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Etats Unis, début du XIXe : la vie des paysans de la cambrousse au fin fond de la Georgie: labeur, autarcie, entraide, avec juste quelques incursions vers la cote atlantique pour faire du troc.

Isolés à 150 km des zones peuplées, les paysans triment sur une terre à la fois sauvage et généreuse, contraints à un labeur quotidien immense et des conditions climatiques incertaines. Savoir-faire ancestral, superstitions et croyance apeurée en Dieu sont le ciment d'une société en vase clos qui doit composer en son sein avec les jalousies, les rancoeurs, les pulsions d'amour, de colère ou d'envie. La condition des femmes y est particulièrement éprouvante par des grossesses à répétition et un travail harassant.

Très descriptif, les chapitres prennent le temps de créer une ambiance et les mots donnent à voir un pays immense, une nature à la fois rude et nourricière. Quasiment aucun dialogue, tout se raconte, s'explique, les saisons passent, les années défilent, voyant les familles s'agrandir et les anciens disparaitre.
Cette chronique est donc loin d'être une bluette campagnarde: ici, on souffre, on sue, on pleure, on enterre des enfants, on serre les dents, on craint le Seigneur et on avance comme des bêtes de somme.

Relations familiales frustres, familles taiseuses: le rêve américain est encore loin pour des familles plus proches des premiers colons, indifférentes aux querelles sociales sur les questions d'esclavage ou de sécession. La guerre qui couve saura néanmoins rattraper ces Pauvres Blancs à leur corps défendant.

Publié en 1934, Caroline Miller mérite bien le Pulitzer pour ce remarquable témoignage historique de la vie quotidienne des petits propriétaires sans esclaves.
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Le temps est à la fois alangui et condensé dans ce roman lent et nécessairement daté, lauréat du Pulitzer 1934. Caroline Miller y décrit minutieusement le quotidien des petites gens, la ruralité américaine du XIXème siècle, se focalisant sur les femmes, grands-mères, mères et filles, soeurs et épouses. Les morts et les naissances se suivent, distendent le corps des héroïnes et leur coeur, le lyrisme brutal de la nature géorgienne pour toile de fond (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/04/15/les-saisons-et-les-jours-caroline-miller/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Au début du 19° siècle, dans un coin isolé de la Géorgie, un couple de jeunes colons s'installe sur quelques arpents de terre avec un boeuf, une vache et des volailles. Aidés de la communauté paysanne locale et familiale, bravant les pires difficultés de la vie, ils créent les conditions d'une autarcie fragile et fondent un foyer riche de nombreux enfants. Bien sûr la vie ne sera pas toujours tendre pour cette famille confrontée aux aléas de la vie, aux caprices de la nature, et aux difficultés de vivre en couple dans une époque où se sent parfois coupable d'aimer.
Ce très beau texte de Caroline Miller récompensé par le prix Pulitzer 1934 permet de s'immerger complètement dans le milieu des colons américains du début du 19°siècle.La proximité avec la nature, les saisons et les animaux ; une vie uniquement consacrée au labeur et à la famille ; des valeurs morales construites sur une religion omniprésente : les parallèles avec notre histoire de la ruralité française s'imposent.
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Vous connaissez « Autant en emporte le vent », de Margaret Mitchell ? Ce roman se passe dans le Sud profond des Etats-Unis, aux alentours de la guerre de Sécession. En fait, il a été écrit peu après « Les saisons et les jours » qui a connu un succès exemplaire à son époque (1934).
Encore une femme-auteure, encore le Sud, encore le 19e siècle.

Mais la comparaison s'arrête là. Car si Margaret Mitchell décrit le monde des nantis, des Blancs riches ayant une multitude d'esclaves, ici c'est le contraire : dans la famille Carver (dont on va détailler tous les membres, en particulier la fille, Cean), ils doivent tous travailler dur pour s'implanter de façon durable dans cette Géorgie pas très hospitalière, où les serpents grouillent, où les années de sécheresse anéantissent jusqu'au plus petit brin d'herbe, où les incendies sont meurtriers, où il n'y a pas âme humaine à dix kilomètres à la ronde.
Les femmes accouchent seules, avec l'aide de leur mari ou de leur mère/soeur/belle-soeur. Elles ont une tripotée d'enfants pendus à leurs basques, leur mari étant parti aux champs ou à la Côte, à plus d'une centaine de kilomètres, pour vendre leurs récoltes et les objets qu'ils ont fabriqués. Et puis la mort rôde et emporte beaucoup d'enfants…

Bref, c'est un monde âpre que dépeint Caroline Miller, à coups de descriptions très fréquentes et détaillées. A vrai dire, si les romans historiques m'intéressent énormément, j'ai été rebutée par ces descriptions : le travail à la ferme, les alentours de la ferme, les pièces de la maison… A la longue, je passais même des pages tellement ça me semblait fastidieux.
Et pourtant, je reconnais que je suis sortie de cet univers avec davantage de connaissances sur la vie de ces Blancs pauvres, pour lesquels les esclaves noirs sont de parfaits inconnus.

