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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voici mon retour de lecture sur 17 millimètres de Florence Médina.
Cet été, en camp d'ado, Mona et Liam ont fait l'amour pour la première fois. C'était bien. Sauf que le préservatif a craqué. Et qu'ils n'ont pas osé demander aux monos de les accompagner à la pharmacie pour demander une pilule du lendemain.
Mais après tout, Mona avait eu ses règles quelques jours plus tôt, alors... ça ne risquait rien, si ?
Six semaines plus tard, la jeune fille doit se rendre à l'évidence : elle est enceinte. Et d'après les informations qu'elle a glanées sur le net, elle héberge déjà un embryon de 17 millimètres.
C'est peu et c'est beaucoup, 17 millimètres. C'est trop quand on ne veut pas d'un enfant, là, tout de suite, à 16 ans.
Mona a le choix, le droit d'avorter. Ce n'est pas facile pour autant.
17 millimètres est un excellent roman pour ados, écrit en vers libres. Cette particularité (que je commence à avoir l'habitude de lire car de plus en plus d'auteurs et autrices écrivent ainsi) me plait beaucoup.
L'autrice aborde avec beaucoup de pudeur et une grande justesse le thème de l'avortement.
Thème très important aussi bien pour les filles que les garçons, mais pourtant peu abordé en littérature, c'est dommage.
Mona et Liam sont jeunes, cela fait trois ans qu'ils se retrouvent au camp d'été. Leur relation évolue peu à peu et cette année, ils ont décidé de franchir le pas.
Mais rien ne se passe comme prévu, le préservatif craque. Il leur est impossible de demander la pilule du lendemain aux moniteurs de la colo. Evidemment, la jeune fille ayant eu ses règles peu avant.. elle ne tombera pas enceinte. N'est ce pas ??
Sauf que les idées reçues ont la vie dure, mais ce ne sont que des idées reçues. On peut très bien enceinte juste après avoir eu ses règles ou lors de la première fois.
Quand Mona comprend qu'elle est enceinte, elle comprend aussi qu'ii lui est impossible d'être maman a 16 ans. Pour autant, est ce facile de choisir l'avortement ? Pas vraiment..
17 millimètres est un excellent roman, que j'ai lu d'une traite, avec avidité. Mona est une jeune fille touchante, elle a une décision à prendre et ce n'est pas la plus facile qui soit pour une femme, quelque soit son âge.
Je recommande ce roman à tous, quelque soit votre âge.
Ma note : un énorme cinq étoiles.

