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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Allez comme j'aime bien Patrick Mc Spare ainsi qu'Olivier péru, et aque j'ai particulièrement apprécié les 5 volumes précédents de cette série des Hauts Conteurs, je me suis procuré celui ci, qui se place chronologiquement avant les autres. Ici les auteurs nous racontent l'accession au titre de Haut Conteuse de Mathilde la Patiente. C'est l'occasion de retrouver certains personnages, quelques années en moins mais aussi de plonger au coeur des origines de l'ordre et du Livre des peurs.
C'est plutôt plaisant, aventureux, bien écrit, et le scénario tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page. Mais rien de bien fulgurant au final car, même si le contenu est intéressant et permet d'approfondir la mythologie autour des Hauts Conteurs, il ne se passe pas réellement quelque chose d'inoubliable. Disons que les auteurs respectent correctement et fidèlement un cahier des charges sans grande ambition. D'ailleurs je ne suis pas sûr qu'Olivier Péru participe au scénario alors qu'il a réalisé la couverture. Sa collaboration doit sans doute se réduire à cela car seul Patrick Mc Spare est crédité sinon le scénario s'en serait ressenti et l'histoire aurait pris une autre tournure, Olivier Péru étant à mon goût un bien meilleur auteur que son compère.
Cela étant dit, ce tome 6 ( ou 0 c'est selon!) s'inscrit parfaitement dans la lignée des autres. Si vous les avez aimé, vous aimerez celui ci, l'auteur reprenant les ingrédients qui ont produit leur qualité. S'il y a suite, il faudrait sans doute voir à "élever un peu le débat". Réduire une énième suite aux simples ingrédients qui forgent son succès n'étant pour moi par suffisant pour s'assurer un lectorat fidèle.
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On se retrouve aujourd'hui avec le préquel d'une saga que j'ai commencée au tout début du blog. Je me souviens que la chronique du premier tome des Haut-Conteurs était l'une de mes toutes premières, ce qui ne nous rajeunit pas puisque eTemporel fêtera ses sept ans au mois de janvier ! A propos du temps qui passe, c'est en 1178 que Patrick MacSpare nous emporte cette fois, durant l'adolescence de la jeune Mathilde. Souvenez-vous, nous avions découvert la Patiente en tant que maître de Roland Coeur de Lion, nous la découvrons ici en tant qu'élève de Corwyn !

A l'écriture cette fois, le seul Patrick MacSpare, mais les caractéristiques qui ont fait le charme de cet univers sont bel et bien présentes. L'atmosphère pour commencer, avec cette caste d'érudits nomades qui arpentent l'Europe du douzième siècle, offrant des contes en échange d'un repas et d'un lit. L'intrigue ensuite, qui se déploie à nouveau entre quête initiatique et enquête peuplée de créatures étranges. Les personnages enfin, que l'on a quasiment tous rencontrés plus âgés dans la saga et que l'on redécouvre avec plaisir. C'est une lecture pleine de nostalgie que l'auteur nous propose ici, en définitive.

Beaucoup s'attendaient à ce que ce préquel évoque les origines de l'Ordre Pourpre, et comment le leur reprocher, étant donné le titre ! Pourtant, c'est à peine le cas, mais c'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé Mathilde. Elle est assez différente de celle qu'on a connue dans la saga, déjà déterminée mais sans doute un peu moins froide et surtout plus impulsive, moins patiente contrairement à ce que son surnom pourrait laisser croire. Une adolescente pressée de partir à l'aventure et de vivre sa vie de Conteuse, en somme. Mais ce qu'elle va vivre risque bien de la calmer un peu, pour peu qu'elle s'en souvienne !

Petit bémol du côté de l'intrigue, dont la construction m'a semblée très - trop - semblable à celle des tomes précédents de la saga. J'attendais un peu de renouvellement mais je suis restée sur ma faim. La découverte de Bagdad dans ces années-là était très sympathique, mais les trois intrigues qui convergent finalement avaient un air de déjà-vu, et elles ne m'ont pas réellement passionnée. En dehors quand même des réponses très attendues à certaines questions comme par exemple quelles sont les origines de l'ordre des Haut-Conteurs ou pourquoi Mathilde déteste-t-elle tant Mots-Dorés ?

Un roman très accessible, qui plaira sans aucun doute aux plus jeunes. Des personnages très bien construits et attachants, une atmosphère et un univers dépaysants, mais un petit air de déjà-vu du côté de l'intrigue pour qui à déjà lu toute la saga. Je remercie néanmoins Babelio et les éditions Scrineo pour cette opportunité.
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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j'entame ce cycle, qui m'accompagnera tout cet été, par cette préquelle écrite après les 5 premiers tomes.

