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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tout démarre d'une histoire vraie… Des femmes atteintes de "démences dansantes" à Strasbourg au XVI° siècle qui entrent une à une dans la danse.

Ce ne sont pas ces danseuses les personnages principaux mais Lisbet "maîtresse des abeilles" un peu naïve face aux péchés de son entourage. Enceinte de son 13e enfant elle espère arriver enfin au terme de sa grossesse et devenir une vraie mère aux yeux des autres.

Dans ce livre on fait face à la folie de ses femmes qui dansent, à la liberté et l'émancipation de Lisbet qui se découvre peu à peu.

Un roman historique envoûtant que je conseille à tous de lire
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Un roman qui s'ancre autour de l'épidémie des danses de Strasbourg. Cependant, La danse des damnées se révèle être beaucoup plus qu'uniquement un roman historique sur cette période. À travers le personnage principal, Lisbeth, la place de la femme à l'époque du Moyen Âge est questionnée. Ces femmes rentrant dans une transe assez singulière participent à poser ces interrogations et font le lien avec notre époque. Lisbeth est un personnage qui m'a beaucoup attendri. Elle se fait marcher dessus et pourtant ne cesse de se relever. de nombreuses thématiques sont approfondies dans le roman telles que les fausses couches, l'homosexualité, la religion, ... Ce n'est pas une succession de sujets les uns à la suite des autres sans logique ni approfondissement, bien au contraire. le tout est très bien mené ! Un très gros coup coeur qui va résonner pendant de nombreuses années je pense.
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Ce livre est de ceux que l'on a hâte de retrouver dès que l'on a une minute et que l'on quitte ensuite à regret. Si vous appréciez les récits historiques, engagés, et les beaux portraits de femmes, laissez-vous surprendre par la Danse des Damnées :-)

Pour ma part, j'avais choisi de lire ce livre car il se déroule à Strasbourg (chauvine que je suis). C'est une ville que j'aime énormément et l'idée de lui découvrir un autre visage, celui du post Moyen Âge, m'a donné envie de lire ce livre plus que la quatrième de couverture… Et quelle belle surprise !

Bon, le premier chapitre m'a un peu fait peur, très délirant, avec son écriture lourde. Mais une fois que l'on rencontre Lisbet, on embarque très vite dans l'histoire, d'autant plus qu'on meurt d'envie d'en savoir plus sur le mystère qui plane autour de sa belle-soeur, Agnethe.

L'autrice est une ensorceleuse. Je n'ai pas l'impression qu'il se passait forcément grand-chose mais il fallait que je continue, ce récit me happait complétement. Kiran Millwood Hargrave semble aussi avoir un don pour créer ses personnages : il y a désormais une autre Lisbet dans mon coeur (même si au départ, l'image de Lisbeth Salander flottait dans ma tête) et avec Agnethe, Ida, et même Sophey, elles dégagent toutes une force incroyable et impressionnante face à l'oppression du patriarcat, représentée à l'époque par la religion. Car c'est bien une représentation de la religion face au féminisme qui est dépeinte ici. Comment le féminisme, et de manière générale, la différence, pouvaient difficilement exister, ou alors uniquement dans l'ombre, face aux représentants de Dieu.

Et elles sont belles ces femmes, qui semblent hérétiques alors que l'hérésie vient plutôt du côté des hommes de Dieu, dont la soi-disant piété justifie toutes les violences. Elles sont belles ces femmes qui dansent, qui s'abandonnent, qui unissent leurs corps et leurs esprits dans un seul mouvement. Elles sont belles ces femmes dans leur sororité, qui dansent contre l'injustice, la misère, les violences, le sort funeste qui s'adresse à toutes les femmes.

Ce récit m'a également impressionnée par deux autres aspects. D'abord, le sujet des fausses couches abordées dans ce livre, rarement abordé en littérature et encore moins dans un roman historique. La note de fin d'ouvrage donne d'ailleurs un tout autre regard sur ce choix d'angle éditorial (mais je n'en dirai pas plus). Ensuite, par la présence de scènes d'une grande sensualité qui sont plus belles et réalistes que n'importe quelle scène de sexe dépeint dans les (rares) New romance que j'ai pu lire. L'autrice joue avec les mots, nous emporte au coeur des scènes imaginées, et transpose ses scènes avec beaucoup de douceur, d'extase et d'amour.

