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Critique de le_Bison


Dans un ranch, il y a une bibliothèque. Et dans une bibliothèque, des livres. Jusque-là, rien de nouveau à l'ouest. Mais au Montana, les romans se classent en fonction de leur passion pour la pèche à la mouche ou pour leur amour des bisons. Dan O'Brien côtoie Jim Harrison, Rick Bass se colle à Richard Ford, Richard Brautigan discute avec Raymond Carver tandis que James Welch bois un verre avec James Crumley. Bref, que du beau monde, que de l'essentiel pour illustrer ce panorama du Montana. Et puis, il y a ce type, Thomas McGuane, pas le genre cowboy, ni le genre paumé ivre mort. Plutôt bourgeois.

Sur les livres, il y a des couvertures. de beaux paysages du coin et du cru (surtout pour ma vieille éditions 10/18). Avec des animaux sauvages et des bisons. Dans le cadre de ce « Club de Chasse », une aquarelle de Karl Bodmer, peintre illustrateur franco-suisse du XIXe siècle avec tout un troupeau de bisons. Aquarelle que tu peux voir sur mon blog (Interlude publicité). le bonheur, presque. Pas un fusil, ni même un cadavre. Juste de belles et majestueuses bêtes en pleine liberté. DES BISONS ! C'est beau un bison, vous ne trouvez pas mesdames ?

Tu vois où je veux en venir. Je parle de grands auteurs, de ma bibliothèque, des bisons en liberté… Mais toujours rien sur « le Club de Chasse » de Thomas McGuane. Un grand auteur du Montana, souviens-toi de « La Source Chaude », remember « L'homme qui avait perdu son nom »… Je crois que pour ma part, je vais oublier ce club, parce que je m'y suis pas mal ennuyé. Je n'ai jamais été intégré à cette réunion de bourgeois pourtant rempli de goujats. Je dois être un peu trop rustre pour ces bourgeois gentilcow-boys.

Je crois même qu'avec le recul (d'un fusil de chasse), je serais incapable de te faire un résumé aussi clair que l'eau qui coule de la rivière. La nature est belle, les hommes fourbes, les messieurs de grands gamins imbus et riches. Bref, pas de quoi sauver l'humanité et si ce club de chasse devrait s'effondrer suite à par exemple la destruction d'un barrage déversant sa haine de flots aqueux dessus, je n'irai pas verser ma petite larme pour cette perte guère précieuse. Oui, j'aime Thomas McGuane, mais je n'ai que trop peu apprécier ces moments-là passés en compagnie de ces quelques bourgeois venus s'encanailler après leur semaine de travail à Detroit.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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