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Mona et Liam s'aiment depuis 3 ans, le temps d'un camp d'ados mais cette année, pour la première fois, ils décident de faire l'amour. Malheureusement, le préservatif craque mais ils n'osent pas en parler aux monos car, après tout, Mona vient d'avoir ses règles donc elle ne pense ne rien risquer. Six semaines plus tard, Mona se rend pourtant compte qu'elle est tombée enceinte...
Ce roman en vers libres aborde le thème de l'IVG de manière sensible mais juste.
On suit le parcours de Mona, ses doutes et ses interrogations, les rencontres qu'elle fait aussi et qui l'accompagneront dans toute cette épreuve.
J'ai vraiment apprécié que toutes les étapes qui jalonnent cette décision d'avorter soient décrites avec pudeur mais sans faux-semblant ni jugement.
17 millimètres est un roman fort à mettre entre toutes les mains tant on se rend compte que les idées reçues sur la sexualité des jeunes ont la vie dure !
Je remercie les éditions Scrinéo et Babelio pour cette lecture faite dans le cadre de masse critique.
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« Il m'arrive un truc bizarre. Je ne sais pas ce qui me prend, j'écris un roman en vers libre sur l'avortement. » Voilà ce qu'écrit Florence Medina dans les remerciements. Et cet aveu a déclenché apparemment tout un tas de témoignages, qui se retrouvent peu ou prou dans ce livre, via l'histoire de Mona. A l'occasion du dernier Printemps du livre de Montaigu auquel je suis allée, j'avais eu le plaisir d'échanger quelques mots avec l'autrice et de me procurer Ni prince ni charmant, un court roman pour adolescents au thème déjà fort. Lorsque Babélio m'a proposé de recevoir ce titre dans le cadre d'une opération Masse critique spéciale, je n'ai pas hésité. Et c'est un coup de coeur que j'aimerais partager à présent avec tout le monde, surtout en ce moment, tellement je trouve cette lecture indispensable, et juste, du premier mot jusqu'au dernier vers… Mona vient d'entrer en première. Cet été, Mona et Liam se sont retrouvés. Ils ont fait l'amour. C'était la première fois. le préservatif a craqué. Ils n'ont pas osé déranger les moniteurs du camp avec cette histoire de « pilule du lendemain ». Après, c'était trop tard. de retour chez elle, Mona a fait neuf tests au moins avant de se rendre à l'évidence. Elle est enceinte. D'après ce qu'elle comprend, l'embryon doit faire 17 millimètres. 17 millimètres, c'est la taille d'un fayot. C'est ainsi qu'elle nommera l'invité, tandis qu'elle effectue, non sans craintes, des démarches, aidée de sa copine Rose. Première étape, se rendre au planning familial… L'écriture en vers donne à ce roman pour adolescents une grande force, comme si Mona avait tout du long le souffle coupé face à ce qui lui arrive, et qui, elle le pressent, va la changer à jamais. J'ai trouvé que Florence Medina avait su transcrire la réalité du parcours de Mona de manière très précise. La plupart des professionnels rencontrés sont bienveillants. Pas tous. Chaque mot et chaque image est importante à ce moment-là, pour la suite, l'histoire qu'on retiendra. D'où l'importance d'une prise en charge de qualité. Un roman à la fois doux et militant.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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"17 millimètres" c'est la taille du problème de Mona. La taille d'un embryon de 6 semaines. Seulement, Mona a 16 ans, et son partenaire habite à 600 kms. Elle ne voit donc pas d'autre solution que d'avoir recours à l'IVG.
Comment faire face à cette décision lorsqu'on est seule et désemparée ? Pourquoi a-t-elle trop honte pour en parler autour d'elle ? Que faire, où aller ?

Dans une langue très poétique et avec une grande empathie, Florence Medina nous entraîne dans le parcours de son héroïne. Parcours médical, émotionnel, familial, mais aussi parsemé d'informations historiques.
Le choix du vers libre (de plus en plus utilisé en littérature jeunesse) sert parfaitement la pensée hachée, bousculée de Mona. Et fait prendre conscience - façon grande claque - des conséquences psychologiques d'une telle intervention qui n'a rien du "confort" qui la caractérise officiellement.


À lire et à faire lire, aux jeunes, aux moins jeunes, à celles qui sont passées par là et à celles qui ont envie de comprendre. Aux hommes aussi, tout aussi concernés comme l'évoque l'auteure.
Merci à Babelio et aux éditions Scrineo pour cette très belle découverte !
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Résumé : Mona a eu sa première fois avec Liam en camp d'été. Mais le préservatif a craqué, et ils n'ont pas osé aller demander aux monos d'aller acheter en pharmacie la pilule du lendemain. Mona pense que ce n'est pas grave, car elle venait d'avoir ses règles. Mais six semaines plus tard, les tests sont formels, Mona est enceinte d'un embryon de 17 millimètres

Mon avis : Coup de coeur pour ce roman écrit en vers libres qui parle avec justesse de l'avortement.

Mona a ses premières relations sexuelles avec son amour de vacances, Liam, mais le préservatif a craqué. Ayant honte d'en parler aux moniteurs du camp d'été, ils ne demandent pas d'aller chercher la pilule du lendemain, et Mona se dit qu'il est impossible qu'elle tombe enceinte car elle venait d'avoir ses règles.