Je ne dirai pas que c'est un livre à lire absolument, mais c'est un coup de coeur pour moi. J'ai d'ailleurs hâte de découvrir le précédent roman de l'autrice, qui attend son tour dans ma pile-à-lire. Merci aux éditions Robert Laffont et à Babelio pour cette belle découverte !
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« La danse des damnées » nous emmène au 16ème siècle à Strasbourg. Dans la chaleur étouffante de l'été, une femme se met à danser sur la place de la ville et les jours passant, est rejointe par des centaines d'autres femmes. Lisbet de son côté est enceinte et vit aux côtés de son mari et de sa belle-mère en attendant le retour de sa belle-soeur, purgeant sept ans de pénitence pour un crime passé sous silence. Elle va se retrouver prise dans un tourbillon de secrets, d'interdits et de passion qui risqueront bien de toutes les emporter.

Si le sujet du livre rappelle « Entrez dans la danse » de Jean Teulé, le traitement qui en est fait par Kiran Milwood Hargrave est totalement différent. Elle a la volonté de donner à comprendre ces comportements qui par principe semblent défier la raison. Elle nous présente des femmes fortes qui veulent prendre en main leur destinées et faire leurs propres choix malgré une époque où elles sont irrémédiablement soumises aux pouvoirs patriarcal et ecclésiastique. Comme dans son précédent roman, « Les graciées », elle nous montre une capacité impressionnante à faire vivre son univers et à immerger le lecteur dans ces temps reculés. « La danse des damnées » propose également une superbe évocation de la grossesse, des fausses couches et des deuils compliqués à venir qu'elles peuvent générer. Des thématiques abordées avec beaucoup de finesse et de subtilité par l'autrice qui nous prouve une fois de plus tout son talent.

Lien : https://mangeursdelivres.fr/
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Été 1518. Alors que la chaleur accable les esprits, Lisbet attend un nouvel enfant sans trop y croire. Son mari Henne ne la considère plus, déçu qu'elle ne mène aucune grossesse à son terme, et elle trouve réconfort dans les soins qu'elle donne à leurs ruches d'abeilles. Tandis que le retour de sa belle-soeur Agnethe sème le trouble, à Strasbourg non loin de là, une femme se met à danser des heures, puis des jours durant...
L'épidémie dansante de Strasbourg a déjà été évoquée dans les livres, notamment dans "Entrez dans la danse" de Jean Teulé. Ici elle devient le fond de l'histoire de Lisbet et Agnethe, dans une époque de famine et de canicule. Alors que la ville est dirigée par un conseil proche de l'inquisition, tout semble favoriser la folie et l'hystérie, toutes les tentatives pour régler le problème des danseuses en transe qui se multiplient, ne font qu'aggraver la situation, jusqu'à identifier des impostrices, les juger et les mettre à mort.
Lisbet va découvrir des secrets de famille, et surtout la raison pour laquelle sa belle-soeur a dû partir pour expier une faute - les femmes, toutes fautives, toutes des damnées en puissance.
On se laisse entraîner dans cette folie dansante avec bonheur, l'écriture de l'auteure est captivante, parvenant à reconstituer une ambiance où la menace grandit de page en page. Passionnant !
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Un beau roman qui décrit la rudesse d'une époque surtout en cet été de 1518 où la chaleur et la sécheresse accablent Strasbourg et sa région. Grâce à la narration de l'auteure on perçoit l'étouffement (dans tous les sens du terme), les odeurs, la misère et la contrainte d'un ordre dominé par les XXI (le conseil de la ville). Au milieu du fracas, une histoire de femmes bafouées, méprisées et malmenées mais fortes, résilientes et pleine d'amour les unes pour les autres. Un roman fort et prenant.
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Lorsque j'ai appris que le nouveau roman de Kiran Millwood Hargravre était dans la même veine que Les Graciées, j'étais certaine qu'il allait me plaire !

