Une coupe de cheveux vous fera un mois, tandis que ce que vous aurez des putains ne durera qu'un instant, fit remarquer Po. À moins qu'elles vous refilent quelque chose que vous ne voulez pas attraper.
Mais bientôt le Blancs arriveraient. Ainsi, le spectacle qu’il avait sous les yeux était une sorte d’intermède. Ce n’étaient plus les plaines telles qu’elles avaient été, ni ce quelles allaient devenir, c’était un moment de vide véritable constitué de milliers de kilomètres d’herbe sauvage et peuplé seulement de quelques survivants – spectres de bisons, d’Indiens et de chasseurs.
(p.31, Chapitre 54, Partie 2, Episode 2).
[...] des choses qui paraissaient impossibles ne l'étaient pas véritablement. Elles ne le devenaient que si on laissait la peur prendre le dessus à force de trop réfléchir.
Louisa demande Roscoe en mariage et comme argument lui donne celui-ci:
" En plus vous êtes maigre. Si vous mourrez au moins vous ne serez pas difficile à enterrer. "
"Il était plus simple de rester là à couper des serpents en morceaux et à les jeter dans la marmite que d'écouter les reproches de sa femme."
- La vie est bizarre, dit Augustus. S'il t'avait pas mis cette idée de voyage dans la tête, on n'aurait pas été obligés de le pendre aujourd'hui. Il serait peut-être assis à Lonesome Dove, en train de faire une partie de cartes avec Wanz.
- Fiston, je crois que tu te trompes sur notre compte, dit Augustus. C'est nous qui faisions respecter la loi alors que tu tétais encore ta mère. Il y a tellement de gens ici qui sont convaincus qu'on les a sauvés des Indiens que si tu portais plainte contre nous et que ça venait aux oreilles des gars qui ont été rangers avec nous, c'est sûrement toi qu'ils pendraient. Et puis, assommer un barman négligent est pas si grave.
Il aurait voulu pouvoir effacer ce qui venait de se passer, reculer dans le temps, faire revenir les jours où ils étaient encore à Lonesome Dove.
Dès qu'ils eurent atteint le Territoire, Newt commença de s'inquiéter au sujet des Indiens. Il n'était pas le seul. L'Irlandais avait tellement entendu parler de scalps qu'il se rassurait en portant régulièrement la main à ses cheveux, comme pour vérifier que ceux-ci ne se détacheraient pas facilement.