Mais les règles des ovules et des spermatozoïdes sont impénétrables, et voilà que Mona découvre qu'elle est véritablement enceinte : les tests sont formels ! Elle sait que l'embryon fait 17 millimètres, elle l'a trouvé sur Internet. Elle sait aussi qu'elle peut avorter, car elle ne désire pas devenir maman à 16 ans.

Mais cela ne rend pas les choses plus simples pour autant. Heureusement, elle peut en parler à sa meilleure amie, Rose, qui va l'accompagner dans les démarches, au Planning familial…

Ce roman est percutant, tellement les mots sont justes pour parler de grossesse non désirée et d'avortement. On passe par les étapes du déni, de la colère, et de la prise en charge. Toutes les étapes et démarches sont bien expliquées, ainsi que les doutes, le poids de la société et du regard des autres, le sentiment d'injustice par rapport aux femmes qui n'arrivent pas à tomber enceintes, le fait qu'on laisse peu de place aux hommes et que ce serait une affaire de femmes, le dialogue avec cet embryon dans le ventre, le combat des femmes pour que l'avortement devienne légal en France, le fait qu'avorter est tout sauf un acte anodin, que ce geste ne s'oubliera jamais, quel que soit l'âge qu'on a quand cela arrive.

Un roman fort et intense à lire et faire lire autour de soi !

Merci à Babelio et aux éditions Scrineo de m'avoir proposé la lecture de ce livre lors d'un Masse critique spécial.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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Je crois qu'elles sont assez rares les fictions jeunesse (les fictions tout court ?) qui parlent d'avortement. Et d'avortement sans culpabiliser la jeune fille qui décide de le faire. Qui y réfléchit, qui cherche qui peut l'aider, comment... et ce qui frappe, c'est qu'en fait, ce n'est pas un confort (quelle surprise) mais un passage douloureux même s'il est choisi et assumé parce que ce choix change tout du regard que l'on porte sur soi, sur celui que les autres portent même quand il est bienveillant et non-jugeant...
C'est le récit de la peur, d'un choix difficile mais surtout de l'amour et de l'amitié. Et c'est ce que je choisi de retenir de cet ouvrage : l'entraide, la chaleur dans l'adversité, le "jusqu'au bout avec toi".
Merci à Babelio et aux éditions Scrinéo pour cet envoi et cette découverte.
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Après un premier rapport sexuel et un préservatif cassé, durant une période de son cycle normalement sans risque, Mona tombe enceinte, à seize ans, de Liam, son amoureux de l'été, en camp de vacances, depuis trois ans. Quand elle le découvre, l'embryon ne fait que 17 millimètres, mais elle est déjà à six semaines de grossesse. Que faire de ces 17 millimètres qui grandissent en elle, bien malgré elle ?

C'est toute la problématique que pose le roman de Florence Médina. Et le grand mérite de celui-ci, c'est d'aborder avec clairvoyance, délicatesse, justesse, la question de l'IVG, et de montrer à quel point c'est encore un chemin tortueux que cette IVG, alors qu'elle est légale, en France, depuis bientôt cinquante ans.

De plus, le fait d'utiliser une forme versifiée, qui peut de prime abord surprendre, mais qui est finalement magistralement menée, dans laquelle chaque nouveau vers, chaque nouvelle strophe, chaque anaphore... fait pleinement sens, nous décrit au mieux à quel point Mona est perdue, prostrée dans une double culpabilité : laisser grandir ces 17 millimètres, sans vouloir devenir mère si jeune, et potentiellement gâcher son avenir, ou s'en libérer, quitte à le regretter peut-être plus tard ?

Cette forme exprime, de fait, très justement, les conséquences d'une grossesse non désirée, les obstacles faits à un désir d'interruption de cette grossesse, plus encore lorsque l'on est adolescente (accord d'un adulte, insistance de certains soignants à laisser la grossesse se poursuivre...), le courage et la difficulté que demande le choix que l'on fera, peu importe ce choix.

