Il n'était jamais venu à l'esprit de Call d'abattre quelqu'un qu'il pouvait pendre.
- T'ecoutes pas, dit Augustus. J'étais en train de t'expliquer pourquoi tu devrais te marier. Si t'avais une flopée de gamins, t'aurais toujours une troupe à commander quand l'envie te prend de jouer au petit chef. Ça t'occuperait l'esprit et tu serais moins souvent morose.
- Jake, t'es génial, dit Augustus. On est dix ans sans avoir de tes nouvelles, tu débarques et tu voudrais qu'on abandonne tout pour aller se faire scalper dans le nord.
Merci pour ce whiskey, dit Augustus. Il faut être fou pour abandonner les paisibles joies de la vie rien que pour suivre des bandes de bétail merdeux.
Les gens ont tous des comportements bizarres, tous sauf toi. Je pense pas de toute façon que t'as jamais songé au bonheur. Le bonheur te va pas,alors tu t'arranges pour passer à côté.
Il y avait peut-être des mauvais garçons dans le Missouri mais dans le Kansas, il n’y avait que des mauvais garçons.
Décidément, il détestait la vie sur les plaines. Une minute, tout allait bien, et tout à coup on voyait arriver une nuée de sauterelles, puis des Indiens.
(p. 141, chapitre 67, partie 2, tome 2).
Mais bientôt les Blancs arriveraient. Ainsi, le spectacle qu’il avait sous les yeux était une sorte d’intermède. Ce n’étaient plus les plaines telles qu’elles avaient été, ni ce qu’elles allaient devenir, c’était un moment de vide véritable constitué de milliers de kilomètres d’herbe sauvage et peuplé seulement de quelques survivants - spectres de bisons, d’Indiens et de chasseurs.
(p. 30, chapitre 55, partie 2, tome 2).
De la savoir si proche physiquement et à la fois si éloignée de son cœur renforçait son sentiment de solitude.
Il aurait préféré n'être jamais tombé amoureux d'elle car sa passion ne lui apportait pas la paix. A quoi bon être amoureux si c'était pour souffrir autant ?