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4.44/5 (sur 3817 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Atlanta, Géorgie , le 08/11/1900
Mort(e) à : Atlanta, Géorgie , le 16/08/1949
Biographie :

Margaret Munnerlyn Mitchell est une écrivaine américaine.

Née dans une famille sudiste aisée, elle grandit bercée par les récits des anciens confédérés sur la Guerre civile américaine. Son père est un riche avocat, et sa mère, une militante féministe suffragette.
Tout le long de son enfance, elle écrivit des nouvelles et des pièces de théâtre. En 1916, âgée d'à peine 16 ans, elle écrit un premier roman, "Lausen disparue" ("Last Laysen").
Elle suit ses études d'abord à Atlanta, puis au Smith College à Northampton, en Massachusetts, où elle commence la médecine en 1918. La même année, elle est bouleversée lorsqu'elle apprend que son fiancé, Clifford Henry, est mort pendant la Première Guerre mondiale. La mort de sa mère, victime de l'épidémie de "grippe espagnole" en 1919, change l'orientation de sa vie en la ramenant au foyer auprès de son père et de son frère.

Elle se lance dans le journalisme et collabore à partir de 1922 à l'Atlanta Journal et au Sunday Magazine où elle signe ses articles Peggy Mitchell.
Elle doit cependant composer avec une vie sentimentale tumultueuse, partagée entre deux hommes qu'elle aime et qu'elle finira par épouser à deux ans d'intervalle. Elle épouse en premières noces Red Upshaw, mais ils divorcent en 1924, et elle se remarie à John Marsh en 1925.

En 1926, elle se casse la cheville et abandonne le métier. Elle s'ennuie chez elle, jusqu'à ce que son époux lui conseille d'écrire un livre pour s'occuper.
En 1936, après dix années d'un travail laborieux, dont trois d'écriture, elle met un point final à l’œuvre qui la rendra célèbre dans le monde entier, "Autant en emporte le vent" ("Gone with the Wind"), à la fois grande fresque historique sur la société des États sudistes et roman d'amour.
Le succès du livre est foudroyant. Il est rapidement traduit dans une vingtaine de langues, se vend à des millions d'exemplaires dans le monde entier et obtient le prix Pulitzer 1937.
En 1939, Victor Fleming réalise une adaptation cinématographique, avec Clark Gable et Vivien Leigh dans les rôles principaux. À la 12e cérémonie des Oscars, attribués le 29 février 1940, le film remporte 8 trophées avec 13 nominations et accentue encore la popularité du livre.