J'ai suivi aussi avec sollicitude le trajet de la pauvre Cean, qui a tant et tant d'enfants et qui en perd aussi quelques-uns avec un désespoir immense, mais qui garde un caractère d'acier. Quelle femme !

Le roman traite beaucoup de la mort, celle des parents, des maris, des enfants ; de la pauvreté, du travail, des relations familiales, de l'amour, du couple. La vie, quoi, celle qui s'écoule tout au long des saisons et des jours…
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Incroyable destin que celui de ce premier roman publié en 1933 et qui remporta le prix Pulitzer 1934. Rédigé par une Géorgienne totalement inconnue, Les saisons et les jours reçut un accueil enthousiaste, tant au niveau régional que national. A tel point que devant un tel succès, l'éditeur Harold Latham rechercha d'autres oeuvres « du Sud » afin de surfer sur la vague. C'est ainsi qu'il se décida à publier l'ouvrage de Margaret Mitchell qui allait devenir le prix Pulitzer suivant : Autant en emporte le vent. Ce dernier éclipsa rapidement Les saisons et les jours, qui restera quand même le best seller de l'année 1934 et qui a été réimprimé une quarantaine de fois depuis sa première édition. Grâce à la nouvelle collection « Vintage » de Belfond, il est maintenant disponible en France dans sa version intégrale et avec une nouvelle traduction (l'ouvrage a été publié dès 1938 sous le titre « Colons en Géorgie » mais dans une version abrégée et était depuis introuvable).

Contrairement à Autant en emporte le vent, Les saisons et les jours ne s'intéresse pas aux riches planteurs esclavagistes de la côte mais se focalise sur les fermiers blancs du Sud profond d'avant la guerre de sécession. Des familles trop pauvres pour posséder un esclave qui tentent juste de survivre dans un environnement difficile. Saga familiale centrée sur le personnage de Cean Smith, jeune fille mariée à l'adolescence que l'on suit pendant des dizaines d'années, le roman dresse le plus fidèlement possible le portrait d'une époque. Cean aura en tout 15 enfants et deux maris. Une femme remarquable, totalement accaparée par la vie domestique, épuisée par les grossesses à répétition et qui ne sera pas épargnée par les drames. Autour de Cean et de son clan, Caroline Miller évoque le plus scrupuleusement possible l'existence de ces pionniers marquée par la succession des saisons, des semailles, des récoltes, des naissances et des deuils. Un travail presque ethnologique transcendé par une écriture proche du naturalisme. Entre le roman régionaliste et le Nature Writing, Les saisons et les jours relate à travers Cean et les siens une vie quotidienne fruste et répétitive, sans véritable horizon.

Un texte fleuve qui, je l'avoue, ne m'a pas toujours emballé. Beaucoup de références religieuses (certes légitimes au 19ème siècle dans ces communautés isolées) plombent la fluidité de l'ensemble. Et puis à force de voir les personnages scier du bois, cuisiner des pains de maïs, traire les vaches, accoucher et récolter le coton, j'ai senti un petit relent de la petite maison dans la prairie assez désagréable. En plus réaliste et sans Nelly Olson, certes, mais quand même. Reste un beau portrait de femme, fière et lucide : « Maintenant, elle avait compris : ce monde avait été créé pour que les êtres humains y fassent leur devoir et prouvent qu'ils n'étaient pas des brutes. Il fallait qu'elle fasse son devoir, qu'elle donne la vie continûment, lave, s'occupe du bébé jusqu'à ce qu'il marche, puis en ait un autre. Pourtant, elle ne l'acceptait pas sans rechigner, même si elle se taisait et faisait son devoir. »

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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j'ai adoré ce livre, acheté un peu par hasard, et je l'ai lu d'un trait !
le récit est très simple et "quotidien" mais pourtant il nous touche, très américain ? non, très universel ! et sublime

nous suivons l'évolution d'un couple, Cean et Lonzo, Cean toute jeune encore quand ils se marient, et rapidement enceinte de leur premier enfant
l'amour que se porte le couple est très discret, très pudique, mais bien présent, et tant mieux car ils auront beaucoup de joies ensemble, de nombreux enfants, mais aussi de nombreuses peines et épreuves ...