Derrière la magnifique couverture d'Olivier Péru qu'on ne présente plus, on découvre un texte fluide estampillé "Young Adult" par la presse spécialisée, narrant la première aventure de Mathilde-La-Patiente tout juste devenue Haute-Conteuse après été formé par son mentor Corwyn-Le-Flamboyant.

Young Adult vraiment ? oui et non. Si cela est flagrant dans l'épisode de la Ziggurat (qui n'en finissais plus puisque couvrant pas loin de 20% du roman), tel n'a pas été mon ressenti avant et après. Bon clairement on n'ira pas chercher grand-chose dans un dictionnaire, et alors ? On gagne du temps.

L'aventure est bien menée avec beaucoup de rythme et de dépaysement. Les personnages sont sympas et on s'imagine assez facilement cette Europe du XIIième siècle saupoudrée de fantasy qui est malgré tout cohérente. On regrettera un peu le manichéisme de Lothar et de Mathilde (qui n'a que 16 ans , identification garantie pour le public féminin Young Adult...) et voir assez peu au final ce don vocal utilisé de manière significative.

par contre les illustrations intérieures sont vraiment moches, j'en ai vu de meilleures chez la Bibliothèque Verte...
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Mathilde a suivi l'apprentissage des Haut Conteurs. Arrivée au bout de sa formation, elle n'attend qu'une chose: obtenir sa cape pourpre et pouvoir narrer son premier conte en public.

Mais alors que tout se passe bien pour elle et son maître, les voilà qui découvre la possibilité de retrouver l'écrivain d'un livre qui tient à coeur de l'ensemble des haut Conteurs. le choix est vite fait: ils vont se rendre à Bagdad pour essayer de retrouver sa trace...

C'était sans compter un apprenti renégat des hommes avides de trésor...

J'ai maintes fois entendu parler des Haut Conteurs comme d'une série à découvrir. On me l'a souvent qualifiée comme correspondante à celle de l'épouvanteur, de Joseph Delaney.

Bien que très tentée, je n'avais donc jamais encore découvert cette série. Lors de la masse critique de Babélio, je me suis laissée tenter par la possibilité de commencer par le préquel, pour découvrir l'univers des Haut Conteurs.

Comment dire? J'ai rapidement déchanté.

Pourtant, cela débutait bien. J'ai commencé mon voyage à travers les réflexions de Mathilde sur son avenir, et son métier. J'ai beaucoup aimé les traditions qu'elle se devait de respecter. Par exemple, celle de ne pouvoir se tenir dans la même pièce que son maître lorsqu'il narrait un conte à un public. J'étais déjà bien prête à m'installer confortablement et à voyager plus longuement.

Nous sommes au XIIème siècle, en pleine période médiévale. Un décor, donc, bien réel. A cela, il faut ajouter une caste inventée de toutes pièces: l'ordre Pourpre. Ces êtres, aux traditions un peu obscures, qui voyagent de ville en ville, ont une formation de guerrier, et paient les aubergistes à coup d'histoires. Pourquoi? Comment? Soit je n'aurais pas du commencer par le préquel (peut-être que le premier tome expliquait mieux tout cela), soit la série est très nébuleuse. Mais je vous avoue que je suis vraiment restée sur ma faim. Je n'ai pas vraiment compris l'importance de ces habitudes.

Par contre, pas question de s'habituer trop longtemps aux rythmes de leur narration, puisque je n'ai assisté qu'à très peu de soirées de ce genre, dans ce livre. le scénario est plutôt axé sur le côté plus musclé des protagonistes. Ce qui est, pour moi, très décevant. Finalement, la formation est inexistante, le voyage se fait mais sans aucun repère chronologique. J'ai eu l'impression qu'ils ont fait le voyage de Francfort à bagdad à toute vitesse!

Ma déception s'est accentuée une fois arrivée en pays arabe. Plus rien de médiéval. Mais le monde arabe, mélangé au peu que j'avais appris sur les Hauts Conteurs m'a complètement décroché. Je pense être vraiment passée à côté de quelque chose, sans arriver à dire quoi au juste.

Toujours est-il que cette quête philosophique (parce qu'il s'agissait plus de cela qu'autre chose) a une chute complètement aberrante. Je n'ai eu qu'une seule envie, celle de me dire: "Tout ça pour ça?!".

Je pense que je ne les accompagnerai pas plus loin. C'est une série que je n'ai pas envie de poursuivre.
Lien : http://au-fil-des-pages.be
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