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4,33

sur 5790 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Chef d'oeuvre ! Si vous ne l'avez pas encore lu, c'est bientôt Noël... Je me méfie beaucoup des romans à grand lancement car je suis souvent déçue, mais Betty de Tiffany Mc Daniel chez @editions_gallmeister c'est le contraire d'une déception, c'est un grand moment de lecture. Je ne vais pas refaire le résumé que vous pouvez trouver partout. Je dirais : plongez dans cette famille et son histoire chaotique, pleine de moments douloureux voire dramatiques, mais où le père (quel portrait ! ) introduit la positivité, la beauté, la création, la fantaisie, le fantastique, l'Amour et la poésie. Un très beau parcours avec Betty aussi, on suit la construction de sa personnalité jusqu'à la femme puissante. Ce roman m'a fait penser à un tableau de Chagall. Je le relirai un jour, c'est certain.
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J'ai beaucoup attendu pour avoir ce livre par ma bibliothèque car il était sur file d'attente ; c'est donc très joyeusement que j'ai commencé à le lire.

Certes, c'est un très beau livre, bien écrit, mais très difficile à lire, très triste, lourd de secrets, trop de morts, trop de malheurs pour une seule famille. L'auteur dit retracer l'histoire de sa mère à travers Betty. J'espère de tout mon coeur qu'une partie est fiction car ce n'est pas possible de survivre à toute cette violence.

J'ai trouvé un peu bizarre cette façon de piocher des bouts de versets de la Bible sortis de leur contexte à la tête de chaque chapitre : il est vrai qu'on est en Amérique !

Je pense qu'après la lecture de ce roman, je vais me tourner vers quelque chose de plus léger.
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Dans ce roman nous allons découvrir l'histoire de la famille Carpenter à travers la jeune Betty. Avec un père cherokee et une mère blanche, les 8 enfants de cette famille ont tous des particularités différentes. Betty elle, 6ème enfant de la fratrie, ressemble à son père. Elle va subir à cause de ça, moqueries et harcèlement tout au long de sa vie. Au fil des pages, nous allons grandir et évoluer en même temps qu'elle et découvrir les légendes et les histoires cachées de sa famille.

J'ai adoré le personnage de Landon le père, qui à travers l'éducation de ces enfants, nous transmet la culture cherokee et nous partage tout son savoir sur la nature.

C'est un très beau roman, la plume de l'auteure est fluide et très poétique ce qui adoucit le roman. Les sujets abordés sont très fort comme l'harcelement, le raciste, l'inceste ou encore le viol. de nombreux passages sont fort en émotion et très durs à digérer. Il faut avoir le coeur accroché.

Néanmoins j'ai trouvé certains passages très long et un peu monotone, j'ai eu beaucoup de mal à terminer le roman. Mais je me suis accroché tant bien que mal.
En résumé je vous conseille ce livre mais je vous conseille surtout de ne pas abandonner si vous en avez envie car c'est une oeuvre émouvante, les thèmes sont très intéressants et la plume de l'auteur est très belle. de plus, il faut garder en tête que ce roman est tiré de la véritable histoire de Betty, la mère de l'auteure. A travers ce roman Tiffany McDaniel libère la parole des femmes et rend un bel hommage à sa mère.
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Betty est un voyage entre poésie et noirceur absolue, dans un monde où seuls les hommes blancs ont le droit d'essayer d'obtenir ce qu'ils désirent, et ce qu'ils désirent parfois…
Après quelques années d'errance, la famille Carpenter s'installe à Breathed dans l'Ohio. Malgré la pauvreté, ce pourrait être le bonheur tant Betty est bercée par les mythes de son père, Landon Carpenter. Mais Landon est Cherokee, ce qui fait de Betty une métisse. Très brune, elle est maltraitée par ses camarades de classe, aujourd'hui on parlerait de harcèlement. Et ce n'est pas tout, Betty est témoin de tellement d'horreurs que je me suis demandé si ça allait s'arrêter.
J'ai été marquée par le contraste entre les possibilités de bonheur recélées par cette famille, et les combats qu'elle devait mener contre toutes les noirceurs du monde.
Le récit se déroule de 1909 au début des années 1970 dans les contreforts des Appalaches (Ohio).
Betty décrit les efforts de son père pour rendre une maison abandonnée confortable. Elle dépeint surtout le jardin, qui leur permettra de vivre. Landon Carpenter a fabrique de l'alcool, il en a même vendu. Vous serez emporté dans une Amérique très éloignée de ce qui nous fascine.
Une saga familiale noire.


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I've just finished listening to the audiobook version of this book, and I'm kind of speechless. This is a very powerful book, although a painful one; Betty's story goes from the '50s to the '70s in the US and shows us a very somber side of this period's America. Betty's father is a Cherokee, and because of that, and because of all her siblings she's the one who resembles him the most (she is his 'lil indian), she has to endure an endless number of humiliations. Not to mention the continuous sexism.
I consider this book not just as a 'Betty's coming of age' novel, but also as a hymn to Betty's father, a broken man who manages to always stay positive for his children and to give them strength through the power of stories.
Be aware, though, that this book is very very tough, and I did not manage to give it 5 stars due to the very large number of rapes and violence in general it contains. I did enjoy the writing, and I don't regret reading it; I think it deserves the prizes it got. But I confess, if I had known what it contained, I would have probably not read it.
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Une très belle découverte !

