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Une saison pour titre. Une première de couverture porte d'entrée sur le graphisme épuré de l'illustrateur et une partiede sa palettede couleurs.
Un format vignettes et de temps à autre une double page sur un paysage, une scène.
La vie quotidienne de deux personnes et des etres qui croisent leur vie. Peu de texte.
J'ai eu l'impression de me trouver face à une BD haïku. Je m'explique : peinture du quotidien, mots économes, petits instants de la vie croqués sur le vif.
Il y a un fil narratif mais l'impression d'ensemble reste dans la capacité de l'auteur à saisir la poésie de la normalité.
Difficile de saisir l'épaisseur de la vie et sa fragile poésie pourtant Jon McNaught y parvient avec brio.
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Des pages avec de toutes petites vignettes nous raconte la vie banale dans une petite ville américaine, on suit la journée d'un homme qui se rend à son travail, dans un ehpad, au service de restauration, et celle d'un collégien qui finit ses journée par un petit job d'appoint, la distribution d'un journal local.
La technique graphique apporte tout l'intérêt de cette bande dessinée. C'est une bichromie très fine, un bleu et un brun se mélange pour donner toute une gamme de nuances, imitant la risographie, ce qui donne une texture feutrée et une ambiance intimiste. Les illustrations s'arrêtent à des détails sans importance, la roue du caddie, les rideaux, les plans décomposent le mouvement, quatre images pour montrer le garçon enlevant ses chaussures, l'écureuil qui saute dans les branches,des plans qui alternent, les oiseaux dans le ciel, le chat sur la palissade. Des scènes d'une grande banalité décrivent les premiers jours de l'automne, où les journées ne sont pas différentes des autres jours, la banalité de la vie dans une petite bourgade américaine. Les dialogues sont réduit aux échanges sans importance de tous les jours : “- C'est toi Jake ? - Oui - Ça a été au collège ? … - Normal”
La vie n'est pas exaltante, mais elle est douce, simple, et belle pour ceux qui savent poser leur regard sur les petites choses insignifiantes, Jon McNaught nous offre ici une poésie de la banalité.
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Je n'ai pas été convaincu par cette expérience d'un comics qui joue sur la multitude de petites cases pour raconter une histoire. le thème est celui de l'automne avec seulement trois teintes de couleur à savoir rouge, bleu et noir. Bref, la sobriété sera de mise. On va suivre plusieurs trajectoires de types dans une ville par un mardi gris du mois d'octobre.

La lecture de cette bd d'atmosphère contemporaine m'a paru un brin ennuyeuse. Cela ne m'a pas beaucoup apporté car il n'y a finalement pas d'histoire mais juste des actes de vie courante qu'il nous appartient de contempler ou pas.

Cela faisait pourtant partie de la sélection d'Angoulême en 2013 dans la catégorie prix révélation. Pour moi, ce n'en fut pas une. C'est plutôt une perte de temps sans vouloir être trop méchant.
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Avec Automne, nous suivons le quotidien d'habitants d'une bourgade américaine.
Force est de constater qu'il ne se passe pas grand chose et nous sommes donc invités à partager la monotonie d'une journée d'automne.
Le dessin est très bon, décoratif et bien maitrisé.
BD contemplative à l'extrême, on ne peut s'empêcher de penser à Jimmy Corrigan mais on est très loin de la profondeur, la nostalgie et la richesse de l'oeuvre de Chris Ware.
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Deux histoires, la première, comme pour le titre de cet album c'est l'automne de la vie en maison de retraite, la vie passe lentement et parfois s'arrête; la seconde, l'adolescence et son insouciance face à la mort et même à la défier dans des jeux électroniques .
Histoires simples de la vie courante mais aussi peu optimistes, de la douceur et de l'amertume tant dans les quelques dialogues que dans les couleurs utilisées pour les "bulles" qui ici sont carrées ou rectangulaires.
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Une très jolie bande dessinée, des dessins dans des cases parfois minuscules, s'attardant sur des petits détails visuels et sonores. Les échanges verbaux entre les personnages sont très limités, ce qui permet de s'immerger dans la contemplation des petits détails dans le quotidien des personnages et dans la nature qui s'agite doucement en ce début d'automne.
Ces cases de tailles variées qui occupent les pages et dans lesquelles le texte est très peu présent, et cette façon de s'attarder sur des détails, m'ont beaucoup fait penser à l'ouvrage de Chris Ware : Jimmy Corrigan, the smartest kid on earth.
Cette jolie bande dessinée se lit vite, et si elle n'est pas particulièrement marquante, elle permet de passer un moment agréable, dans la contemplation des dessins, des ombres et des couleurs de Jon McNaught.
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Automne contient deux histoires, deux tranches de vie. Il s'agit plutôt d'une BD contemplative, qui célèbre les petits moments de la vie. Les dessins rendent bien cette impression, grâce à la multiplicité des cases. L'automne est quant à lui bien présent grâce aux couleurs choisies par Jon McNaught.

