suis longuement remis en question. Bien sûr qu'il faut ranger, me dis-je, mais de là à en faire un diktat, il y a de la marge.

Jennifer McCartney fait rimer bordel avec consumérisme. Et cela m'a énormément déplu, car cela n'a pas le moindre sens, à mon avis. Néanmoins, l'auteure redresse un peu la barre vers la fin en signalant que le bordel ne rime pas avec le fait d'acheter un presse-purée en 7 exemplaires juste pour le plaisir d'en foutre partout... Ouf, je suis (en partie) rassuré.

Au final, un livre qui se lit vite et prête à sourire. Rien qui me décidera -cependant- à pousser mes enfants à foutre le bordel partout dans la maison. Surtout quand je marche sur un Lego bien pointu qui traîne...
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Un délicieux petit livre que j'ai lu avec grand plaisir ^^
Je suis une bordelique contrariée et je découvre dans ce livre :
« Que le bordel est signe de créativité » et cela m'a fait sourire…
Einstein était bordélique et Mussolini non…
Avec un argument pareille l'auteur a réussi a me convaincre de faire du bordel d'urgence… dans mon appartement …

Heureusement c'est un paradoxe …je suis les deux ^^
Donc il a suffi juste de lâcher prise et une merveilleux empilement de livre apparait dans mon salon comme par miracle pour faire fi de tous ces exigences d'ordre que la société nous imposent.
Bordélique et LIBRE ^^
Bon je le suis aussi quand je range ^^

L'auteur s'amuse à contester l'intérêt de la grande Gourou(tte) Marikondo qui prône
De parler aux objets…^^ et de se demander si l'objet qu'on a décidé de garder nous mets en joie ^^
Elle se moque gentiment de cette démarche Vandamesque en précisant pour ceux qui ne l'avait pas remarquer déjà : …que les vêtements n'ont pas de sentiments …


« Objets avez-vous une âme ? »
Moi je dirai que oui …partiellement ,car pour l'instant je n'ai pas encore vue une de mes 50 robes courir dans le couloir toutes soies et volants au vent ^^
Mais il n'empêche que quand il faut que je m'en sépare c'est mon coeur de tissu qui se déchire comme si j'abandonne un être cher…et pour être cher ; elles l'étaient… (certaines ...pas toutes heureusement)


Un livre qui vous fera chanter et rire …pas sous la pluie…mais entouré de votre bordel douillet en n'ayant aucune once de culpabilité puisque ce bordel domestique vous l'avez choisi toute seule comme une grande et vous en avez même fais une oeuvre d'art ^^en toute connaissance de cause et surtout vous l'assumez avec panache et créativité ^^
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Un livre plein d'humour qui m'a souvent fait rire mais qui rend aussi compte d'une bien dure réalité : le monde est un planning géant où l'on ordonne tout et où il faut à tout prix rentrer dans des cases !
Un livre qui prône le bordel absolu pour être plus heureux, un nouvel art de vivre !
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Ceci n'est pas un livre sur le rangement. Ce n'est pas non plus un livre de développement personnel. Ceci est juste une parodie. Et tu ouvres ce livre, donc, reçu un beau jour avec une pluie de badges (moment joyeux), persuadée de ne pas être la cible d'un ouvrage qui prône ainsi dès sa couverture l'art du dérangement, toi qui vient de commencer un bullet journal, qui n'a de cesse de faire des piles droites, de ranger derrière tes enfants et de vouloir contrôler tout bazar susceptible de débordement... Et en fait si, tu te découvres un peu bordélique (quoique organisée), puisque tu aimes (dans le désordre) les ardoises à craie, entasser des livres, des objets de décoration, enfourner tes vêtements dans le placard au petit bonheur la chance, collectionner. Tu n'avais pas réalisé qu'il pouvait y avoir une conspiration du rangement, que quelques grandes marques (suédoises par exemple) complotaient pour nous donner envie d'acheter armoires, bibliothèques et autres casiers... Hihihi. Ce qui n'est pas faux. Car toi aussi tu as succombé aux bibliothèques Billy, aux corbeilles en rotin, aux si jolis boîtes en carton colorées. Rhhhaaa ! Mais que faire donc ? Comment profiter de la vie, déstresser, et arrêter de perdre son temps à ranger ? Jennifer McCartney a quelques astuces, elle propose déjà de sortir une bonne bouteille de vin de sa cave, et puis de semer du bordel partout dans la maison. de la joie d'être bordélique assume complètement sa résolution d'être à contre courant de la magie du rangement, récent best seller, sur le principe que toutes les maisons bien rangées se ressemblent et sont sans âme. La science a prouvé que les personnes désordonnées étaient plus créatives, profitons-en ! Jennifer McCartney vit à Brooklyn mais elle distille un humour et des conseils applicables en france... et si personnellement tu serais plutôt une adepte du slow life et du minimalisme (sauf en matière de livres, et sans vraiment y arriver non plus), tu as vraiment beaucoup ri... et tu en as profité pour t'acheter quelques nouvelles fringues ! Histoire d'ajouter un peu de bordel dans ton armoire déjà pleine.
Lien : http://antigonehc.canalblog...
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