Si vous souhaitez lire un roman historique avec comme toile de fond la condition de la femme, l'oppression de la religion et les injustices vécues par les minorités, ces deux romans sont faits pour vous.

La danse des damnées vous emmène au début du XVIe siècle à Strasbourg, l'été est caniculaire, les récolte sont maigres, la famine, la pauvreté et la crasse y est omniprésente. C'est dans ce contexte que Lisbet notre héroïne tente de survivre, apicultrice tout comme son mari, ils ne souffrent pas d'une famine extrême, mais c'est sans compter sur un monastère établi non loin de leur ferme qui les accuse de les flouer, leurs cires et leurs miels ne seraient que le fruit d'abeilles voleuses qui butineraient au-delà de leur terrain. de plus, Agnethe, sa belle-soeur, exilé depuis sept ans pour un crime que l'on tait, va bientôt regagner sa place au sein de la ferme. le monde de Lisbet est sur le point de basculer et Strasbourg est également au bord du précipice, car dans ses ruelles, une femme martèle le sol de ses pieds nus, lève les bras au ciel et s'abandonne dans une danse infernale. Extase ou possession, nul ne sait quoi en penser, mais ce qui est certain, c'est que des centaines d'autres femmes l'accompagneront dans les jours à venir et beaucoup d'entre elles mourront d'épuisement.

Ce récit est dense par le nombre de thématiques abordées, fausse couche, racisme, homophobie, misogynie, pauvreté, ainsi que l'omniprésence de la religion et de son pouvoir écrasant. Il est par ailleurs immersif et intense, grâce à la plume de l'autrice qui nous fait ressentir dans notre propre coeur ainsi que dans notre chair toute la peine, la peur et la douleur que subissent nos différents protagonistes. C'est puissant et juste, car au-delà du fait que ce soit romancé, il y a bel et bien de la recherche.