Je remercie les éditions ScriNeo et NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce roman destiné aux adolescents qui ose parler de sujets encore peu évoqués dans cette tranche d'âge, alors qu'il serait salutaire d'en faire davantage part.
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Cet été là, Mona et Liam, seize ans, ont fait l'amour pour la première fois. Mais le préservatif a craqué et par peur, ils n'ont rien dit aux monos. Mona venait d'avoir ses règles, alors elle pensait qu'elle ne risquait rien. Six semaines plus tard, Mona doit se rendre à l'évidence : elle est enceinte. Que va t-elle faire ?
Dans la tête de Mona, il y a des pensées qui fourmillent et s'entrechoquent dés lors que l'adolescente comprend que son amour d'été s'est incarné dans un embryon qui mesure tout juste 17 millimètres. Si petit et si lourd de conséquences. Mona a le droit d'avorter et même si elle sait que c'est une décision qui lui appartient, qu'elle juge raisonnable, ce n'est pas simple pour autant.
A travers des chapitres courts et un récit en vers libres, Florence Médina a trouvé le ton idéal et le rythme juste pour rendre compte des émotions qui traversent Mona. Ainsi, chaque chapitre marque une nouvelle étape dans la réflexion personnelle de Mona. du “déni” à la décision finale, tout ce qu'une adolescente / femme peut se poser comme questions et avoir comme appréhensions quand elle tombe enceinte sans en avoir envie et fait le choix d'avorter, est raconté. Une grande place est donnée aux échanges, tout en bienveillance sur la question de l'avortement : avec sa meilleure amie, le personnel du planning familial, sa mère, sa grand-mère, Liam… Il retrace aussi en filigrane l'histoire du droit à l'avortement, évoquant notamment Simone Veil et le Manifeste des 343.
Les étapes par lesquelles passent Mona sont très réalistes et ses pensées sont fortes et touchantes. Ce qui m'a énormément plu dans 17 millimètres c'est la manière dont Florence Médina parvient à rester sur une ligne qui n'est ni pro-vie, ni pro-avortement, avec en tête un seul message : chaque femme est libre de ses choix et de disposer de son corps.
Un très beau texte, écrit avec subtilité et sensibilité.
Lien : https://www.lirado.fr/17-mil..
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Mona a seize ans. Tous les étés, en colonie, elle retrouve Liam, son grand amour de vacances. En dehors de cette période, elle s'empêche de penser à lui, même si cela l'éveille de plus en plus à sa sexualité. La troisième année, leur relation franchit une étape significative : ils couchent ensemble au nez et à la barbe des moniteurs. Une première expérience qui ne s'arrêtera pas là pour Mona puisqu'elle se rendra compte quelques semaines plus tard que le coup de la capote qui craque lui a été fatal : elle est enceinte. À partir de là, nous allons suivre son parcours entre famille, scolarité et rendez-vous médicaux. Elle adore les bébés, mais ne se voit pas en avoir un à son âge. Recourir à une IVG lui apparaît vite comme étant la seule solution viable pour elle. Ce n'est pas une décision qu'elle prend à la légère, par peur de… Florence Medina accompagne sa protagoniste dans ses réflexions entre passé, présent et avenir, le tout se mêlant en un chaos prêt à l'engloutir à tout instant. Une décision très complexe à vivre et à gérer, en particulier quand on n'est encore qu'une enfant. À qui Mona trouvera-t-elle la force d'en parler ? À qui demander de l'aide ? Vers quelle structure se tourner ? Autant de questions qui l'assaillent de jour comme de nuit et qui commencent à transparaître sur les traits de son visage, inquiétant cette tante qui peine à mener une grossesse à terme alors qu'elle voudrait tant devenir maman, rajoutant par là-même aux dilemmes de Mona.

