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3,89

sur 824 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Intelligente, belle , riche, promise à un brillant avenir (comme tous les autres de son école), ce qui ne l'empêche pas de manquer de jugement (faut croire que celui-ci ne vient pas avec l'éducation), Amélia s'est suicidée, pense-t-on, en sautant du toit de son école.
Écrit simplement, en alternant le point de vue d'Amélia dans le passé et celui de sa mère dans le présent. Nous sommes constamment dans l'aller-retour. Ce qui peut devenir lourd à la longue.
Aucun, ou presque, personnage n'est sympathique: tous ces élèves et leurs parents, sont snobs, imbus d'eux-mêmes, protégés et au-dessus de tout. Ce qui m'a fait garder mes distances face à ce récit pour lequel je suis restée de glace. Rien ne m'a touchée. C'est une histoire attendue, devinée, prévisible.
Pas un grand roman, c'est du déjà vu, ça se lit vite et facilement et ça se dépose tout aussi facilement sans que cela laisse un grand souvenir.
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Cela faisait longtemps que je n’avais pas dévoré un livre en un seul week-end ! « Amelia » est en effet un roman prenant, qui ne vous lâche pas une fois que vous l’avez ouvert, grâce à un rythme haletant.

Kate est une brillante avocate qui élève seule sa fille Amelia, une adolescente de 15 ans. Kate habite dans les beaux quartiers de New York et tente de concilier du mieux qu’elle peut un travail très prenant, qui lui laisse peu de temps, et l’éducation de sa fille, qu’elle pense réussie. Et c’est vrai, Amelia est une adolescente intelligente et plutôt mature pour son âge, avec qui Kate s’entend très bien. C’est pourquoi elle ne dissimule pas son étonnement ce fameux jour de septembre où elle appelée, pendant une réunion importante, par la direction du lycée huppé dans lequel Amelia est inscrite, et qui lui annonce que cette dernière est suspendue du lycée, voire menacée de renvoi. Le temps que Kate arrive, elle découvre qu’Amelia s’est suicidée en se jetant du toit du lycée… Ce que Kate n’accepte pas, tant cela contrevient à l’idée qu’elle se fait de sa fille. Elle tente de faire difficilement son deuil, jusqu'au jour où elle reçoit un sms lui disant qu'« Amelia n'a pas sauté ».

