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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Kathia et Antoine, la trentaine, vivent leur amour en harmonie au gré de la carrière de violoncelliste de Kathia et de celle de photographe d'Antoine. Unis par les mêmes passions, tout va pour le mieux jusqu'au jour où Kathia apprend qu'elle est atteinte d'un cancer du sein.

S'en suit un long parcours, rythmé par les chimiothérapies et les désagréments de la maladie. Alors qu'elle s'accroche, elle visite régulièrement son grand-père Lucas Steiner, avec qui elle converse. Il lui parle de leurs origines juives et de sa grand-mère mais tout n'est pas simple car atteint de la maladie d'Alzheimer les souvenirs se mélangent. Juste avant de mourir il lui cède la photo d'une jeune femme , qui semble être sa grand-mère jouant du violoncelle. Elle est intriguée , personne ne lui avait dit qu'il y avait des violoncellistes dans sa famille. Qui était donc Sarah Steiner ?

Alors que la maladie la transforme, alors que les relations avec Antoine s'étiole, une seule chose la retient et la fait encore vivre et s'accrocher : découvrir qui était Sarah Steiner ? Kathia part alors dans une quête identitaire qui lui semble essentielle et l'emmènera jusqu'en Israël, mais également dans les archives des camps de concentration pour essayer de retracer le parcours d'une femme auquel elle semble se rapprocher et d'identifier de plus en plus.

"Terre étrangère" est un très beau roman , qui touche avec sensibilité à la maladie, à travers le cancer de Kathia mais également la dégénérescence de son grand-père. Kathia va vivre chaque étape, de l'effondrement à la renaissance et l'on parcourt avec elle , ses ressentis , ses interrogations.
Le thème de la famille, des racines est très bien mis en valeur. Alors qu'elle se rapproche de sa famille à travers sa quête identitaire, elle s'éloigne de son mari mais ce passage semble également nécessaire pour sa survie et la faire renaître.
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Khatia est violoncelliste professionnelle, elle vis avec Antoine, il s'agit d'une famille recomposée chacun des deux partenaires a eu une fille avant de se connaitre. Khatia apprend qu'elle a un cancer et commence un traitement très douloureux.

J'ai été attirée par la couverture de ce roman : une vieille photo de violoncelliste dont la tête est comme effacée.
Cette photo va être la quête de Khatia : à la mort de son grand père, celle ci trouve la photo. Il s'agirait de sa grand mère, disparue sans laisser de trace dans les camps de concentration.

On va suivre donc en parallèle le combat de Khatia contre la maladie et sa recherche de cette aïeule dont il ne reste rien, même pas le nom sur un monument de la Shoah.

Un livre bien écrit mais avec deux sujets très difficiles, mieux vaux avoir le moral avant de l'ouvrir…
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Ce livre pour moi est composé de deux parties distinctes. Dans la première partie du roman Khatia violoncelliste reconnue apprend qu'elle est atteinte d'un cancer. Ce cataclysme bien rendu par l'auteur qui nous décrit les rendez-vous médicaux, les examens, mais aussi la relation entre Khatia et son compagnon, le photographe qui partage sa vie.L'auteur aborde avec finesse la terre étrangère qu'est la maladie pour celui qui l'a subit mais aussi pour l'entourage.
khatia s'occupe aussi de son grand-père qui est atteint de la maladie D'Alzheimer, à la mort de celui-ci et après avoir retrouvé une vieille photo elle va partir à la recherche, à travers la grande Histoire, de l'histoire ses ancêtres
Une recherche de soi à travers une quête des origines pour redonner du sens à sa vie .

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Khatia est une violoncelliste épanouie qui vit aux côtés d'Antoine, son grand amour, qui est un photographe renommé. Pourtant, lorsque la jeune femme apprend qu'elle est atteinte d'un cancer du sein, son monde s'effondre. C'est le début d'un long combat. Elle va alors de plus en plus se rapprocher de son grand-père paternel Lucas, qui souffre d'Alzheimer, et va avoir la nécessité de retrouver ses origines, et de savoir ce qu'est advenue la maman de Lucas, qui a été déportée lors de la Seconde Guerre Mondiale.

C'est un très beau roman que propose ici l'auteur, et je l'ai tant aimé que je l'ai même trouvé trop court. Que de poésie et quelle sensibilité qui émane de ce récit touchant et délicat.

D'emblée, je me suis attachée à Khatia. L'auteur a su en créer un personnage aux multiples nuances, fort et très sensible à la fois. J'ai été terriblement touchée par la belle relation qui va s'établir entre son grand-père et elle.

Je ne veux pas en dire trop, de peur de vous spoiler certains événements, d'autant plus que le roman est court. Malgré tout, je trouve que l'auteur a réussi à faire passer beaucoup d'émotions tout au fil des pages.

La plume de l'auteur est tout en délicatesse. Avec beaucoup de poésie, et avec une place importante dédiée à la musique, l'auteur analyse à la perfection les sentiments de chacun de ses personnages. Les chapitres sont très courts, ce qui rythme l'histoire.