et puis, dans leur quotidien paysan, certes ils ont de nombreux enfants mais surtout des filles ... moins utiles pour les travaux agricoles les plus durs
le père, Lonzo, ne se plaint pas, aime sincèrement sa femme et ses filles, et travaille dur lui aussi

malgré leur vie très simple, ils essaient de profiter des petits bonheurs éphémères : pour lui, avoir fait de bonnes affaires à la ville, où il a amené plein d'affaires, de récoltes et d'animaux dans une carriole, et acheter quelques bijoux et pièces d'or ou d'argent à sa femme ...
pour elle, se réunir avec ses filles et avec les autres femmes pour broder d'immenses couvertures en patchwork le soir à la veillée ...
constater que malgré les coups durs, leur maison est bien tenue, ils ont toujours des réserves de fruits, de récoltes, et même du linge de table fin, de jolis couverts et assiettes, un début de raffinement dans leur vie paysanne

pour elle, enchaîner les grossesses, ce n'est pas toujours un plaisir mais parfois une fatalité, cependant elle semble de mieux en mieux accepter son extraordinaire fertilité et sa très nombreuse famille ... comme un arbre qui porterait de nombreux fruits, comme si ses enfants étaient un prolongement d'elle-même
enfin, Cean verra grandir la majorité de ses enfants, et le temps semble s'écouler de plus en plus vite, au fur et à mesure des grossesses et des enfants
comme une métaphore de la vie qui file, vite, trop vite

la vie des Blancs d'Amérique du Nord, encore des pionniers finalement, des simples et rudes paysans, n'avait pas été souvent décrite avant ce livre
il répare donc cette injustice
ce livre aura ouvert la voie à d'autres livres sur les Américains, dont le très célèbre Autant en emporte le vent
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Publié en 1933 et à l'origine de l'intérêt porté à la littérature du Sud des Etats Unis, ce roman relate l'histoire d'une femme Cean et de sa famille dans une ferme de Georgie au début du XIX éme siècle.

Une vie rude marquée par le dur labeur de ces petits agriculteurs dans une contrée souvent hostile .

Tenacité, endurance et courage de ces pionniers américains forcent l'admiration ainsi qu'un profond attachement familial et une entraide étendue aux voisins, ces éléments étant d'ailleurs assez essentiel à leur survie.

La première partie du roman est attachante, on assiste à l'installation du jeune couple, au début des travaux des champs, à l'attention que Cean porte à son jardin, à la tendresse que mari et femme ont l'un pour l'autre même si elle peine à s' exprimer.

Puis arrivent très vite les premiers enfants , les maladies, les accidents domestiques et les nombreux décès qui s'en suivent, l'épuisement de Cean devant les grossesses répétées et le travail au champ...

La suite du roman devient assez répétitive et l'intérêt s'amenuise un peu au fil des pages.

Restent aussi des réflexions étonnantes sur l'esclavagisme, Cean rêve de pouvoir acquérir un esclave, en fait ces gens manquent cruellement de bras et s'acharnent à la tâche, l'esclave pour eux n'est vu que comme un homme de main, une aide et ils sont loin de s'imaginer la réalité de leur sort, donc c'est tout naturellement que les hommes s'engagent chez les "sudistes" .

On est à mille lieux de l'histoire sentimentale et du milieu de riches propriétaires terriens de Autant en emporte le vent, deux mondes bien différents mais Caroline Miller rend un bien bel hommage à ces petits fermiers du Sud des Etats Unis et on comprend aisément pourquoi ce livre a eu tant de succès à l'époque.
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L'autonomie alimentaire, c'était plus qu'un concept au milieu du XIXe siècle dans les hameaux ruraux de la Georgie, il y allait de la survie des familles venues coloniser le territoire « racheté » aux Amérindiens par le gouvernement américain.
Prix Pulitzer 1934, le roman ramène du passé l'existence de ces gens vivant en autarcie autour d'un lopin de terre à cultiver, loin de la civilisation côtière et de tous les bourdonnements sociétaux. « Les choses s'enchaînaient comme des perles de bois régulièrement espacées, enfilées sur un cordonnet de coton. » Semailles, labours, traite des vaches, boucherie, tannage de peaux, confection de chaussures, tissage de la laine, fabrication du savon, barattage du beurre, pelleterie (ours noir, opossum gris, loup, renard roux, lapin) , apiculture, ébénisterie, culture du coton, du maïs et de la canne à sucre, élevage de cochons, de poules, d'oies, de pintades, cueillette de petits fruits sauvages, récolte et conserves, tout représentait un labeur incessant et exigeait une force de caractère qui venait avec les tâches à accomplir.
Caroline Miller raconte cette vie austère qui clouait sur place ceux et celles qui s'y engageaient, contraints par les nombreuses bouches à nourrir et l'implacabilité du temps qui passe. Les saisons et les jours, c'est un roman d'atmosphère qu'on se doit de lire lentement et d'en apprécier la force tranquille.
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CHALLENGE ABC 2014/2015 (15/26)