J'ai d'emblée été intriguée par la forme de ce roman. Ayant récemment lu un ouvrage young adult – fantasy en vers libres – « La Porte du Non-Retour » – que j'ai adoré, j'étais impatiente de renouer avec cet exercice de style et le ressenti s'est révélé identique. Gros coup de coeur pour ce récit qui déconstruit les codes du genre, joue avec les mots, les retours à la ligne, les rimes, avec une aisance impressionnante sans jamais dénaturer le propos. Un récit qui sort des petites cases, au propre comme au figuré. Une prise de risque de l'autrice et de l'éditeur pour laquelle je ne peux que les applaudir, car je trouve ça tellement rafraîchissant et original ! Mieux encore, ce style donne un ton particulier à Mona qui reflète parfaitement son âge et ses états d'âme, qui le sublime même. Ses phrases, son parler, se fracturent à l'image de ses pensées qui errent et passent du déni (« Juste après les règles, ça ne risque rien« ) au marchandage (Si seulement le fayot pouvait se décrocher de lui-même pendant la nuit, comme ça arrive parfois en début de grossesse…) puisque cette grossesse involontaire sonne aussi la fin de son enfance telle qu'elle la connaissait.

Ce livre s'attaque en chemin à ceux qui cherchent à imposer leur choix aux femmes, qui jugent et rabaissent : « la pilule du lendemain, c'est pour les chiens », leur dictent la manière dont elles devraient disposer de leur corps. Il retrace l'histoire du droit à l'avortement, évoque Simone Veil et le Manifeste des 343, éduquant les lecteur.ices avec sensibilité et subtilité. Une histoire intergénérationnelle, entre femmes, qui recadre la part de responsabilité des hommes tout en les invitant au dialogue, car on oublie un peu trop facilement dans ces cas-là qu'il faut être deux pour procréer.
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INDISPENSABLE
Gros coup de coeur pour ce roman en vers libres qui exploite un thème peu (voire pas) abordé en littérature ado : l'avortement.

Mona a 16 ans. Comme tous les étés, elle part en colonie de vacances où elle retrouve Liam. Et cet été, ils ont eu leur première fois. Mais le préservatif a craqué. Impossible d'aller voir les moniteurs, ils ont trop peur des réprimandes, du jugement, de la moquerie. Et après tout c'était la première fois et Mona avait eu ses règles quelques jours avant.
Seulement voilà, les ovules capricieux, les spermatozoïdes têtus, il faut se rendre à l'évidence quelques semaines plus tard : Mona est enceinte.
À 16 ans.
Pas prête. Pas maintenant. Pas comme ça…

Ce texte est d'une puissance et d'une justesse folles.
La peur, la solitude, la colère, la culpabilité aussi face à ce rien qui pourrait être, face à celles qui voudraient mais ne peuvent pas. La peur du regard des autres, des jugements à l'emporte-pièce - parce qu'il y en a, même chez ceux qui portent une blouse et devraient rassurer…
Tous ces sentiments qui se bousculent avant mais qui ne sont pas moins là après.

Ce texte dit tellement, tellement en si peu de pages. Jamais moralisateur, toujours profond tout en gardant une touche de légèreté.
Quelle plume merveilleuse !
Quel livre !

Il parle de Mona, il parle de toutes ces femmes qui ont ou devront subir cette épreuve tout comme il est un plaidoyer pour ce droit essentiel des femmes à disposer de leur corps, un hommage à celles qui se sont battues et ont risqué leur vie pour cette liberté.
Merci aux deux Simone, merci à Gisèle, à Catherine, à toutes les 343 héroïnes.
Et surtout merci à Florence Medina pour ce texte sublime et à Scrineo de l'offrir aux jeunes et moins jeunes, avec toutes les ressources nécessaires.

Ce texte est, à mes yeux, un indispensable à toutes les bibliothèques et CDI.
C'est une merveille d'intelligence, de sensibilité et de bienveillance.

À lire dès 14 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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