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Citations sur Circé (499)

Jadis, je pensais que les dieux étaient le contraire de la mort, mais je vois maintenant qu’ils sont plus morts que tout le reste, car ils sont immuables et ne peuvent rien tenir dans leurs mains.
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Les jours passaient lentement, s’effeuillant, tels des pétales de roses dans le vent.
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(...) même le meilleur des fers devient cassant à force d'avoir été trop battu.
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La sorcellerie ne s'apprend pas. On la trouve soi-même, ou pas.
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Bien que toute ma vie n'ait été qu'opacité et profondeurs, je ne faisais pas partie de cette eau sombre. J'étais simplement une créature vivant de l'intérieur.
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La terre fut abreuvée de gouttes bouillantes de sang divin si puissantes que des fleurs rares jaillirent là où elles étaient tombées.
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Je lui dirais que certaines personnes sont comme des constellations qui ne touchent la terres que l'espace d'une saison.
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C'est une chose que mortels et dieux ont en commun. Lorsque nous sommes jeunes, nous croyons être les premiers au monde à ressentir chaque sentiment.
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Néanmoins, dans une existence solitaire, il existe des moments rares où une autre âme plonge tout près de la vôtre, comme les étoiles qui s'approchent de la tere une fois par an. Pour moi, il avait été ce genre de constellation-là.
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Je sais à quel point j'ai de la chance, une chance qui rend bête, indécente, qui tourne la tête. Je me réveille souvent la nuit, terrifiée de la précarité de ma vie, de ma respiration qui ne tient qu'à un fil. À côté de moi, le pouls de mon mari bat sur sa gorge; dans leurs lits, les peaux de mes enfants marquent à la moindre égratignure. Une brise pourrait les emporter, et le monde est plein de menaces bien pires que des brises: maladies et désastres, monstres et douleurs qui possèdent mille variantes. Je n'oublie jamais non plus celle qui est suspendue au-dessus de nous : mon père et les siens, aussi éclatants et tranchants que des épées pointées sur notre chair vulnérable. Ma respiration devient laborieuse. Comment puis-je continuer sous un tel fardeau de catastrophes ?
Dans ces cas-là, je me lève et je vais m'occuper de mes herbes. Je crée quelque chose, je transforme quelque chose. Ma sorcellerie est toujours puissante, plus puissante que jamais même. Cela aussi, c'est une chance. Combien disposent, comme moi, d'un tel pouvoir, et de tant de loisirs et de défenses ? Au bout d'un moment, Télémaque sort du lit pour venir me chercher. Il reste assis avec moi dans la pénombre qui embaume la verdure, en me tenant la main. Nos visages sont tous deux ridés, à présent, marqués par les années.
« Circé, me rassure-t-il, tout va bien se passer. »
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