"Les saisons et les jours" est un des premiers romans qui rend hommage au Vieux Sud américain. Écrit par une Géorgienne alors inconnue, il a eu un véritable succès à sa sortie et a obtenu le Prix Pulitzer en 1934. Il a en quelque sorte ouvert la voie au célèbre "Autant en emporte le vent". Paru en France en 1938 en version abrégé, il est réédité en version intégrale et dans une nouvelle traduction pour le plus grand plaisir des fans de cette époque. Mais attention, contrairement à Margaret Mitchell qui met en scène une famille de riches propriétaire terriens, Caroline Miller s'attache à nous décrire le quotidien de ces colons blancs de Géorgie, pauvres fermiers qui n'avaient ni les moyens d'avoir de bonnes terres et encore moins celui de posséder des esclaves. Ces gens-là, faute d'instruction et de temps, n'ont pas vraiment laissé de témoignages écrits et c'est un travail méticuleux que l'auteure a entrepris en parcourant la campagne à la recherche de leurs descendants pour nous en restituer une transcription fidèle que ce soit à travers leur langage, leurs pensées, leurs croyances.

Deux personnages féminins se détachent de l'histoire et il est impossible de ne pas s'émouvoir devant le récit de leur existence. Au début du roman, on suit la jeune Cean qui quitte la ferme familiale pour aller fonder son propre foyer avec Lonzo son mari, une dizaine de kilomètres plus loin. de jeune fille pleine d'espoir, elle demeurera forte et digne mais finira par se résigner face au destin. Elle verra défiler sa vie au rythme des saisons, des récoltes, des naissances (elle aura 15 enfants) et des deuils. Sa route va croiser celle de Margot, la séductrice ramenée de la Côte par son frère Lias. Celui qu'elle a choisi pour époux deviendra finalement son bourreau et elle devra élever l'enfant qu'il a fait à sa maîtresse, petite fille du péché qui périra dans les flammes. Bien que totalement différentes, les deux belles-soeurs se soutiendront dans les épreuves.

Comme beaucoup de lecteurs d'une certaine génération (la mienne), j'ai eu une pensée pour "La petite maison dans la prairie" (Ah, nostalgie, quand tu nous tiens !). Aussitôt arrivée, aussitôt évanouie, car c'est une version de cette époque infiniment plus âpre et plus réaliste.

Je soulignerai aussi l'écriture de Caroline Miller qui, tout en décrivant une existence monotone rythmée malheureusement par plus de malheurs que de joies, ne se départit pas d'une certaine poésie pour nous peindre un tableau où la nature et les animaux jouent un grand rôle.

Je me suis totalement laissée emporter par ce roman dans sa plus grande partie. La fin, par contre n'est plus qu'une énumération rapide des évènements au profit d'un long débat sur les croyances. En effet, l'arrivée d'un nouveau pasteur va obliger la Communauté à s'interroger sur sa foi et cela m'a paru plus rébarbatif sans pour cela gâcher totalement le plaisir d'avoir fait une belle découverte. 15/20
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Il s'est produit des choses folles pendant ma lecture de ce superbe roman de Caroline Miller : d'abord, j'ai été prise d'une envie furieuse de baratter du beurre, de semer du maïs, et de confectionner avec mes petits doigts des vêtements pour l'hiver qui approche. Et puis, j'ai ai presque été tentée de me procurer du saindoux pour fabriquer mes propres chandelles...

Que mes proches se rassurent, je vais mieux maintenant!

L'écriture de Caroline Miller a ce pouvoir incroyable, celui de faire surgir en une succession de tableaux vivants la vie et la labeur de ces familles de paysans blancs du milieu du XIXe siècle. En plein coeur de la Géorgie, nous découvrons avec une fascination inattendue l'énergie, la force, l'humilité de ces hommes et de ces femmes qui exploitent la terre et assurent la subsistance des leurs. Les femmes surtout y sont impressionnantes, Cean et Margot en tête.
Les amours, les coups du sort, les naissances, les deuils,...les saisons se succèdent, semblables et pourtant si différentes, creusant jour après jour, le sillon d'une vie, et donnant à ce récit une portée universelle. L'attention à la nature et à ses changements y est également remarquable.

Caroline Miller décrit avec beaucoup d'empathie, de dignité et de poésie les heurs et malheurs de ces fermiers blancs. C'est d'un réalisme saisissant, et la narration est très habile.
Le succès public fut retentissant pour cette autrice géorgienne, récompensée rapidement par le Pulitzer en 1934. J'ai adoré cette lecture, très bien contextualisée par la postface d'Elisabeth Fox-Genovese qui permet notamment de comprendre le rapport entre Caroline Miller et l'autre grande autrice géorgienne, Margaret Mitchell, prix Pulitzer en 1938 à son tour.

Un roman culte, à (re)découvrir dans la très belle collection Belfond Vintage.
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