Un roman de 200 pages en vers libres … je ne suis pas contre l'idée, j'en ai déjà lu. Un sujet très délicat et intime tel que l'avortement, ok, ça me touche, je suis sensible à cette thématique. le dire en poésie doit permettre de faire passer davantage d'émotions puisque, la poésie c'est de l'émotion selon moi. Pourquoi pas ?
Sauf que là, ça ne passe pas. Je suis restée hermétique, insensible, pas concernée. Je me suis même forcée à finir cette lecture car la date limite de mon avis se profilait.
Il faut dire que le début du roman m'a pas mal rebutée tant il y a de vulgarité et surtout que cette vulgarité est gratuite, n'apportant rien à l'histoire. Puis il y a de nombreuses répétitions, l'impression de tourner en rond. Et peu de profondeur à mon sens.
J'ai bien compris que les pensées de la jeune fille sont confuses, que l'on suit son raisonnement. Mais cela ne suffit pas. Cette écriture ne m'a pas convenue : c'est en vers libres ok, mais je n'y ai trouvé aucune poésie. Entre la beauté d'un moment et la noirceur du doute, de la peur, du choix à faire, il y avait de quoi pourtant.
Je vais être à contre-courant mais, cela reste un avis bien personnel, ce roman ne m'a pas touchée.
Je remercie toutefois Babelio et les éditions Scrinéo pour cette découverte.
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