Le Chant d'Achille

Madeline Miller enfonce quelquefois des portes ouvertes (Patrocle qui nous décrit les pieds d'Achille à tout va), je pense que ça ira : Achille, pieds, talon, le talon d'Achille… c'est bon vous l'avez ? En dehors de ça c'est très plaisant à lire, même si je pense que je l'aurais encore bien plus aimer à 14 ou 15 ans. Ce fut quand même une jolie découverte.

Une approche plus féminine et plus sensible de ce demi dieu à la fragilité d'un guerrier en sursis.
Son histoire d'amour avec Patrocle en fait un homme vulnérable et loin du cliché de fou de guerre.
Bien écrit et facile à lire, c'est peut-être le meilleur moyen d'aborder la mythologie sans sa vindicte sanguinaire.

Après une grosse panne de lecture, j'ai quand même réussi à finir "the song of Achilles" Je l'ai vu passer un nombre incalculable de fois sur instagram avec des avis supers positifs !!!
Et puis... Bof en fait. J'ai aimé la période historique, la mythologie...(petite nostalgie de L'Illiade et L'Odyssée) Mais j'ai détesté les personnages que j'ai trouvé sans âme. Achille est tellement orgueilleux et Patrocle qui lui passe tous ses caprices...🤯
Pour ceux/celles qui ne connaissent pas encore ce roman, "le chant d'achille" relate la supposée histoire d'amour entre Achille et Patrocle avant et pendant la guerre de Troie.
C'était prometteur comme pitch mais je n'ai pas vraiment été émue. Peut-être que c'est parce que c'est une histoire d'amour et que le côté gnian gnian me débecte ? Possible.
Parce que au fond, je n'ai pas trouvé la plume de Madeline Miller si désagréable... C'était même assez fluide et plutôt bien documenté mais on est loin du récit d'Homère qui m'avait embarqué. Avis mitigé.

🌊 Une lecture mitigée pour moi. J'ai beaucoup lu d'avis positif sur ce titre et j'avais vraiment envie de me faire ma propre opinion sur le sujet. Intéressée par la mythologie c'est avec plaisir que je me suis plongée dans cette aventure. Ce choix a d'ailleurs été ce qui m'a le plus séduite. J'avais très envie de savoir comment allait évoluer la relation entre Patrocle et Achille au sein de l'histoire. Une petite déception concernant cette relation que j'ai trouvé un peu trop mièvre à mon goût. Beaucoup de longueurs, de sentimentalisme ( je n'ai rien contre l'amour mais je n'aime pas quand ça dégouline de sentiments). L'impression de tourner en rond parfois et ça m'a légèrement agacée.

Fort heureusement les personnages secondaires m'ont davantage intéressée. J'ai particulièrement apprécié les personnages féminins dans ce récit. Je n'ai, en revanche pas su m'attacher plus que cela à Patrocle et à Achille et c'est une déception de plus pour moi. Ma partie de l'histoire préférée reste néanmoins la seconde partie. Celle où tout bouge et trouve enfin un rythme suffisant pour susciter un réel intérêt dans ma lecture.

Pour autant je ne peux pas dire que c'est une complète déception car il y a quand même eu de bons moments et le style de l'autrice reste plaisant à lire. On voit bien qu'elle maîtrise son sujet et ça fait quand même plaisir.

Après avoir entendu tellement de bien de la plume de l'autrice, j'ai été curieuse de découvrir ce titre.
J'ai trouvé la plume élégante, mais cette réécriture mythologique plutôt fade, je n'ai pas du tout été sensible à la romance entre Patrocle et Achille.
J'ai tout de même bien aimé la manière dont est abordé la masculinité toxique et l'orgueil mal placé.

L'aspect historique et le côté reconstitution étaient vraiment sympas mais manquaient de liant, autant par le côté intrigue que les liens entre les protagonistes.
Les traits de caractère de chacun sont bien rendus, mais comme pour beaucoup d'autres protagonistes, j'avais l'impression qu'on posait sur l'échiquier tous les pions de l'Iliade sur l'échiquier, pour dire, sans vraiment creuser.

Je pense que le fait de savoir comment les choses allaient se terminer a beaucoup joué sur mon ressenti, ajouté au fait que le prisme par lequel l'histoire était traité n'a pas su m'embarquer.

