Sur les jantes

Voilà un livre qui s'inscrit dans littérature américaine dites des "grands espaces" où les récits sont lents, rythmés par la nature et où l'on se laisse bercé par la descriptions de paysages des grandes plaines et des vies ordinaires.

Ici, le personnage principal est l'atout du roman. Il est farfelu selon ses propres termes, et ne trouve pas sa place dans la communauté. Confronté à un drame qui l'oblige à ne plus exercer son métier de médecin, il écrit ses souvenirs qui sont tout à la fois drôles, touchants, burlesques, absurdes, émouvants. le narrateur est toutefois extrêmement attachant et on se prend à suivre sa vie sur 40 ans avec plaisir.

Le récit est lent, les pages ne se dévorent pas comme un page-turner, mais pourtant l'intérêt est préservé par la qualité de l'écriture. Il faut cependant être réellement amateur de littérature américaine pour aller au bout des 500 pages. Les anecdotes sont décousues, comme si l'auteur ne suivait aucun fil conducteur, mais pourtant l'ensemble tient la route.

Je pense que c'est un roman que j'aurais plutôt lire en hiver, mais peu importe. Il m'a plu!
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Les habitués de Thomas McGuane ne seront pas surpris avec "Sur les jantes", l'histoire d'un docteur dépassé par sa propre nostalgie. L'ambiance est toujours aussi agréable mais je regrette le côté décalé des premiers livres de McGuane.

Roman qui oscille continuellement entre l'enfance de Berl, chaotique entre une mère pentecôtiste engagée eu un père vétéran du Vietnam, son adolescence et son présent, médecin dans une petite clinique? Des passages drçoles oun émouvants mais quelques longueurs