Le Chant d'Achille

Achille et Patrocle se forment ensemble après être tombés amoureux et finissent par aller à la guerre ensemble

Pour une réécriture de l'Odyssée ça manque singulièrement d'epique.
Alors oui c'est très facile à lire, c'est correctement écrit, l'histoire tient la route.
Mais c'est long et mou.
La romane est bien faite mais il ne faut pas y chercher plus.

cet Achille m'a beaucoup moins convaincu que le circé de la même autrice avait su m'emporter. on retrouve la même faculté à réactualiser la mythologie pour en faire un récit qui s'ancre dans une langue et des problématiques très actuelles, au risque parfois de sonner un peu faux. le personnage d'Achille m'a paru malheureusement très plat, de même que le narrateur Patrocle, de sorte que j'ai dû lutter pour aller au bout de leurs aventures

J'ai vu ce livre passer absolument partout, tout le monde clamait qu'il était super triste, je voyais tout le monde pleurer et ne pas s'en remettre, j'avais donc des attentes plutôt hautes, peut-être un peu trop...

Mon avis est mitigé, c'est pour ça que je me suis arrêté sur trois étoiles. Je pense que j'en attendais trop, je pensais que ce livre allait me déchirer le coeur, que j'allais l'aimer, l'adorer, le détester lorsqu'il me ferait pleurer, puis finalement, je suis contente de l'avoir lu pour ma culture, mais il ne m'était clairement pas indispensable.

Commençons par les points négatifs (pour moi évidemment). Je ne m'attendais pas à ce que la majorité du roman se concentre sur la guerre, on passe une dizaine d'année à assister à la guerre de Troie, et une dizaine d'années, ça fait plusieurs centaine de pages... Mais ce point négatif vient évidemment de mes attentes et des avis que j'avais vu passer, je ne m'attendais pas à ça pendant la majorité du livre. Je n'ai aussi pas spécialement éprouvé quoique ce soit pour les personnages, à part à la fin. Je ne m'y suis pas spécialement attaché, à part peut-être à Patrocle (qui est le héro et le narrateur malgré le titre) mais c'est tout, Achille m'a laissé de marbre à cause de son caractère bien trop vaniteux ou du moins, trop en recherche de popularité.

Cependant, j'ai adoré en apprendre plus sur la mythologie grecque sur laquelle je ne suis malheureusement pas très renseigné malgré que j'aimerais beaucoup. J'ai aimé comprendre un peu plus d'événements que tout le monde connait de nom comme la guerre de Troie ou même sur des personnages comme Agamemnon. C'est pour ça que j'ai malgré tout aimé ce livre car il a enrichi ma culture même si, évidemment, tout est romancé ici, ce livre reste basé sur la vraie mythologie.
Puis j'ai bien aimé le personnage de Patrocle, même si au début je n'arrivais pas à le cerner, je préférais d'ailleurs Achille, mon avis a bien changé au cours de la guerre lorsque Achille a totalement changé et Patrocle s'est affirmé. Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler.

Finalement, je pense que mes attentes m'ont poussé à penser que ce livre me ferait ressentir un millier d'émotions différentes, si je n'en avais pas attendu autant, je n'aurais peut-être pas été "déçue". Ce n'est pas le livre que je pensais lire, mais c'était finalement une bonne aventure, qui, malheureusement, ne me laissera sûrement pas grand souvenir à part les grandes lignes.
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L'autrice revient sur le mythe de Troie à travers les yeux de Patrocle, cousin du célèbre Achille.
Comme dans toutes les réécritures de mythes de Miller c'est très bien fait : bien écrit, accessible, immersif.
L'autrice donne la parole à ceux dont personne n'a osé emprunter la vision.

J'ai toujours eu une affection particulière pour la plume de Madeline Miller, qui a l'art de faire ressortir toute la complexité et la beauté des sentiments humains. Toutefois, le Chant d'Achille m'a déçue sur beaucoup d'autres aspects pour que je lui accorde une note au-delà de la moyenne.

Pour rentrer dans le vif du sujet, la relation Patrocle/Achille alias le centre même du roman est terriblement inégale. Certes, nous nous trouvons du point de vue de Patrocle, mais Achille semble plus être une idole qu'une béguin amoureux. Ce dernier accorde d'ailleurs plus d'intérêt à Patrocle (attention spoiler) dans sa mort que dans sa vie, comme le souligne très bien Briséis .

Cette inégalité m'a beaucoup gênée, mais malheureusement il ne s'agit pas du seul point négatif. Je pensais que la guerre de Troie prendrait une importance considérable dans le récit. Au lieu, elle n'arrive qu'à la fin afin de laisser de la place à de longues scènes ennuyantes voire inutiles de mon point de vue. Il est important de faire comprendre la fascination de Patrocle pour Achille, je suis d'accord, mais c'était tellement répété que c'en est devenu lassant.

Enfin, dernier point qui est ce que j'appelle "le fléau des MM" : les personnages féminins. J'ignore pourquoi les auteurs et les autrices de MM, y compris Miller dans ce roman alors que j'attendais mieux de sa part, mettent un point d'honneur à faire des seuls personnages féminins des caricatures. La seule qui se démarque, c'est bien Briséis. Les autres sont toujours dépeintes sous un mauvais jour. Alors, oui, on va dire que c'était l'époque, mais je me serai vraiment bien passée des descriptions à la limite de la misogynie de notre cher Patrocle.

Concernant la fin, je le confesse : elle m'a arrachée une larme, mais plus grâce à la plume de l'autrice qu'aux événements qui s'y déroulaient. En bref, une grande déception pour moi qui avais pourtant bien apprécié circé !

