Et qui va promener le chien ?

Au départ je me suis dit "chouette je retrouve enfin un livre qui me rappele "les chroniques de san fransisco", toutefois malgrés des personnages bien campés et clairement identifiés parfois attachants...j'ai moyennement apprecié le style et l'histoire est à mon gout plate sur sa longueur. Je me suis ennuyée.

Il fait très lecture de plage. Vous savez, le genre de livre qui se veut drôle parce qu'il utilise un langage très moderne, avec des personnages égocentriques qui savent tout mieux que tout le monde et critique le reste du monde... Je ne dis pas que je n'ai jamais aimé ce genre de bouquins, j'ai bien Confessions d'une accroc au shopping dans ma bibliothèque, mais là ce n'est pas trop le genre de lecture qui me tente. C'est ma belle-mère qui me l'a prêté...

Pour le pitch, c'est un enseignant homosexuel qui n'est à peu prêt rien d'autre qu'un raté, qui vit en colocation avec un éternel thésard beau gosse et aussi raté que lui, quand sa meilleure amie redébarque dans sa vie avec son fils et un chien. Les trois sont également des ratés, et tous les autres personnages secondaires également, quasiment sans exception. Donc on suit leur vie pathétique avec des critiques constantes des uns et des autres, et le tout se veut "drôle et caustique". Personnellement, je ne suis pas sûre d'avoir sourit plus de cinq fois dans le bouquin.