Mais ce sont véritablement ces toutes petites cases qui frappent, qui donnent envie de découvrir cette BD. Chacune montre un détail, le temps passe lentement, il y a peu de dialogues. Je me souviendrai de son originalité.
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Bienvenue à Dockwood.
Jon McNaught vous y accueille pour célébrer la vie trépidante de deux super-héros du quotidien.
L'un est garçon de cuisine dans une maison de retraite, l'autre livreur de journaux.
Et voici leur histoire.

Voilà, fin de la visite.
Point de récit à proprement parler mais un exercice de style magistralement scénarisé.
Tu aimes la BD mais pas tous ces vilains syntagmes qui font rien que te gâcher le plaisir des yeux ?
Alors Automne est fait pour toi.

Comme l'automne est beau mais pas d'une gaieté folle, Automne est beau mais pas d'une gaieté folle.
Ça se tient.

Véritable hymne à la contemplation, cet album atypique vous filera le bourdon du début à la fin. Pas franchement vendeur mais suffisamment original pour être signalé.
McNaught fait dans l'optimisation de la planche.
Les cases se déclinent presque à l'infini pour relater minutieusement un quotidien propice à l'observation béate - pour ceux qui, tout comme moi, auront accroché sans réserve.
Automne, album bicolore d'un bleu et rouge volontairement délavé, se révèle d'une beauté saisissante pour peu que l'on accepte de se laisser bercer d'une langueur monotone...
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Dans la petite ville de Dockwood, l'été touche à sa fin. Les feuilles d'automne commencent à tomber. Comme tous les matins, le jeune homme prend le bus et se rend à la maison de retraite d'Elmview. Il enfile son tablier et pénètre dans les cuisines. Sa chef est déjà là, occupée à couper les carottes. Un petit café avant de faire la plonge et préparer le repas du midi. Comme tous les matins, chariot à la main, il apporte le café aux pensionnaires...
À Sunset Ridge, la sonnerie de l'école retentit. Les élèves, discutant entre eux, sortent aussitôt. Certains rejoignent l'abribus, d'autres rentrent à pied. Parmi eux, Jake. Qui, avant de retrouver son domicile, doit aller livrer les journaux en cette paisible fin de journée d'automne...

Voilà un album particulièrement singulier. L'on regarde les gens vaquer à leurs occupations habituelles. L'on admire ces écureuils sautant de-ci de-là tandis que les arbres, peu à peu, se dénudent. Il ne se passe pas grand-chose en cette journée d'automne et pourtant, il se dégage de cet album une certaine mélancolie et une plénitude réconfortante. Contemplatif à souhait, cet album donne à voir des scènes du quotidien dans un décor apaisant. Jon McNaught décrit également la vie qui s'anime autour comme cet écureuil qui saute de branche en branche, l'oiseau perché sur un fil ou encore les feuilles qui tombent. Des petits riens qui nous plongent dans une ambiance à la fois poétique et musicale. On se laisse bercer doucement par tous ces petits riens d'autant que les textes et les dialogues sont rares, quelques onomatopées pour donner du sens à ces gestes du quotidien. Graphiquement, les tons évidemment automnaux (du bleu à l'oranger) apportent une certaine douceur. Allant de la pleine page à plus de 30 cases par planche, l'auteur invite à la contemplation.
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Des planches dessinées avec un format de case original et un dessin doux. Des couleurs pastels. Jon McNaught nous emmène vers un autre genre de dessin se détachant des BD les plus habituelles. Une atmosphère paisible, emprunte à la fois d'une gravité relative aux personnages présentés dans leur quotidien.

Le dessin, les formes, les couleurs, la succession de petites images simples mais efficaces font entrer le lecteur dans une atmosphère propre à cet ouvrage. Attractif et intéressant.
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