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Citations sur Jusqu'au dernier (13)

Il savait qu'il fallait vite reprendre le contrôle de la conversation. Il décida d'être décisif.
-Je ...
- Je déteste les petits jeux, l'interrompit-elle aussitôt. Je déteste la façon artificielle dont les gens communiquent. Le côté superficiel de tout ça ... Pour moi, on devrait toujours dire ce qu'on a envie de dire. Parler pour dire les choses, quoi. Ça ne plaît pas toujours. Surtout chez les hommes. Ils veulent tout contrôler, ils veulent jouer selon leurs propres règles. Surtout en amour.

Pourquoi s'embarrasser de tous ces faux préliminaires? Si je trouve un type sexy, je veux pouvoir le lui dire. Inutile qu'il m'emmène dans un restaurant cher et m'envoie des fleurs s'il a envie de moi. Qu'il me prenne. Vous ne trouvez pas que ça ferait gagner du temps ?

Il regarda ses jambes.
Page 202-203

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Et maintenant, c'est Bart de Wit qui me demande de péter le feu parce que les Noirs doivent monter dans l'échelle sociale et montrer que leur ascension n'est pas seulement le résultat de la politique antidiscriminatoire ! Parce que tout d'un coup, v'là que j'suis un « Noir » moi! Fini l' « homme de couleur », le « Malais du Cap» ou le « brun », non, non, je suis un « Noir ». Reclassement immédiat. Et faut que je pète le feu. Non mais.je vous demande, capitaine: qu'est-ce que je fais d'autre?

Ça fait des années et des années que je pète le feu, mais mon salaire, lui, on dirait qu'il est toujours victime de discrimination.
Page 218-219

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L'argent.
La racine de tous les maux. La force agissante, le besoin qui fait qu'on vole, qu'on presse la détente, qu'on frappe, qu'on réduit en morceaux, qu'on met le feu.
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Une autre année allait commencer. Déjà l'ère nouvelle faisait naître de bonnes résolutions, des rêves, des projets, de l'enthousiasme et de l'espoir. Mais lui ne bougeait pas. p.11
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Un policier en civil dans toutes les succursales? Que se passerait-il si l'un de ces messieurs flanquait la trouille au voleur? Celui-ci ne pourrait-il pas se mettre à tirer?...

Patiemment, Joubert lui avait expliqué que la police était tout à fait consciente des dangers encourus : toute confrontation avec le voleur serait gérée avec la plus grande circonspection.

Le directeur régional lui avait répliqué que des exemples de « circonspection policière », on en voyait tous les soirs à la télé.
Page 195

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"[...] vous seriez donc vraiment capable de ramasser les morceaux d'un être humain et de les remettre ensemble, d'y appliquer de la colle miracle pour qu'enfin le bonhomme soit entier à nouveau ? Non, les lézardes seraient visibles à jamais, il suffirait d'une pression du doigt pour qu'une fois de plus tout le bazar tombe en morceaux.[...] Ne vaudrait-il pas mieux que je me colle le canon bien froid de mon pistolet de service dans la bouche [...], que j'expédie tout ça dans l'éternité ?" (Points - p.196)
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"Dans le silence du dernier après-midi de l'année, il pensait à la mort. Mécaniquement, ses mains fourbissaient son pistolet de service, un Z88. Il était assis au salon, penché en avant dans son fauteuil, toutes les pièces de son arme posées sur la table basse, entre des chiffons, des brosses et une burette à huile. Dans le cendrier, une cigarette expédiait de longues et maigres volutes au plafond. Au-dessus de lui, à la fenêtre, une abeille se tapait dans la vitre avec une régularité monotone et irritante : elle voulait rejoindre la chaleur de l'après-midi au dehors, là où soufflait un léger vent de sud-est." (Points - p.9)
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« Le Barbier » ?
Était-ce le titre d'un opéra? Ça lui rappelait quelque chose. Quelque part dans son cerveau, une cellule porteuse du renseignement luttait contre les ténèbres.
Page 167
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Assise à sa coiffeuse, Carina Oberholzer écrivait.
Elle écrivait tandis que les larmes coulaient le long de ses joues et tombaient sur le bloc-note de papier bleu.
Carina Oberholzer n'écrivait pas les raisons pour lesquelles le meurtrier au Mauser expédiait ses victimes dans l'éternité d'un coup de pistolet. Elle ne le voulait pas. Elle ne le pouvait pas. De fait, son esprit ne lui permettait d'écrire qu'une chose : "Nous le méritons." Elle le fit et, ensuite, elle précisa qu'il ne fallait pas arrêter l'assassin. Et qu'on ne devait pas le punir.
Puis elle écrivit un nom et un prénom d'une main tremblante, mais très lisiblement.
[...]
Enfin elle reposa son stylo à côté de sa feuille et gagna la fenêtre. Elle l'ouvrit en grand, leva le pied et le posa sur l'appui. Elle se hissa dans l'encadrement, hésita, à peine, et s'élança.
Elle tomba sans autre bruit que celui de sa jupe flottant délicatement dans le vent, comme un drapeau.
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C'était la première fois qu'il travaillait sur une affaire qui faisait autant de bruit… Il y avait aussi eu les assassinats à la
hache en 1986, à Mitchell's Plain. Là, les journaux avaient eu de quoi écrire pendant quinze jours - mais seulement dans les pages intérieures, les victimes n'ayant pas la chance d'être blanches.
Page 155
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