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4,15

sur 1367 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avec les aiguilles d'or, Michael Mc Dowell nous emmène dans le New-York des années 1880. Là se côtoient toutes sortes de populations des plus riches aux plus pauvres.
Nous partons à la rencontre de deux clans. D'un côté les Stallworth, décidés à asseoir leur fortune et leur réputation en éradiquant la vermine des quartiers miséreux. de l'autre les Shanks, clan matrimonial qui vit de petits délits (avortement, coulage de bijoux et arrangements financiers). Les deux familles se sont déjà croisées dans le passé et Lena Shanks voue une haine farouche au juge Stallworth qui l'a déjà envoyée en prison et a condamné à mort son mari.
Leur nouvelle rencontre sera terrible avec des conséquences catastrophiques. Alors qui sortira renforcé de cette confrontation ? C'est tout le récit des aiguilles d'or.
J'ai été happée par le scénario de l'auteur. Une fois le décor planté, on ne peut plus lâcher le livre, on veut connaître la suite. Cette histoire n'est pas très morale, les personnages peu sympathiques mais c'est vraiment l'histoire qui donne tout l'intérêt à ce roman dont je vous conseille vivement la lecture.
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Bon, j'ai lu ce livre en novembre, donc mon retour ne sera pas aussi complet que d'habitude 😂

Pour commencer, il n'y a rien de fantastique dans ce livre comme on a pu en retrouver dans Blackwater. En revanche, ce roman noir met également en scène, non pas une, mais deux dynasties familiales. L'une est riche, et contrôle la ville de New York à la fin du 19e. L'autre vit dans les quartiers miséreux, mais contrôle également la ville. La guerre éclate entre ces deux familles, et il y aura des morts…

J'ai clairement adoré cette lecture ! Ce n'était pas forcément un coup de coeur parce qu'il était légèrement trop long pour ça, mais cette ambiance noire et macabre m'a absorbée !
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Machiavélique !!! Extraordinaire. Un monde qui m'était inconnu. Ce gouffre entre l'allégresse et la pauvreté.
La vengeance est magnifique et cousu avec de magnifiques aiguilles or.

La mise en place de personnages était longue! Pourtant essentiel pour l'histoire alors aucun regret d'avoir préservée dans ma lecture.
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Autant le dire en préambule : il va falloir attendre plus de 150 pages pour que la mise en place de l'histoire, de ses personnages cède le pas à l'action véritable.
Peut être est-ce parce qu'il faut remonter 20 ans plus tôt pour comprendre ce qui va opposer 2 familles en plein centre de New Yok. Pour certains ce lent démarrage est un bémol… à chacun de se faire une idée.

Ce qui est certain néanmoins, c'est que passé ce stade, l'attachement devient fort et poser ce roman est difficile, voire impossible.

L'an de grâce 1882 vient de débuter.
New York. Nous découvrons 2 quartiers et 2 familles que tout oppose.
Dans les beaux quartiers le juge Stallworth règne en patriarche sur une famille obsédée par le combat de toute forme de vice.
Dans les quartiers les plus miséreux ou prostitution, vols, jeux d'argent sont légions, règne Lena Shanks, dite Lena la Noire. Veuve d'un mari condamnée à mort par le juge Stallworth, elle a fait de sa famille des démons vengeurs.

L'affrontement direct entre les Shanks et les Stallworth va être lancé à la suite de l'arrestation d'une des proches de Lena. pour cette dernière le temps de la vengeance est venu. Complots, enlèvement, meurtres, manigances, prostitution…. rien ne manque.
Dans un univers à la Dickens, la lutte des classes, la force des clans, la solidarité, la montée en puissance du côté dramatique du scénario… tout y est. Les descriptions sont fines, ciselées, l'atmosphère est pesante grâce à un style très cinématographique.