Et voilà le coup d’envoi de ce roman de Kimberly McCreight. Celui-ci est construit plutôt finement, car il alterne les flashbacks adoptant le point de vue d’Amelia (avec des reproductions de textos et de statuts facebook – toutefois, est-ce le media utilisé par les adolescents en 2015 ? – qui permettent de se tenir à niveau sur le langage « branché » des jeunes), ce qui donne au lecteur une petite longueur d’avance sur Kate, et le déroulement actuel de l’enquête de celle-ci pour faire ressortir la vérité. Une enquête qui est un peu le point faible du roman, pour plusieurs raisons : Kate est au départ seule contre tous, est d’ailleurs seule à avoir raison contre tous, et mène une enquête qui se dénoue un peu trop facilement tout de même (bref, un thème un peu « blockbuster », soit un ouvrage un peu facile d’action qui coule tout seul. Le lecteur n’a pas besoin de trop réfléchir, il n’a qu’à se laisser mener. Ce que j’ai fait, je le reconnais. Tout en le regrettant un peu).
Les thèmes abordés dans ce roman sont classiques et un peu cliché aussi : les sororités (encore ! Cela ne donne vraiment pas envie d’étudier aux États-Unis, à force), les familles riches qui y ont participé et qui donc protègent leur fonctionnement, au moyen parfois de menaces, une direction d’établissement pas très claire… Quelques rebondissements pas très crédibles, voire même un peu ridicules à la fin viennent un peu gâcher le tout. C’est dommage, car ces points faibles cantonnent « Amelia » au polar commercial facile, ce qui aurait pu être évité avec un peu plus de subtilité dans le traitement de l’intrigue.
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Impossible de lâcher ce roman...Pourtant, il a des failles...J'aimerais lire un roman sur le harcèlement qui mette véritablement en évidence le caractère inextricable de certaines situations, sans céder à aucune facilité... Dans la vie réelle, il y a des gens qui commettent des actes absolument diaboliques et qui n'admettent rien, jamais, en aucun cas, tout simplement parfois parce qu'ils sont persuadés d'avoir raison d'agir comme ils le font,ou alors qu'ils ne voient pas où est le problème...Et d'autres qui jouent un double jeu et ont un double discours, voire triple, semant le doute parmi ceux qui ne parviennent pas à comprendre ce qui se joue réellement devant eux. J'aimerais qu'on me montre un jour ce théâtre d'ombres et d'illusions où une mouche est prise dans une toile d'araignée sans aucun moyen de s'en sortir. Ce n'est pas le cas ici, les ficelles sont encore trop grosses...
Par ailleurs, le harcèlement n'est pas le thème unique de ce roman. Il aborde l'adolescence à travers Amélia, quinze ans, élevée par une mère seule très aimante, mais extrêmement prise par son travail.Amelia est donc un peu livrée à elle-même, mais sa mère lui fait une totale confiance, et elle n'a pas tort. Excellente éleve d'une école privée ultra chic de Brooklyn, Amélia est belle, intelligente, sage. Elle ne cède pas à la superficialité de son milieu et a gardé sa personnalité au milieu des requins qui nagent avec elle...Et pourtant un matin, Kate, la mère d'Amelia, apprend que celle ci s'est suicidée au lycée après avoir été accusée de tricherie...Impossible...Kate évidemment s'effondre. Cependant, quelques semaines après, un texto : Amélia n'a pas sauté...
Début d'une enquête bizarre où l'on a l'impression que la police n'a aucun pouvoir face à l'école privée, et ses richissimes parents d'élèves qui y font la loi, car ils payent...étrangeté ethnologique vu de France...Kate va cependant découvrir que sa fille lui cachait des choses...Ça aussi c'est un peu gros...On a l'impression que la maman débarque d'un monde pré-internet dans les réseaux sociaux...Mais enfin quand même, à moins de vivre dans une grotte, maman aurait dû se douter que fifille ne se servait pas de son machin avec une pomme comme calculette. Je sais pas, ça fait quand même au moins quinze ans qu'on vit agrippé à son portable ...
Ensuite la "première" fin est assez invraisemblable. Par contre, j'ai trouvé le final - la montée sur le toit, très fine, bien amenée et assez bouleversante.Loin des clichés, là.
Un plaisir de lecture, donc, avec beaucoup de facilités, mais aussi des passages véritablement bien écrits, qui sentent la vérité.
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Le deuil d'une mère pour sa fille Amélia qui s'est suicidée (mais Est-ce bien sûr ?) est ici oppressant. En revanche, le style employé par l'auteur et le vocabulaire limité de l'adolescente ne m'ont pas convaincus, sans compter les longueurs maladroites. Dommage car le suspense lié à la disparition et ses causes de la jeune Amélia parait bien mieux abouti.
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C'est suite aux critiques dithyrambiques lues sur Babelio que je me suis laissée tenter par ce roman. Si je l'ai trouvé sympathique, je ne le trouve pas exceptionnel non plus. du reste, j'ai passé un bon moment, sans plus.
Déjà, je ne qualifierais pas ce roman de thriller, ou même de roman policier, quand bien même il y ait une morte et que l'on cherche à comprendre comment une jeune fille qui semblait heureuse de vivre ait pu, apparemment, se suicider. La narration alterne passé et présent, points de vue d'Amélia et de Kate, sa mère, et l'on a même droit à des sms et des posts Facebook - ce dont j'ai horreur dans un roman.
Nous allons donc remonter le fil de ce qui a mené au drame, découvrir les secrets qu'Amélia et Kate se cachaient l'une à l'autre. Nous allons découvrir que sous ses apparences de jeune fille sage, Amélia expérimentait de nouvelles expériences, pas forcément bonnes pour elle.
J'ai mis un peu de temps à le lire, une semaine, je n'ai pas vraiment éprouvé d'empathie pour Kate. Les passages que j'ai trouvé les plus intéressants et les plus touchants étaient ceux d'Amélia, l'adolescente face à des choix qui la dépassent. Ce livre n'est définitivement pas un page turner, mais plutôt un roman sur l'adolescence, teinté de drame et d'apprentissage de la vie. Un dernier petit bémol : j'ai trouvé la fin bâclée. Dommage, quand on a mis autant de temps à nous dévoiler la vie d'Amélia, que de réduire sa fin de vie à deux pages.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Je le dis et le redis, un des (énormes) avantages d'être bibliothécaire, c'est le bonheur de pouvoir commander des livres, recevoir les livres, lire les livres, surtout ceux qu'on a envie de découvrir mais pas tellement d'acheter.