Un roman tout en sensibilité et délicatesse dont je ressors très émue. Une découverte littéraire que je vous conseille.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Antoine Derain et Khatia Steiner se sont rencontrés à l'occasion d'une séance photos.
Lui est un oeil, passe sa vie à regarder le monde et à le capturer dans son objectif.
Elle a commencé le violoncelle à l'âge de quatre ans, est devenue soliste et va de concert en concert, rêvant de devenir plus célèbre que sa mère, une grande pianiste.

Alors que leur vie se déroule dans une vraie harmonie et un profond amour, Khatia apprend qu'elle a un cancer du sein et qu'elle va devoir suivre un lourd traitement.

Toute sa vie se trouve bouleversée, ce d'autant que Khatia a un grand père juif, Lucas, atteint de la maladie d'Alzheimer, grand père qu'elle décide d'aider à ne pas oublier trop vite ce qui a fait sa vie.

C'est à cette occasion qu'elle va découvrir Sarah, son arrière grand mère, la mère de Lucas, décédée, mais toujours vivante pour ce dernier.
Suite à la découverte d'une photo de cette femme jouant du violoncelle comme elle, Khatia va vouloir en savoir plus.

Plus Khatia avancera dans son combat sur la maladie, plus elle se rapprochera de son grand père, plus elle soulèvera les mystères entourant la vie de Sarah, plus elle s'éloignera de son mari et de ses filles.

Ce roman est donc tout à la fois une histoire de famille, de lutte contre la maladie et des conséquences que celle-ci peut avoir sur un couple.
La vie est fragile; tout peut basculer sans retour en arrière possible; seules les racines permettent parfois de ne pas sombrer.

Seul petit bémol, j'aurais aimé quelques pages de plus notamment pour un approfondissement de l'histoire du côté de Lucas et de la mère de Khatia.
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Dans ce roman imprégné de musique, l'auteur aborde avec justesse, finesse, sensibilité et pudeur des thèmes profonds tels que le cancer, la maladie d'Alzheimer, la mémoire, les origines, les camps de la mort, et la quête d'identité.

La première partie nous plonge au coeur de la lutte contre la maladie, dépeignant avec réalisme son impact sur le corps, le couple et les profondes remises en question qui en découlent.

La seconde partie, axée sur la quête des origines et la découverte de la photographie mystérieuse, m'a captivée. J'aurais souhaité que cette partie soit davantage développée par l'auteur, car elle m'a profondément touchée. La petite et la grande histoire se rejoignent de manière poignante, tissant un lien émotionnel puissant entre les générations. 

J'ai ressenti beaucoup d'émotions à la lecture de ce très beau roman que j'ai encore une fois accompagnée des morceaux de musique qui y sont mentionnés.

Et pour couronner le tout, la couverture, en parfaite résonance avec la photographie clé de l'histoire, est magnifique.

Un grand merci aux éditions Buchet Chastel et à Netgalleyfrance pour ce voyage émouvant.
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Khatia est une violoncelliste brillante dont la carrière est en plein essor. Sa mère et son père sont également solistes reconnus. Mère d'une petite fille, elle vit désormais avec Antoine qui est photographe, leur relation est complice et forte. Mais l'annonce d'un cancer du sein va faire éclater ce bel équilibre. Les traitements vont prendre la place de la musique qui jusqu'ici était le centre de tout pour la jeune femme. Disposant désormais de temps, Khatia décide d'en passer plus avec son grand-père paternel, Lucas rescapé d'Auschwitz-Birkenau. La mémoire de l'aïeul le quitte doucement et c'est dans cette lutte quotidienne pour retarder l'échéance de l'oubli total que Khatia va trouver une nouvelle force. Pour mener le combat contre sa maladie et celle de son grand-père, Khatia va se retrouver à fouiller dans le passé de sa famille. La musique est au coeur de ce roman comme de la vie de Khatia, elle se mêle à l'histoire de sa famille et à la grande histoire.
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°°° Rentrée littéraire 2023 # 15°°°

Khatia Steiner, brillante violoncelliste trentenaire, atteinte d'un cancer du sein agressif, doit faire une pause dans sa carrière. En même temps qu'elle démarre un protocole de soins très lourd, elle se rapproche de son grand-père, vieux monsieur juif survivant d'Auschwitz-Birkenau, désormais atteint de la maladie d'Alzheimer. Là, résumé comme cela, cela peut sembler très chargé, et craindre un gros mélo lourdaud, alors que Renaud Meyer a trouvé le ton juste pour allier sobriété mesurée et sensibilité poignante.

