Citations sur Les Défricheurs d'éternité (10)
C'est parce que je doute que je cherche, que je me bats, que je me force à avancer toujours un peu plus loin, que j'essaie de faire un pas de plus alors que mes pieds sont de plus en plus lourds et ma fatigue de plus en plus pesante. Mais je chercherai et agirai ainsi tant qu'il me restera un souffle de vie et le courage de m'en servir pour aller de l'avant et, peut-être, comprendre enfin...
(dernière page)
Allez, viens, mon petit, tu ne trouveras plus rien ici, sauf du désespoir, et lui, une fois qu'il a pris la part qui lui revient, il faut se garder de lui en donner plus, c'est un tueur
(page 28 edition pocket)
... nous n'avons pas le droit au découragement et, si parfois Dieu nous y laisse succomber, c'est pour mieux nous aider à le combattre et à le vaincre.
(page 14 edition Pocket)
L'abbé Théodéric avait appris que la terre ne supporte pas la précipitation. Il avait aussi découvert que l'agriculture exige beaucoup de patience.
...Crois-moi, c'est parce que je doute que je cherche, que je me bats, que je me force à avancer toujours un peu plus loin, que j'essaie de faire un pas de plus alors que mes pieds sont de plus en plus lourds et ma fatigue de plus en plus pesante. Mais je chercherai et agirai ainsi tant qu'il me restera un souffle de vie et le courage de m'en servir pour aller de l'avant et, peut-être, comprendre enfin...
- Vois-tu, je n'ai pas attendu cet instant pour comprendre que tel est mon destin, soupira le vieil homme en s'appuyant sur la solide épaule de son compagnon.
Pour lui, il était naturel qu'existent des riches et des pauvres, des hommes libres et des serfs. Et si c'était ainsi ce ne pouvait être que par la volonté du ciel. Il n'y avait pas à revenir là-dessus et il n'était même pas loin de penser que vouloir le faire était presque sacrilège puisque c'était remettre en cause l'ordre établi par Dieu Lui-même.
— Pourquoi pas ? Crois-moi, c’est parce que je doute que je cherche, que je me bats, que je me force à avancer toujours un peu plus loin, que j’essaie de faire un pas de plus alors que mes pieds sont de plus en plus lourds et ma fatigue de plus en plus pesante. Mais je chercherai et agirai ainsi tant qu’il me restera un souffle de vie et le courage de m’en servir pour aller de l’avant et, peut-être, comprendre enfin…
— Peut-être qu’ils reviendront et détruiront tout, lança l’abbé. Alors nous rebâtirons ! Et si nous ne sommes plus là pour le faire, et vous non plus, d’autres que nous se chargeront de relever les ruines, ici, ou ailleurs ! Il se trouvera toujours un coin de royaume pour y dresser nos abbayes ! Et il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps, car s’il en était autrement ce serait le triomphe du Malin. Qui peut le vouloir ?
Tu as raison, dit-il enfin, nous n’avons pas droit au découragement et si parfois Dieu nous y laisse succomber, c’est pour mieux nous aider à le combattre et à le vaincre. Viens, rentrons, le travail nous attend.