J'ai eu un sentiment de froideur et de superficialité, que rien n'allait au bout des choses, que Patrocle et Achille se gravitent autour mais sans que je comprenne la raison de leur amour.
J'avais l'impression de survoler les scènes et d'être très distante par rapport à l'enchaînement de choses, que tout n'était que prétexte aux instants volés et à leur romance.

Pourtant, à aucun moment je n'ai réussi à vivre le désespoir de l'inéluctabilité de la prophétie concernant Achille, le soulagement de trouver des solutions pour reculer l'échéance.
Les seuls moments que j'ai trouvé chouettes étaient ceux avec Briséis qui est la seule à m'avoir un peu touchée, c'est également vers ce passage du livre que Patrocle m'a semblé le plus intéressant.
Quand à la fin, elle m'a paru longue et pas forcément utile.

En bref: Un livre qui ne m'a pas séduite malgré tout l'engouement que j'ai pu voir à son sujet.
Cependant je tenterai quand même "circé" qui d'après ce que l'on m'a dit, a plus de chance de me plaire!

Je me suis décidée à lire le fameux chant d'Achille que je voyais partout sur les réseaux et j'avoue que j'attendais beaucoup de ce livre (peut être un peu trop)
Je voyais des personnes pleurer à mort en le lisant et être complètement déchirées donc je m'attendais à l'être aussi...et pas du tout

J'ai aimé l'histoire, j'adore la mythologie et j'avais adoré circé mais j'ai trouvé que quelques passages étaient beaucoup trop longs et que le livre était lent...

Certains passages sont très touchants et très beaux, l'histoire d'amour est très belle, mais Achille m'a beaucoup énervée doooonc 🫣 par contre coeur sur Patrocle, j'ai adoré son personnage et son évolution !

Du coup c'était une lecture sympa mais je comprends pas trop la hype autour de ce livre, j'aurai davantage compris si elle était autour de circé pour le coup...
Pour finir, j'ai été contente d'en apprendre plus sur l'histoire d'Achille et de Patrocle. le passage sur la Guerre de Troie était intéressant aussi, j'ai aimé la voir sous un autre jour et pas uniquement sous le point de vue d'Ulysse
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J'attendais l'occasion de pouvoir lire ce roman depuis ma découverte de circé, il y a un an. J'en entendant tellement de bien, tellement de louanges que je me suis immédiatement plonger dans la lecture.

Pour commencer, le choix du narrateur m'a surprise, et m'a d'ailleurs un peu déçu : Patrocle, amant d'Achille et ami d'enfance, qui offre un regard extérieur au mythe d'Achille. Pourtant, je cherchait la même chose que ce que j'avais trouver dans circé : un narrateur racontant sa propre histoire. Son propre mythe.
Ici, Patrocle, bien que personnage intéressant en tant que marginaux dans sa société, me lasse car Achille est toujours mis sur un piédestal. J'aurais aimé avoir son point de vue, ou alors une alternance entre Achille et Patrocle, qui aurais permis de mieux comprendre le comportement d'Achille.
Je ne comprend d'ailleurs pas le titre du roman : Achille, outre sa lyre, n'est pas chanteur. Et d'ailleurs, le célèbre talon d'Achille que je n'ai pas réellement retrouver dans le roman.

De plus, le roman est long : on pourrait le diviser en deux actes principaux assez long, avec une fin que je trouve pourtant rapide, presque bâclé, et qui me déçois grandement. Bien qu'elle m'a retirée quelques larmes, je suis déçue de ne pas en savoir plus après ce final épique, tout ces sentiments horriblement bien décris, et un peu plus de développement de la guerre de Troie.

Cependant, le Chant D'Achille reste une très belle lecture que je ne regrette pas. En effet, les description, physiques ou morales, sont tout simplement fabuleuse. Les dialogues surprenant et les deux personnages principaux très profond, malgré cette étrange superficialité avec Achille.

Je recommande ce roman pour les fan de mythologie grecque, et les curieux, tout simplement : ce roman vous emmènera dans un mythe qui mérite grandement l'attention par sa profondeur et sa poésie.