Lecture agréable, Un roman plein de beaux passages mais cela reste insuffisant pour soutenir un sujet aussi vaste et complexe. Une vulgarisation de l'antiquité de la part de Miller qui rend le thème accessible. En revanche les personnages s'accrochent maladroitement aux descriptions et manquent souvent d'épaisseur psychologique.

Patrocle et Achille, Achille et Patrocle… L'un sans l'autre n'existe pas.

C'est entre le fils d'un demi dieu et un ancien prince exilé que l'amour fuse. Ce livre est particulièrement dans sa manière de dépeindre l'amour entre Patrocle et Achille, une relation complexe entre deux figures mythiques. &#xNaN

J'ai été entraînée dans un voyage émotionnel intense, un mélange de passion, de loyauté et de sacrifice. C'est bien plus qu'une histoire d'amour, c'est une exploration transcendante. ❤

Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs… le coup de coeur ne s'est pas présenté mais c'est une lecture qui me semble nécessaire et qui m'a beaucoup émue.

J'avais "circé" il y a plusieurs années et j'avais aimé me plonger dans la mythologie grecque et (re)découvrir ce personnage que connaissais finalement très peu.
Je me suis alors dit que ça pourrait être sympa de me plonger dans l'histoire d'Achille.
Même si la mise en place s'étend sur un bon nombre de page, j'ai bien aimé la relation entre Patrocle et Achille et leurs caractéristiques très stéréotypées (oui c'est stéréotypé mais en même temps il s'agit de mythologie, il s'agit d'histoires qui représentent des traits de caractères pour donner des "leçons" à ceux qui s'y plongent).

Cependant, lorsqu'on arrive à la guerre de Troie, tout comme son premier roman, j'ai trouvé ça très long, très lent, j'avais envie de me replonger dans le roman juste pour avancer et non car j'avais envie de connaitre la suite. C'est dommage.

En réalité, je pense que c'est surtout un mauvais timing. J'ai lu d'autres livres qui m'ont énormément touché, et je me retrouve face à un livre intéressant, bien écrit, mais où je n'ai pas l'impression d'apprendre plus que si je lisais l'Iliade.

Je n'ai pas éprouvé d'empathie ou de sympathie pour les personnages, ni même pour leur situation, ou les affres du destin, ou le fait qu'ils soient le jouets d'entités plus grande. J'ai eu un vague moment de ressentiment sur la fin, mais c'était plus contre un personnage apparu de nulle part que par peine pour ce qui arrivait à d'autres.

Ce n'était pas mauvais, mais ça ne m'a pas marqué.

Ce livre est semble-t-il un véritable phénomène sur les réseaux sociaux. J'étais donc bien évidemment curieuse de le découvrir. Mes connaissances en terme de mythologie grecque sont somme toute assez succinctes et j'imagine peut-être également erronées. J'avais donc pas mal de choses à découvrir, à apprendre. Autant vous le dire tout de suite, il m'a manqué quelque chose et pas des moindres : l'attachement aux personnages. J'ai malheureusement trouvé Achille un peu trop présomptueux et Patrocle trop soumis… Là n'est pas tant le problème c'est juste que j'ai eu du mal à les trouver crédible. Je suis la première déçue d'être presque complétement passée à côté de cette histoire. Je dis presque parce que j'ai apprécié la fin, les 80 dernières pages. Cependant j'admets que je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette lecture.

La plume est fluide et amener un sujet comme la mythologie avec une écriture moderne a quelque chose de rafraichissant. On rencontre divers personnages, des dieux, des demi-dieux, des centaures etc… de quoi dynamiser un peu l'ensemble. L'amitié qui se transforme très rapidement en passion amoureuse entre Achille et Patrocle ne m'aura peut-être pas convaincue, par manque d'émotion sûrement ou par sa rapidité, cependant cela n'enlève en rien la force de leur amour et je comprends pourquoi ce roman a touché autant de lecteurs et de lectrices. J'ai un sentiment de frustration, je dois l'admettre, j'espérais ressentir toutes ces choses ultra positives que j'ai pu lire concernant le chant d'Achille mais ce ne fût pas tout à fait le cas. Comme je vous le disais, j'ai apprécié la dernière partie, j'aurais aimé qu'elle soit un plus développée car elle va vite, très vite, merci aurevoir. Quant au reste, ce fût assez long pour ma part.

Le narrateur de cette histoire est Patrocle, on vit tout de son point de vue, parfois de façon un peu biaisée (l'amour rend aveugle) mais c'est vrai que c'est quelque chose que j'aime, l'écriture à la première personne. Je trouve cela moins contemplatif, plus immersif et c'est ce qui m'a permis de poursuivre ma lecture jusqu'au bout. Malgré la lenteur et les stéréotypes, je ne boude pas complétement cette découverte. J'ai tout de même passé quelques bons moments, notamment lors des échanges avec Briseis (le personnage que j'ai préféré) et le centaure.

Pour conclure :
Vous l'aurez compris, je ne vais pas m'attarder davantage puisqu'il existe déjà des centaines d'avis, je suis la première à regretter d'être passée à côté de ce livre. J'aurais vraiment voulu faire partie de la majorité et encenser ce roman, criant haut et fort que pour moi aussi c'est un coup de coeur mais je ne peux pas… Qu'importe, tous les goûts et les couleurs sont dans la nature et il est vrai que même si c'est rare pour moi, ce n'est pas bien grave d'être à contre courant de temps en temps. Je ne dénigre pas le chant d'Achille, je pense même comprendre l'engouement autour du livre de Madeleine Miller, cependant ça n'a pas matché avec moi. Je ne lirai pas circé, je pense que vous vous en doutez…