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Citations sur Une comédie légère (12)

Il fit arrêter le taxi devant l’hôtel Gallardo. Vous voulez encore que je vous attende ? protesta le chauffeur. Tant que tourne votre compteur, qu’est-ce que ça peut vous faire ? dit Prullàs. C’est que je m’ennuie. Achetez-vous une bande dessinée.
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Menotté et encadré par les deux gardes, il sortit dans un couloir encombré de gens de la plus basse condition. Sur son passage, la populace éclatait de rire, en le voyant, lui si élégant, expédié au gnouf. Bonjour, le nécessiteux ! lui cria une grosse femme. Les délinquants firent chorus. Prullàs marchait les yeux baissés, en imitant une scène de la Passion d’Esparraguera.
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LE DIABOLIQUE DOCTEUR CORBEAU
ET SES INCROYABLES POUVOIRS

PHÉNOMÉNOLOGIQUES
DEUX HEURES D’ÉMOTION ET DE CONTACT
AVEC L’AU-DELÀ !

UN SPECTACLE INOUBLIABLE –

CARDIAQUES S’ABSTENIR
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Une dame demande Monsieur : au téléphone. Je lui ai dit que Monsieur dormait et elle m’a dit que ça ne faisait rien, que je réveille Monsieur.
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Il dormit jusqu’à midi. Puis il se rasa, se doucha, s’habilla et téléphona à Gaudet. A l’autre bout du fil, la voix du metteur en scène était pâteuse, comme s’il s’était levé tard lui aussi, mais il accepta immédiatement l’invitation de Prullàs. Je suis content que tu ne sois pas fâché pour hier après-midi, dit-il. Je ne le suis pas, mais je me fâcherai pour de bon si tu continues à dire des âneries, déclara Prullàs avant de raccrocher.
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Il était notoire, dans le milieu judiciaire de la ville, que dans ce cabinet prestigieux les dossiers s'égaraient, les documents de la plus haute importance disparaissaient, les délais et les échéances n'étaient pas respectés, les données étaient faussées et les procédures toujours entachées des plus grossiers vices de forme, ce qui n'empêchait nullement que toutes les affaires soient gagnées.
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Pendant le dîner, Mariquita Pons n'avait cessé de contredire son mari et, face à cette attitude hostile, Fontcuberta s'était replié sur lui-même. A la différence d'autres hommes qui sont pusillanimes devant le monde extérieur et se dédommagent en se montrant despotiques dans la sécurité du foyer, Fontcuberta, qui était un fauve dans le monde des affaires, devenait un vrai mouton dès qu'il rentrait chez lui. Ceux qui ne le connaissaient que dans l'intimité pouvaient difficilement deviner que cet individu pacifique, timide et un peu dans les nuages pouvait cacher un commerçant rusé, tenace et, si nécessaire, impitoyable. A le voir en compagnie de sa femme, dont il satisfaisait tous les caprices sur-le-champ, exécutait affectueusement les ordres et supportait les sautes d'humeur avec un véritable stoïcisme, personne n'aurait soupçonné que, des deux, c'était lui qui possédait un caractère de fer, tandis qu'elle, au contraire, était d'une extrême fragilité. Prullàs, qui ignorait tout de la combinatoire paradoxale des relations conjugales, interprétait toutes leurs scènes de la façon la plus erronée.

p. 111
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Tous nos rêves s'avèrent insignifiants quand ils se matérialisent. En revanche, rien ne peut nous consoler de ce que nous perdons.
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Vous vous trompez si vous croyez être seulement un individu ; personne ne l'est. Nous ne sommes que ce que nous représentons, ce que le passé a fait de nous. Que nous le voulions ou non, nous sommes les héritiers de la haine et de l'injustice, les Héritiers d'une histoire que nous n'avons pas faite mais dont nous devrons, tous sans exception, accepter les fruits.
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Ceux qui ne connaissent pas la pauvreté et la misère sont persuadés que la pauvreté et la misère ne sont que des ingrédients parmi d'autres dans la vie de certaines personnes ; mais pour nous qui vivons dans ce monde-là, la pauvreté et la misère sont notre unique réalité, jour après jour, sans variation ni espoir.
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