Bon bah je me suis pas mal ennuyée avec ce bouquin. Certains points sont sympathiques, c'est fluide, facile à lire, on replonge assez aisément dans les souvenirs de lecture du collège, mais franchement les trois cent premières pages ont bien failli m'achever. Patrocle est tellement mou, et triste, et passif, il ne vit qu'à travers son amour pour Achille, et comme on ne suit l'histoire que par ses yeux, il arrive un moment où on a juste envie de le secouer pour qu'il se bouge. J'ai été aussi un peu déçue parce que je m'attendais vraiment à une sorte d'épopée un peu explosive, avec des batailles, du sang, de la violence (bref, l'antiquité quoi), et c'est arrivé très tard, à la 400e page. C'est d'ailleurs ce qui m'a fait remonter la note, parce que là, enfin, on a un Patrocle qui s'émancipe (même si c'est toujours dans l'ombre de la gloire d'Achille). Ulysse et Briséis m'ont beaucoup plus, mais j'aurais aimé les voir un peu plus. Alors évidemment, on connaît la fin, donc il n'y a pas vraiment d'effet de surprise, mais c'est justement là que le texte a été le plus beau. J'ai même eu un pincement au coeur (damned!) alors que Patrocle ne m'a éveillé qu'une triste indifférence tout du long. C'est un livre très bien pour découvrir et donner envie de lire ou relire l'Iliade mais de mon côté, il manquait de ce côté « épique » pour pouvoir vraiment l'apprécier.

L'originalité du Chant d'Achille réside dans le fait que le personnage principal, bien que connu dans les légendes mythologiques, faisait jusqu'alors plutôt figure de personnage secondaire; en effet, Patrocle n'est pas reconnu comme un grand guerrier, un stratège ou un homme de pouvoir (malgré ses origines nobles). Pourtant, c'est à travers ses yeux qu'est racontée l'histoire. Il a toujours été vu comme le double d'Achille, son second, et c'est bien comme ceci que l'autrice le traite. le jeune homme ressent une fascination quasi immédiate dès sa première rencontre avec le demi dieu. En mettant constamment le guerrier en avant, lui-même passe en revanche pour quelqu'un de faible et d'insipide. Par conséquent, j'avoue ne pas avoir ressenti une grande affection pour ce héros, mais il faut reconnaître que son comportement est plausible quand on sait les mystères qui entourent sa relation avec le prince de Phthie.

Il faut bien souligner cette particularité dans le roman : il ne raconte pas du tout un récit de guerre mais une histoire d'amour. Malheureusement, je n'y ai pas été sensible et il m'a manqué un peu de tension et d'action.
Cette histoire d'amour est tout de même accessible à tous, connaisseurs de récits mythologiques ou non. Mais je trouve que le plaisir, dans ce genre de romans basés sur des faits historiques, est d'apprendre de nouvelles choses; ici, même si je connaissais la fin, j'en ai appris des tonnes ! L'histoire débute bien avant la guerre contre les Troyens (qui ne représente qu'une petite moitié du livre). On suit les personnages de l'enfance à l'âge adulte, en passant par l'adolescence. Quand on se renseigne un peu, on constate que Madeline Miller a été extrêmement fidèle à la légende, de la première à la dernière page.

Si dans l'ensemble, le livre m'a tout de même laissé un goût de trop peu, la fin est saisissante et sonne comme une apothéose. Madeline Miller a trouvé comment moderniser ce récit, l'aborder sous la forme de la romance et valoriser l'importance de ses alliés dans l'ascension d'Achille : Patrocle, mais aussi Chiron et la terrible Thetis…
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Les héros grecs et troyens avec leurs qualités - les ruses d'Ulysse, la force d'Ajax... - et leurs défauts - la bêtise et la jalousie de Ménélas, l'arrogance d'Agamemnon... - sont tous là. Les dieux sont rassemblés aussi, avec leurs prodiges et les créatures surnaturelles - Chiron le Centaure, les Néréides.... Les armées sont rassemblées, la guerre de Troie peut commencer.
Oui, rien ne manque d'un point de vue mythologique dans le roman, dans l'intrigue. Mais ce qui pêche, c'est le souffle, l'épique - le comble pour la réécriture d'une des premières épopées de l'histoire. Cela tient beaucoup au manque de charisme des deux personnages principaux. Oui, Achille est beau, il combat bien, mais il n'a aucune personnalité, pas d'humanité. C'est une belle machine de guerre, sans sentiment. Patrocle n'a aucune qualité : il est maladroit, ne sait pas combattre, timide... On ne comprend pas ce que lui trouve Achille. Il ne devient véritablement intéressant et émouvant que dans ses paroles après sa mort.
L'auteure connaît donc ses classiques, la lecture est rapide, mais les personnages manquent trop d'étoffe pour que j'ai vraiment apprécié ma lecture.