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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Depuis des siècles, Fermiers et Marcheurs du lac cohabitent dans une relative harmonie. Les uns sont sédentaires et vivent des fruits de la terre. Les autres mènent une vie nomade et patrouillent sans répit d'un bout à l'autre du pays pour exterminer les redoutables spectres, des monstres énigmatiques qui se nourrissent d'esprits humains et animaux. Si les deux peuples entretiennent des rapports pacifiques, les fraternisations ne sont guère encouragées : à défaut d'être interdits, les liens d'amitié et d'amour sont vus du plus mauvais oeil. Les Fermiers redoutent les nomades, ces semi-barbares réputés cannibales, et les Marcheurs méprisent les paysans, ces rustres apathiques et arriérés. C'est donc par le plus grand des hasards que Faon, jeune fermière forcée de fuir son village après être tombée enceinte d'un vaurien du coin, croise la route de Dag Hickory, membre de la patrouille de l'Aile Rouge. Forcée par les circonstances de côtoyer les Marcheurs du lac, Faon va découvrir un monde différent du sien, plus dur, plus violent, mais aussi la perspective d'une vie meilleure et peut-être, après bien des drames et des périls, d'un bonheur partagé.

Comme elle l'a déjà prouvé à de nombreuses reprises, Loïs McMaster Bujold n'a pas sa pareille pour décrire la formation de liens affectifs et les prémices d'un amour naissant. A l'instar de ceux de ses précédents romans, les protagonistes de « Ensorcellement » sont finement campés et dégagent une humanité qui force la sympathie, particulièrement l'héroïne, Faon, jeune femme dotée d'une tête de mule remarquablement bien faite sous ses dehors de petite fille perdue. Premier opus d'une tétralogie, le roman se distingue par un rythme assez lent et un récit principalement centré sur les personnages et les relations qui les unissent, un peu au détriment du développement de l'univers et de l'intrigue principale, il faut bien l'avouer – un défaut mineur s'il est corrigé par les tomes suivants et je ne doute pas que cela sera le cas ! En conclusion, de la fantasy à échelle humaine, légère, optimiste, mais sans mièvrerie ou prétention superflue dont je lirai avec plaisir la suite.
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McMaster Bujold sait faire du « recyclage » avec un style limpide, une maîtrise continue de son récit. Ce cycle en est une nouvelle fois la preuve, car elle parvient à créer un univers fantasy différent des séries et trilogies actuelles (pas forcément mauvaises ou intéressantes, certaines sont même très plaisantes, mais manque d'originalité).

Cette aventure relate la rencontre de deux conceptions de la vie, entre une « fermière », issue d'un peuple sédentaire, et un « marcheur du lac » d'un peuple nomade, mage et guerrier. Les marcheurs du lac se sont assigné la mission d'effacer de la surface de la « Terre » toute créature malfaisante. Ici, non plus, rien de particulièrement nouveau.
Ainsi, Enchantement, le premier tome, les chemins de Faon (elle) et du vétéran manchot, Dag (lui), vont-ils se croiser et s'imbriquer dans des circonstances dramatiques et dangereuses.Un couteau spécial va lier leur destin et précipiter l'inévitable.


Du coup, le lecteur de cette chronique peut se demander en quoi le Couteau du Partage de Bujold McMaster se démarque des autres livres de fantasy. Nous avons des protagonistes proches de l'archétype, un artefact magique, une trame cousue de fil blanc et un but des plus classiques. La patiente et agréable mise en place de cet univers, de ses propres codes et coutumes pallie ce manque d'originalité apparent. L'auteur nous livre un ensemble très cohérent, une ambiance dans laquelle nous nous glissons aisément. L'autre aspect positif est le soin apporté à l'écriture des personnages, à leur donner profondeur et vie. Exit la jeune femme en détresse ou le parcours initiatique avec découverte de ses forces. Faon est certes jeune, mais c'est dès le début une femme déterminée, têtue même, avec des convictions et un vécu. Quant à Dag, c'est un marcheur expérimenté, solitaire sans être une cause perdue en mal de rédemption. Faon est d'un tempérament très nature qui peut flirter parfois avec la niaiserie, ce qui provoque des scènes tantôt amusantes tantôt poignantes.

Les autres personnages sont très bien rendus, vivants et attachants – ou pas-, avec des caractères différents et tout à fait crédibles.

Le premier tome est très axé sur les personnages et leurs relations sans doute au détriment de l'intrigue elle-même, du coup le rythme du récit s'en trouve impacté. C'est un peu trop long dans la mise en place, et les scènes d'action sont isolées, entre des phases d'exposition et d'interactions.
Cela reste un bon roman, mais en deçà de ce que l'on peut attendre de l'auteur de la saga Vorkosigan.
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Un bon début qui nous plonge en pleine aventure avec Faon, une jeune mère célibataire en fugue, qui rencontre les patrouilleurs du Lac et affronte les dangers de la route et de mystérieuses entités malfaisantes ...
Mais la suite s'enlise dans les coutumes familiales et matrimoniales des fermiers et l'histoire d'amour entre Faon et son sauveur, assez âgé pour être son grand père ...
Bien écrit et détaillé, mais je recherchais une lecture plus "épique" !
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