"Amelia" est clairement un de ces romans repérés sur les blogs, humé en librairie, mais que je savais ne pas être le genre de bouquins que je voudrais relire et garder précieusement. Donc, je l'ai emprunté au boulot et je l'ai dévoré en deux petits jours (oui, le temps pourri et les siestes de mes minis lecteurs ont aidé).

Voici le pitch : (photo)

Une fois entamé, le roman se révèle extrêmement addictif, n'espérez pas le lâcher avant de connaître la fin, même à 1H du mat', n'est-ce pas Céline ? ;-)

Pour ma part, comme d'habitude, je n'ai rien deviné, rien vu venir, j'ai attendu les dernières pages pour découvrir le fin mot de l'histoire d'Amelia, et surtout de sa mort. Au-delà du page turner diablement efficace, "Amelia" est une bonne représentation des dangers qui guettent les ados d'aujourd'hui. L'auteur divise les chapitres entre les voix de la mère d'Amelia, au présent, cherchant à comprendre la mort de sa fille, et celle d'Amelia, les deux mois précédant sa fin tragique, et cela en alternant textos, statuts Facebook et mails, qui viennent compléter le texte du roman.

A nouveau, comme dans pas mal de romans actuels, les réseaux sociaux et les nouvelles technologies jouent un grand rôle dans l'enfer que vit Amelia. Il n'y a qu'à lire la suite de textos reçus en pleine nuit, très violents, l'impact d'un blog ou le rôle d'un mail envoyé à toute l'école, pour se rendre compte à quel point Internet peut pourrir la vie d'un ado. Pour peu qu'il soit fragile, on court au drame.... Cruauté, harcèlement, moqueries, les relations entre ados sont loin d'être Bisounours, et le roman nous montre bien jusqu'où cela peut aller. le thème des clubs secrets, des gangs de filles, est aussi un des sujets abordés, de même que l'homosexualité, la recherche d'identité, et les relations familiales.


Une scène m'a marquée car elle est décrite, à deux endroits différents du livre, de chaque côté de la barrière : vécue par Kate, le comportement d'Amelia paraît incompréhensible, et ensuite, la vision de la jeune fille nous glace d'horreur. Amelia réclame d'aller à Paris pour le semestre, et ce qui est perçu comme un caprice par Kate est en fait un appel à l'aide désespéré d'Amelia, harcelée, qui cherche à échapper à sa situation et qui crie à sa mère "demande-moi ce qui ne va pas ! ". Hélas, Kate passe à côté du moment où sa fille pourrait se confier, lui dévoiler toute l'horreur, et cela aurait pu la sauver.

Les non-dits entre mère et fille, les incompréhensions, tout cela nous mène droit au drame, et c'est ce qui glace le sang, ce qui nous fait songer à l'importance du dialogue et d'être présent pour son enfant. Moi qui ai des petits de maternelle, ce monde de l'adolescence "2.0" m'a horrifiée, car il est cruel et plein de dangers.

Un reproche au livre ? L'écriture, vraiment pas terrible, ainsi que le langage : pas tellement la vulgarité, finalement, que les expressions et leur traduction, même si, avec le recul en écrivant cette chronique, cela m'apparaît comme du pur langage ado, et donc cela se justifie, mais que c'est moche à lire, ce genre de phrase : "ouais, moi non plus, grave pas" ou une conversation en langage SMS ...

Au final, un thriller sur l'adolescence, qu'on ferait bien lire aux grands ados aussi (16 ans et +, tout de même), addictif et bien ficelé, avec une bonne intrigue, parfait pour un week-end pluvieux.

