Et je faisais partie, hélas, de celles et ceux qui considèrent que la pensée est au-dessus de tout, pauvres fous.
Les chansons ne m'ont jamais déçue ni trahie. Combien de fois ai-je écouté ou fredonné ce que je n'arrivais pas à formuler ? Elles m'ont toujours accompagnée et c'est peut-être grâce aux chansons que la solitude m'a été moins pesante.
Des yeux de violeur dans un corps de nourrisson. Un contraste saisissant.
Lu en quelques heures ce drame et ces conséquences qui en découlent nous laisse comme confident du témoignage de Claire. À défaut de l'excuser on peu peut être la comprendre ... Quand on croit qu'il ne peut pas y avoir pire l'auteur arrive à en rajouter. Un très bon premier roman.
Vive la télévision, vive internet, vive la modernité et la convivialité de ce monde en ligne où plus personne n'est jamais ni dehors, ni oisif, ni pensif. Les propriétaires de chiens n'ont pas encore trouvé le moyen de les e-promener. Heureusement, quand ils sortent leur fidèle compagnon, ils ont leur smartphone pour rester connectés à leurs amis aussi seuls qu'eux
Les chansons ne m'ont jamais déçue ni trahie. Combien de fois ai-je écouté ou fredonné ce que je n'arrivais pas à formuler ?
Belle liberté que celle de travailler toujours plus,de progresser,de gravir les échelons plus vite que les autres,pour s'écrouler le soir devant une série américaine.Nous perdions notre vie à la gagner.
"Tiens, il n'a même pas pris mon sac. C'est idiot mais je suis contente. Mon cerveau s'occupe: bien sûr, je viens d'être violée, mais l'important c'est que j'ai encore mon sac à main. [...] Je ne vais pas avoir besoin de refaire mes papiers, de faire opposition sur ma carte bleue, la vie est belle, non? Ah merde, non, il faudra que je paye la caution pour le Vélib. Un viol et 150 euros de pénalité..."
Je ne voulais plus ce regard noir. Plus de stigmates. Plus de cauchemars. Plus de punition. Plus de conflit.
C'est le début du combat, une façon pour chacun de se jauger, et le paroxysme des préjugés.