Vincent, si attirant avec son air de jouvenceau d’un autre siècle. Il était généreux, enthousiaste, mais pas du tout positif. Spontané, mais instable. Toujours prêt à prendre parti pour les opprimés et contre la toute-puissance de l’argent, mais incapable de proposer des solutions de rechange, ni même de se donner la peine de les chercher. Il était faible, influençable, Joëlle le savait. Sa tendresse pour lui comportait quelque chose de maternel. Elle le protégerait, elle l’aiderait à devenir adulte.
Plus rien n’importe, puisque te voilà. Je savais que tu me reviendrais. Que tu ne pouvais oublier les projets que nous avions faits depuis toujours, en grandissant. Tu avais besoin de partir, de connaître autre chose.
« Si on avait su, on aurait dû, il aurait fallu… »