Ce roman noir est assez différent de Blackwater de part l'absence du côté fantastique mais on retrouve le talent de l'auteur à plonger le lecteur dans un univers prenant, oppressant.
Donc oui, je rejoins celles et ceux en conseillant la lecture!
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New York, nouvel an 1882. Les gentlemen rendent visite aux dames (respectant ainsi la coutume du Jour de l'An instauré par les Hollandais au XVIIè siècle) du matin jusqu'à la tombée de la nuit et la ville (enfin les quartiers riches) n'est qu'une monstrueuse ruche et la première journée de l'année n'est que mondanité et courbette. Les gentlemen se vantent d'avoir avalé un verre dans chaque maison qu'ils visitent et les dames s'enorgueillissent du nombre de cartes de visites laissées par les convives. Pendant ce temps, dans les quartiers pauvres, les coupe-gorges, les vieux appartements miteux, les bars et tables de jeux sordides, les hôtels de passes, bref les bas-fonds de New York où s'entasse toute la misère et le vice, les enfants meurent de faim, des vieux meurent dans leur lits et les escrocs sont de sortie.

Michael McDowell nous entraîne sur les traces de deux familles new yorkaise. Les Stallworth qui appartiennent à la première catégorie et les Shanks, qui eux, figurent dans la seconde. Les Shanks font partie d'une lignée corrompue de criminelles. A leur tête, Lena Shanks dite Lena la Noire, originaire d'Allemagne, arrivée à New York à l'âge de seize ans. Elle dirige l'organisation familiale avec ses deux filles, Daisy, une avorteuse réputée et Louisa, une faussaire de génie, ses petit-enfants Rob et Ella ainsi que sa belle-soeur Maggie (qui porte en permanence des verres teintés et des gants, je vous laisserai découvrir pourquoi). Elles traitent uniquement avec des femmes et leurs domaines d'activités sont nombreux : vol à l'étalage, pickpocket, escroquerie, paris, prostitution, meurtre, avortement clandestin. Elles tiennent un établissement de prêteur sur gage dans le "Triangle Noir", zone entre MacDougal Street et la rivière, délimitée au sud par Canal Street et au nord par Bleeker Street.

En ce qui concerne la lignée des Stallworth, le patriarche James Stallworth, juge républicain, connu pour vous envoyer à Sing Sing ou Blackwell's Island en un claquement de doigt, dirige d'une main de fer son tribunal et sa famille. Son fils, Edward, est un pasteur influant qui peut compter sur un nombre importants de fidèles parmi la communauté. Sa fille, Marian, est marié à Duncan Phair, un avocat aux dents longues promis à un bel avenir. Enfin, le juge a quatre petit-enfants, bien que décevants pour lui, ils devraient néanmoins assurer la lignée de la famille.

Le juge Stallworth a pour projet de dénoncer la politique laxiste de la ville dirigée par des démocrates et l'inefficacité de la police. Il profite de la mort d'un avocat le jour de l'an pour concocter un plan, qui dis-je un grand projet ! Celui d'éradiquer l'un des coins les plus gangrenés de la ville, le fameux "Triangle Noir". Avec l'aide de son fils Edward et ses sermons incendiaires ainsi que son gendre et un journaliste du Tribune, ils comptent bien se mettre l'opinion public dans la poche et révéler à la face du monde ce qu'il se passe dans ce quartier. Mais s'attaquer au "Triangle Noir" c'est s'attaquer au Shanks et à leur affaire. Lena ne compte pas se laisser faire, d'autant plus qu'elle a un vieux contentieux à régler avec le juge. Une vraie partie d'échec commence entre les Stallworth et les Shanks et ils se pourrait bien qu'aucun des deux ne sortent gagnants d'un tel affrontement. Vous connaissez l'expression "oeil pour oeil, dent pour dent", car c'est de ça qu'il s'agit dans ce roman.