Le 11 août 1949, alors qu'elle traverse avec son mari une rue d'Atlanta, elle est percutée par une voiture. Elle décède cinq jours plus tard, à l'age de 49 ans.
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Toutes les femmes se tournèrent vers les hommes qu'elles aimaient, les amantes vers leurs amoureux, les mères vers leurs fils, les femmes vers leurs maris; toutes avaient la même expression sur le visage, les mêmes larmes de fierté sur leurs joues roses ou ridées, le même sourire aux lèvres, la même lueur brûlante dans les yeux. Toutes étaient belles de cette aveugle beauté qui transfigure même la plus laide des femmes quand un homme l'aime et la protège et qu'elle lui rend son amour au centuple.
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- La terre est la seule chose qui compte ! clama-t-il en faisant des gestes indignés de ses bras courts et épais. C'est la seule chose au monde qui dure. Tâche de ne pas l'oublier ! C'est la seule chose qui vaille la peine qu'on travaille pour elle, qu'on se batte... ou qu'on meure !
- Oh ! papa ! fit Scarlett d'un air dégoûté. Vous parlez comme un Irlandais.
- Ai-je jamais rougi d'en être un ? Non, j'en suis fier. Tâche de te souvenir, ma petite, que tu es à moitié Irlandaise ! Et pour tous ceux qui ont une goutte de sang irlandais dans les veines la terre sur laquelle ils vivent est comme leur mère. [...]
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- Je vous serais gré de ne raconter cela à personne, finit-il par dire. Et pourtant j'ai l'impression que demander à une femme de ne pas ouvrir la bouche, c'est lui demander l'impossible.
- Je sais garder un secret, répondit Scarlett avec dignité.
- Vraiment ? Ça fait plaisir de découvrir des qualités insoupçonnées chez ses amis. [...]
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Pourtant, permettez à un inconnu de vous dire, pour vous consoler, que mourir pour son pays, c'est vivre éternellement.
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Pendant la guerre de Sécession, alors que le Sud esclavagiste auquel ils appartiennent tous les deus est en train de perdre ses dernières batailles contre le Nord, Rhett Butler et Scarlett O'Hara s'aiment et se déchirent.
- Il doit y avoir de la place pour moi dans votre coeur. Cessez de vous tortiller comme un ver. Je vous fais une déclaration d'amour. Je vous ai désirée dès que je vous ai vue pour la première fois [...] lorsque vous étiez en train d'ensorceler le pauvre Charlie Hamilton. Je vous désire plus que je n'ai jamais désiré une autre femme... et, pour vous, j'ai attendu plus longtemps que je n'ai jamais attendu pour une autre femme.
La surprise lui coupa le souffle. Malgré toutes ses injures, il l'aimait, mais il était si mauvaise tète qu'il ne voulait pas le reconnaître franchement et qu'il n'osait pas parler de peur qu'elle n'éclatât de rire. Eh bien ! elle allait lui montrer de quel bois elle se chauffait, et ça n'allait pas tarder.
- Est-ce une demande en mariage?
Il lui lâcha la main et rit si fort que Scarlett se recroquevilla dans son fauteuil.
- Grands Dieux, non! Ne vous ai-je pas dit que je n'étais pas fait pour le mariage ?
- Mais... mais... que...
Il se leva et, la main sur le coeur, il fit une révérence comique.
- Chérie, déclara-t-il d'un ton placide, je m'en vais rendre hommage à votre intelligence en vous demandant d'être ma maîtresse sans vous avoir séduite au préalable.
Sa maîtresse! »
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Les Sudistes des régions plus paisibles et plus anciennes considéraient d'un œil ironique les Georgiens des hautes terres, mais là, en Georgie du Nord, peu importait qu'on ignorât les raffinements de la culture classique pourvu qu'on se montrât à la hauteur quand les choses en valaient la peine ; or, faire pousser du coton de bonne qualité, bien monter à cheval, bien tirer au fusil ou au pistolet, bien danser, savoir tenir compagnie aux dames et boire en homme du monde, en gentleman, c'était surtout cela qui comptait.
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L'enfant de Scarlett fut une fille, un petit être maigrichon et chauve, laid comme un singe sans poil et qui ressemblait à Frank d'une manière absurde. A l'exception du père, fou de joie, personne ne trouvait belle la nouvelle-née, mais les gens étaient assez charitables pour dire que les vilains bébés devenaient fort jolis, parfois.
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Dès sa jeunesse, on lui avait inculqué la notion qu'une femme seule ne pouvait rien faire et pourtant, jusqu'à l'arrivée de Will, elle avait dirigé la plantation sans l'aide d'aucun homme.
"Tiens, tiens, se dit-elle, précisant sa pensée, mais j'ai l'impression que les femmes pourraient faire n'importe quoi sans le secours d'un homme... sauf avoir des enfants, et Dieu sait qu'aucune femme saine d'esprit n'aurait d'enfants si elle pouvait faire autrement."
A l'idée qu'elle était aussi capable qu'un homme, elle sentit monter en elle une brusque bouffée d’orgueil et éprouva un violent désir de faire ses preuves, de gagner de l'argent pour elle, comme les hommes en gagnaient pour eux. Oui, de l'argent qui lui appartiendrait en propre, pour lequel elle n'aurait de comptes à rendre à personne.
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- Scarlett O'Hara, vous êtes une imbécile !
Sans lui laisser le temps de revenir de son rêve lointain, Rhett la prit dans ses bras. Son étreinte était aussi précise, aussi vigoureuse que sur la route sombre de Tara, il y avait si longtemps de cela. De nouveau, Scarlett sentit toute résistance l'abandonner. Elle cédait. Une vague tiède l'emportait. L'image sereine d'Ashley Wilkes se brouillait, s'enfonçait dans le flot, disparaissait. Rhett lui appuya la tête contre son bras et la renversa en arrière. Alors il se mit à l'embrasser doucement pour commencer puis, de plus en plus vite et avec une intensité qui la fit se cramponner à lui comme au seul élément solide dans un monde qui vacillait.
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Margaret Mitchell
Je ne pleurerai pas... pas maintenant... je n'ai pas le temps.
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