Tu ne me dis pas tout

Mouais... Ça se lit sans peine, même si le début est un peu plat et poussif, mais alors, la série incroyable de coïncidences, de manoeuvres machiavéliques que l'autrice a utilisées pour faire tenir son intrigue, ... C'est carrément grotesque. OK, on est dans de la fiction, mais si c'est pour tomber à ce point dans l'invraisemblable, je vais aller lire de la fantasy. Bref, je l'ai lu, je ne l'ai pas abandonné en cours de route, mais j'aurais mieux fait de le laisser tout en bas de ma PAL...

Très déçu par cette lecture tant l'histoire est une daube insipide, invraisemblable et incohérente. Aucune finesse, tous les clichés de Desperate Housewife sont rassemblés dans ce polar domestique. Amanda Grayson, maman d'un petit garçon de 10 ans, vit à Brooklyn dans une majestueuse maison. Elle est retrouvée morte aux pieds de son escalier gisant dans une mare de sang. Elle rentrait d'une fête libertine organisée par son amie Maud et son séduisant mari dans ce quartier très huppé. Elle y avait été conviée avec Zach, son richissime mari homme d'affaires. Celui-ci est arrêté et incarcéré à Rikers Island une prison où la violence est omniprésente. Il argue de son innocence et fait appel à Lizzie une jeune avocate, ancienne camarade d'Université. A contre-coeur, cette jeune recrue d'un grand cabinet d'avocats, novice en droit pénal, accepte de le défendre. Mais, elle doit gérer de front le dossier de son client et Sam, son mari alcoolique. En parallèle, dans ce très chic quartier d'entre-soi, l'école que fréquentent leurs enfants a été victime d'un vol de données. La douce harmonie qui régnait dans de ce quartier cossu est rompu. Nous découvrons de plus dans le cheminement de l'intrigue qu'Amanda était dans le déni du meurtre de son père. Il avait violé et tué sa meilleure amie lorsqu'elle était adolescente. Bref, ce roman s'enchevêtre dans de grosses ficelles pour dénoncer la vie au sein de la haute bourgeoisie américaine sans qu'il n'y ait aucune finesse dans le récit !