Les droits du livre ont été achetés (par Nicole Kidman), et j'imagine bien le film terrible à venir ...
Lien : http://histoiresdenlire.blog..
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Amélia, jeune adolescente de 15 ans, sérieuse, sportive, brillante, appréciée de tous, s'est suicidée au sein de son prestigieux lycée de New York.
C'est l'annonce qui est faite par la police à Kate, la mère d'Amélia.
Kate, avocate réputée et débordée élève seule sa fille unique. Effondrée par la nouvelle, elle peine à se redresser et à renouer avec la vie. Jusqu'au jour où elle reçoit un SMS anonyme : « Amélia n'a pas sauté ». le doute s'insinue alors dans son esprit. Kate, aidé de Lew, policier humain et chevronné, part sur les traces des dernières semaines de la vie d'Amélia au travers de ses SMS, de ses mails, de son compte Facebook pour découvrir que la vie de sa fille n'était pas exactement celle qu'elle imaginait. Suicide, meurtre, accident… que s'est-il passé ?
La construction du roman alterne entre le récit d'Amélia et les pensées de Kate, écrits à la 1ère personne du singulier.
C'est un roman qui se lit bien, sans effort, l'écriture est simple, fluide. La romancière aborde une vision juste et sombre de l'adolescence : amour, trahison, harcèlement, secrets, rôle destructeur des réseaux sociaux etc…
Beaucoup de clichés, quelques longueurs et une fin un peu précipitée me laissent une impression de déception.
Une lecture agréable, sans plus, qui selon moi est destinée à un public « jeune adulte".
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Je ne peux pas dire que ca soit un mauvais livre, loin de là, mais je ne peux pas dire non plus que j'ai sauté au plafond en le lisant...
Le style est pour moi trop décousu et trop lent dans le rythme. En plus, pour être honnête, je crois que je fais une allergie au langage sms, je sais bien que le contexte de l'histoire et les personnages impliqués nécessitait son utilisation, mais j'en ai fait de l'urticaire jusqu'à la pointe des cheveux 😉
J'ai malgré tout passe un moment agréable et je ne regrette pas sa lecture mais ce dont je suis sûr, c'est qu'il ne fera pas parti des romans que je pense relire...
C'est pour moi ce que j'appelle un livre "transitoire", c'est à dire un livre neutre qui se lit après un roman qui vous a particulièrement marqué....histoire d'apprécier à sa juste valeur un prochain roman marquant.
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Le 14 octobre à New York, Kate Baron reçoit un appel du lycée prestigieux de sa fille lui demandant de venir au plus vite. Elle découvre l'inimaginable : sa fille Amelia, brillante élève sans problème, s'est suicidée sans même une lettre d'adieu. Convaincue un temps de la version officielle, Kate reçoit des messages lui disant qu'Amélia n'a pas sauté du toit. Avec l'aide de l'inspecteur Lewis Thompson, la mère reprend courageusement l'enquête. Elle découvre que le lycée était au courant de certaines choses mais que personne n'a rien dit. Kate arrivera t'elle à connaître la vérité et à la faire éclater ?
Ce roman nous fait réfléchir aux dangers de l'adolescence et aux risques de harcèlement que subissent nos jeunes qui cherchent à s'identifier à certains de leurs membres pour être acceptés. J'ai été un peu déçue de ce long roman policier qui m'a pris du temps à lire alors qu'en lisant la 4ème de couverture, j'avais eu un coup de coeur. J'ai trouvé l'histoire bien longue et le dénouement un peu compliqué même. Certes, le personnage d'Amelia est sympathique, on s'attache à la jeune fille mais je persiste à penser que pour moi, il y a trop de longueurs et qu'à force, le charme se délite. En revanche l'homosexualité de la jeune fille, longtemps suggérée sans être clairement nommée, est une idée intéressante.
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Amelia, 15 ans se suicide , sa mere n'y croit pas et la jour ou elle reçoit un message anonyme avec "amelia n'a pas sauté" elle va faire sa propre enquete .

Il faut avouer que tout etait un peu previsible dans ce bouquin, la decouverte de Kate (la maman) sur les secrets de sa fille (dit on tout a sa mere ?), la facon dont on se sert des sms, des reseaux sociaux , des videos pour en arriver au harcelement a l'ecole (qui a toujours existé mais sous d'autres formes ...) , les questions que sa fille se posait sur son pere absent et ses reponses que Kate ne pourra pas lui donner , cette effet de groupe qui fait qu'on fait comme les autres , pour les autres pour etre inclu dans un groupe ou pour ne pas en etre exclu ... Quand a la fin meme si l'auteur essaye de nous mettre sur de fausse piste, on finit a force d'eliminer tout le monde par deviner. J'aurai plutot introduit ce livre en poche jeunesse (pour le langage, pour le sujet, pour la facilite de lecture) et j'aurai prefere le lire en ete pour le cote divertissant .
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