Les aiguilles d'or est un roman ingénieux, très bien construit, petit à petit l'intrigue se révèle, les personnages sont délectables (Maggie Kizer est ma préférée). On ne s'ennuie pas une seconde, tout ça sur fond de lutte des classes, de corruption et de vengeance. Autant la fin de la série Blackwater m'avait un peu déçu autant ici je me suis régalé d'une telle perversité et d'un tel esprit créatif dans la vengeance !!! J'attends avec impatience Katie du même auteur.
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Une terrible et implacable histoire de vengeance. Plus court que Blackwater, un peu moins passionnant mais plus resserré, ce roman se lit d'une traite. Michael McDowell est décidément un maître pour construire une ambiance glauque et glaçante, dans laquelle se déroule cette histoire difficile à lâcher.
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Au 19eme siècle une famille très en vue de New-York dont le patriarche est un juge augmente sa position sociale en combattant le crime sous couvert de moralité. S'acharnant sur une famille de malfrats, le juge Stallworth va s'attirer les foudres de Lena la noire...
C'est cruel et même horrifique. C'est parfois drôle.  le récit dépeint cyniquement l'hypocrisie sociale des gens de la haute qui se parent de vertu, mais qui se livrent à des valeurs fausses, la richesse, la réputation notamment. En miroir, les pauvres et les criminels semblent motivés par l'esprit de justice et de protection.  Une histoire palpitante, aucune fausse note, aucun temps mort.
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J'avais adoré la série Blackwater.. alors forcément je devais lire Les Aiguilles D'or ! La couverture proposée est toujours aussi belle et, je dois l'avouer, j'adore!!
Pour ce qui concerne l'histoire.. sans m'en rendre compte, au fil des pages, j'ai été happée par la vie de ces différents personnages mais aussi par l'ambiance New Yorkaise de années 1800! Un petit peu sombre, mais une multitude de personnalités à decouvrir!
Laissez vous embarquer dans ce livre et, vous comprendrez!
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New-York, 1882, un avocat est retrouvé mort dans le quartier malfamé du Triangle Noir. A la suite de ce meurtre, le juge Stallworth, ambitieux et sans scrupules, entend éradiquer le mal qui gangrène cette partie de la ville, en s'aidant de son gendre Duncan, avocat, et de son fils, Edward, pasteur. Pour réaliser son projet et en faire un exemple éloquent, il entreprend de se débarrasser de la famille Shanks, dirigée par la matrone Lena La Noire, prêteuse sur gages. Un roman noir, social et sanglant dans lequel le pardon n'existe pas ! Atroce et génial !
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New-York, an de grâce 1882. Les Stallworth, sous l'égide de l'implacable juge James, cherchent à étendre davantage leur influence et ont pour cela un plan murement réfléchi : mettre en lumière la corruption et le mal sévissant dans le quartier bien nommé « Triangle Noir ». Pour susciter l'adhésion de l'opinion publique, quoi de mieux que de braquer les phares sur une parfaite famille de criminels - et encore mieux si ce sont des femmes. Mais le projet des Stallworth n'est pas sans danger, car personne ne s'attaque impunément à Lena Shanks.

Après la saga « Blackwater » que j'ai comme beaucoup énormément apprécié, il me tardait de découvrir un autre roman de Michael McDowell. La travail de l'éditeur Monsieur Toussaint Louverture est une nouvelle fois sublime, et j'ai adoré dénicher sur la couverture les nombreux détails se rattachant aux éléments du roman.

Ce qui fait la force de cette histoire, ce sont les personnages. Aucun d'entre eux ne pourrait être qualifié d' »attachant » (sauf peut-être Helen Stallworth), mais tous sont tellement bien décrits que nous avons l'impression de nous retrouver face à eux, que ce soit dans le salon de Marian (lors de l'une des réunions du comité de dames par exemple), dans l'un des troquets où Benjamin Stallworth s'acharne à dilapider son argent sur une table de jeu, sur le ring lors de l'un des combats de Charlotta, où dans la boutique de prêt sur gages de Lena Shanks.

Les trois générations de Stallworth vivent dans l'opulence, à la recherche perpétuelle de l'approbation de leurs pairs et d'une place de choix dans la société. Les trois générations de Shanks ont trouvé leur place dans le Triangle Noir et pratiquent presque toutes les activités illicites possibles (l'avortement, le recel, la fabrication de faux, la prostitution…). Et c'est un délice de voir ces deux familles s'opposer tout au long du roman ! Laquelle gagnera et parviendra à anéantir l'autre ?

J'ai retrouvé l'écriture qui m'avait tant plue dans Blackwater, ainsi que le sujet de la famille, mais surtout, la place très importante tenue par les femmes. Qui de plus badass que Lena Shanks ?

Je ne peux que vous le conseiller, j'ai dévoré ce roman !
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