Il s'agit d'un roman puissant, poignant, qui ne peut laisser indifférent. La structure du roman interpellé car entrecoupé de nouvelles publiés dans un journal. On assiste impuissant aux conséquences que peut induire une enfance massacrés. Une mère traumatisée par son innocence brisée, un père issus qui vit une vie de rejet de la part de la société mais qui malgré la rudesse de sa vie, veut absolument transmettre à ses enfants les histoires de leur ancêtres cherokee , des histoires remplies de magie.
Il s'agit là d'un grand roman de la littérature américaine, tant l'écriture est belle, esthétique. Je découvre cette auteure avec très grand plaisir malgré Les sujets graves. La « voix » de Betty Carpenter , métisse cherokee nous fait découvrir cette famille atypique. Au delà des sujets violent abordé, il y a tout une hymne à la nature, au vivant qui vient un peu panser toute la méchanceté humaine, et les épreuves de la vie . On en sort troublé mais content d'avoir découvert cette histoire ! Je recommence absolument.
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Betty, c'est une bien belle histoire. Celle d'une petite fille fruit de l'union d'un père Cherokee et d'une mère blanche. Tout au fil des pages, Tiffany McDaniel nous raconte avec beaucoup de grâce l'histoire de sa propre mère, lui rendant ainsi un très bel hommage littéraire. Les premiers instants de lecture ne m'ont pas conquise, la rencontre entre le père et la mère de Betty est faite avec une entrée en matière très rapide, abrupte. Puis au gré des pages, l 'autrice nous embarque dans son histoire familiale. Betty, c'est une petite fille empreinte de la culture cherokee et des fables magiques racontées par son père. Mais c'est aussi une enfant en souffrance, malmenée par la différence liée à sa mixité et une mère torturée. A travers le regard de cette jeune héroine, le lecteur voit vivre, grandir chaque membre de cette grande fratrie. Si très vite , le secret que porte cette famille ne m'a pas échappé, le dénouement est quant à lui très bien écrit. Une découverte de cette autrice pour ma part , un très bel ouvrage où la part de la fable et de l'autobiographie reste à l'appréciation du lecteur.
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Evidemment, Betty est un merveilleux livre. Les prix et les critiques à son égard sont largement justifiés. Personnellement, sa lecture m'a bouleversée car les thèmes abordés sont graves. Poignants, ils vous attrapent à vous étouffer. Eh oui, cela a existé ; cela existe : combien de fois l'ai-je pensé ? Heureusement, le personnage du père cherokee avec sa délicatesse, son amour et son immense respect de la nature a apporté la touche positive qui m'a à chaque fois poussée à continuer la lecture. L'écriture aussi est très belle, parfois un peu nébuleuse mais si poétique. Difficile de ne pas être marqué par ce livre profondément dérangeant et qui me propulse, maintenant que je l'ai terminé, dans les pages d'un roman plus léger, juste pour le plaisir.
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Pfiou ! Quelle lecture. Un côté splendide et flamboyant dans la magnifique écriture de l'autrice et dans les messages forts relayés au travers du personnage de Betty. Mais un côté déprimant, à la limite du misérabilisme, tant le propos est parfois difficile. Heureusement, le papa de Betty est là pour apporter un peu de magie et de poésie. J'aurais peut-être été tentée d'abandonner ma lecture sans sa présence apaisante. Si vous êtes tentés vous aussi, ne cédez pas, allez jusqu'au final surprenant, émouvant mais revigorant à la fois. Une lecture qui ne laissera personne indifférent. À découvrir.
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La force de Betty, c'est d'être et de rester ce qu'elle est et ce qu'elle représente pour son père Cherokee (la plus jeune des 3 soeurs, la courge, ne vous m'éprenez pas, c'est la protectrice, ombre et empêcheuse de mauvaises herbes et en aucun cas ce que votre cerveau automatique et mécanique vous suggère) et pour sa mère blanche, Alka, toute de noire vêtue dans son âme violée.
" Il y aura des pleurs et des grincements de dents", n'oublions pas...

La force du roman, c'est d'être à la limite du témoignage et du roman, une limite si fragile qu'elle danse sur la colline de la non-action (paragraphe préféré de Marcel Proust et emportement pièces de Tiffany Mac Daniel) et de la déshérence (non action auto-flagellation préférée de Houellebecq et de la mémoire A-nv-da-di-s-di) . Et hop le roman s'extrait des bocaux enterrés de la terre de l'Ohio et s'élève parmi les étoiles, danse entre les points lumineux du ciel, et c'est un exploit.
"Soufflez sur mon jardin"

La force de l'écriture, c'est le mélange onctueux de Dougnuts imaginaires qui glissent dans nos bouches grandes ouvertes comme ce qu'imagine Alka pour donner à manger à ses petits affamés : On est torturé avec les mots et les phrases d' Alka (Seigneur Jésus) car déchirée et violée, humilié et battu avec Landon le CheRoKee car banni "Je vous ai portés sur des ailes d'aigles" mais on s'élève, on s'élève...
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