La première partie est consacrée au parcours de Khatia face à la maladie. Tout est très réaliste et décrit avec pertinence et finesse psychologique : l'effondrement initial, la rage à vouloir survivre, les changements qui s'opèrent en elle maintenant qu'elle est en quête d'autre chose, sa survie, au-delà de son couple, ses enfants et son métier. La maladie permet cette mise à nu introspective qui fait qu'elle ne sera plus jamais celle qu'elle était avant. J'ai particulièrement apprécié que l'auteur décentre le récit pour évoquer l'impact de la maladie sur le couple, en laissant une large place au personnage de son mari, victime collatérale impuissante à l'aider, celui à qui on ne demande jamais s'il va bien alors que lui-aussi souffre.

Si j'ai trouvé cette partie centrée sur le cancer de Khatia bien menée ( on sent que le sujet tient à coeur à l'auteur ), je l'ai cependant trouvé trop longue car nettement moins intéressante que la deuxième partie, centrée elle sur la relation de Khatia avec son grand-père. La violoncelliste réalise que pour tenir tête à la maladie, elle a besoin de savoir qui elle est vraiment et pour cela retrouver ses racines juives, son grand-père étant en train de perdre la mémoire, il y a urgence.

Renaud Meyer fait ainsi basculer son récit vers une véritable enquête sur les traces des ancêtres de Khatia, de Paris à Israël en passant par Auschwitz-Birkenau. Et c'est vraiment là que le livre décolle et se déploie, emporté par un captivant souffle romanesque, avec comme énigme une photographie : celle qui est couverture, magnifique, couleur sépia, une jeune femme des années 1930 jouant du violoncelle, pieds nus en pointe et visage effacé par le temps.

J'aurais aimé cette partie bien plus développée mais le dénouement est réussi, d'autant plus fort que la musique imprègne totalement le roman. La musique devient progressivement le point de jonction des deux parties, permettant à Khatia de supporter la maladie et de ressusciter les disparus. Il faut absolument lire ce roman avec en fond sonore les morceaux répertoriés dans les pages, plus particulièrement Prayer from Jewish life d'Ernst Bloch ou Kaddish de Maurice Ravel, un vrai plus pour vibrer à l'unisson des phrases de l'auteur.
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Khatia est une violoncelliste renommée, fille d'une pianiste mondialement connue.
Elle vit avec son époux photographe et leurs 2 filles quand soudain le ciel lui tombe sur la tête.
La Maladie a fini par l'atteindre. Terminés les concerts et les voyages, il faut démarrer la chimio…
Malgré la fatigue, elle maintient ses visites à son grand-père atteint d'Alzheimer, tâchant, entre ses absences, d'en apprendre plus sur ses origines. Un jour où il la voit crâne nu (et oui la chimio), il la confond avec sa mère avec qui il est entré à Auschwitz mais qu'il n'a jamais revu ensuite. Quand il décède, elle découvre une photo de cette arrière grand-mère, un violoncelle entre les jambes. Elle décide de partir à la recherche de Sara Steiner, se demandant si elle aurait pu survivre à l'horreur.
J'avoue n'avoir pas accroché avec le style de l'auteur et avoir hésité à abandonner. Bien m'en a pris de le continuer.
C'est un livre profond sur des sujets importants: le cancer et ses répercussions sur le mental des patients mais aussi sur leur couple et leur famille; la maladie d'Alzheimer et ses dégâts; mais aussi l'importance de connaître d'où l'on vient.
La terre étrangère c'est finalement tout ça: la maladie ou plutôt les maladies, les origines recherchées en Israël.
Ces sujets sont traités avec finesse, sans démagogie, comme si l'auteur racontait son vécu.

Rien à voir mais j'adore la couverture, qui m'a amenée à lire le résumé de cet ouvrage et à le solliciter auprès de @netgalley et les éditions Buchet Chastel que je remercie pour ce service presse.
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#Terreétrangère #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley France et aux Editions Buchet Chastel de m'avoir permis de lire ce livre, il vient de paraitre le 17 Aout dernier, mais dès sa présentation sur le site, la quatrième de couverture m'avait intéressée.
C'est avec beaucoup de délicatesse que l'auteur raconte la vie de Katia Steiner et d'Antoine son compagnon.
D'abord à travers le regard et l'objectif de l'appareil photo d'Antoine, la sublimation de la musique par l'artiste, puis la descente aux enfers avec cette nouvelle très bouleversante: le cancer du sein de Katia.
Le repli, l'éloignement de la musique, le rapprochement avec son grand père.
Et pour finir cette quête quasi impossible, retrouver la trace d'une femme, entraperçue sur une vieille photo, son arrière grand mère. Un très intéressant cheminement entre résilience et réappropriation d'un passé, pour avoir le courage d'avancer dans l'épreuve. un style très agréable, un livre qui se lit vite, mais qui pose pas mal de questions, notamment celle de se demander comment on réagirait lors d'une annonce d'un cancer du sein, sans toutefois jamais savoir réellement comment serait notre réaction au pied du mur. Les personnages sont bien construits pour Katia et Antoine, j'aurais aimé un peu plus de construction pour la mère de Katia, mais c'est un détail. Aborder une terre étrangère est toujours intimidant, il faut juste le courage du premier pas.
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