Je suis admirative de ce travail que je savoure toujours avec autant de plaisir, à vous de le découvrir !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Poétesse, dramaturge et romancière, Kiran Millwood Hargrave est une plume à suivre! Elle maitrise les romans historiques à la perfection! S'emparant de faits réels, elle parvient à inventer une épopée autour de personnages féminins forts, jamais idéalisés et d'une justesse folle!
Les Graciées est un roman salé, aux parfums d'embruns et de flammes. Un roman historique âpre qui distille en vous de la colère, de l'indignation et de la sororité ! Un roman qui rend hommage aux « Sorcières » de Steilneset et met en lumière la folie des Hommes…
Elle m'avait complètement emportée avec son premier roman adulte, Les Graciées. La voilà qui recommence avec La danse des damnées! Ce n'était pourtant pas un pari gagné d'avance, l'histoire se situant à Strasbourg en plein Moyen-Âge, ce n'est ni le lieu ni cette époque qui me font rêver… Ayant déjà lu le Jean Teulé traitant du même cas historique, je n'allais pas découvrir autant de choses que dans Les Graciées et son abject procès de sorcellerie. Et pourtant, la magie opère à nouveau.
Nous sommes donc à Strasbourg, à l'été de 1518. Sur la place principale de la ville, une femme se met à danser. Elle danse des jours durant, sans s'arrêter, infatigable, possédée. Strasbourg, ville maudite, ville de calamités, étouffe littéralement sous le soleil estival et ne se remet pas des révoltes paysannes qui la secouent ni de la famine qui l'accable. La guerre face aux Turcs ottomans gronde au loin et le souvenir de la comète s'étant écrasée sur la ville quelques années auparavant, attise ce sentiment de malédiction. Nous sommes à une époque de superstition, la religion régit le quotidien de tout un chacun et c'est dans ce contexte que commence ce merveilleux roman. Kiran pose le décor de façon magistrale, vous étouffez sous le poids de chaleur et de l'idolâtrie. Alors elle peut vous présenter les personnages de sa pièce. Principalement des femmes, archétypes parfaits de LA femme. Elles sont bonnes au mauvaises, fragiles ou dures, naïves ou sagaces mais toutes, absolument toutes sont inoubliables. En posant des personnages manichéens, Kiran permet d'embrasser toutes les femmes en un ensemble. Elle faisait déjà cela dans les Graciées, et si je préfère les personnages complexes et plein de nuances, l'autrice maitrise l'exercice et vous vous laissez faire. Il y a avant toutes les autres, Lisbet qui est à nouveau enceinte après de nombreuses fausse-couches. Lisbet, aux côtés de son mari et de sa belle-mère; Sophey, la terrible et rigoureuse Sophey. Lisbet s'occupe des ruches et de leurs abeilles, en attendant le retour d'Agnethe, sa belle-soeur, purgeant sept ans de pénitence dans les montagnes pour un crime que tous taisent. Et cette femme, qui se met à danser, sans musique, sans raison, en totale extase et qui sera rejointe petit à petit, par des centaines d'autres femmes.
Alors vous aussi vous entrez en transe, entre mystère, passion, danse, parfum du miel, chaleur de l'été, misère et piété, sur toile de fond d'apocalypse… le récit est envoutant et totalement immersif; une toile complexe faite de petites intrigues, de grandes injustices et de secrets savamment disséminés par l'autrice. La condition féminine de l'époque vous écorche le coeur et ces 400 femmes qui dansent, certaines jusqu'à l'épuisement fatal, toutes soupçonnées d'hystérie, vous emportent avec elles dans une transe littéraire où l'apothéose n'est absolument pas ce que vous pouviez imaginer!
Un dénouement flamboyant, d'une tristesse folle mais qui répond à toutes les questions, qui absout toutes les peines et salue la grandeur de toutes les femmes!
Splendide!
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Une fois de plus Kiran Millwood Hargrave m'a envouté, par la richesse de ses mots, de ses personnages, par les belles réflexions qu'elle nous offre.
J'ai refermé ce livre en pensant à toutes ses femmes qui se sont battues toute leur vie pour lutter contre le clergé, contre le patriarcat (combat toujours d'actualité malheureusement).
J'ai pensé à toutes ses femmes qui ont su écouter leur coeur et faire avancer la cause féminine pour plus d'égalité.
J'ai pensé à toutes ses femmes qui ont vécu le deuil d'une fausse couche, j'ai pensé à moi, à ce sujet encore trop tabou aujourd'hui qui touche, chaque année, une femme sur dix en France.
C'est un beau roman avec des sujets forts que j'affectionne... la condition de la femme, l'homophobie, le racisme, le patriarcat, sans oublier le côté historique avec cette hégémonie du clergé qui a fait tellement de mal aux femmes. Malgré l'ambiance cruelle et l'injustice qui peut régner dans ce livre j'ai ressenti beaucoup de douceur, un subtil mélange qui fait de ce livre un réel coup de coeur pour ma part.
Ne laissez personne vous dicter le chemin que prendra votre vie. Inventez votre danse.
La danse des damnées, c'est une lecture envoûtante, passionnante terriblement bien écrite que je ne peux que vous inciter à lire
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Mon oeil a d'abord été attiré par cette magnifique couverture intrigante, couverture dont chaque détail prend tout son sens après lecture. Ajoutez à ça un résumé des plus accrocheurs, qui nous promettait une aventure auprès de femmes fortes, se battant face à leurs conditions mais aussi un certain mystère, les danses de Strasbourg (dont je n'avais jamais entendu parler).

Strasbourg et sa région, début du 16e siècle, un été torride après un hiver terrible, de famines en épidémies, de révoltes en catastrophes, sur rumeurs de ville maudite et fond de guerres lointaines. Une femme se met à danser, en transe, sans musique et chanson. Puis une autre. Puis encore une autre. Des dizaines. Des centaines.

Une femme, Lisbet, apicultrice enceinte, qui n'ose plus espérer avoir un jour un enfant vivant entre ses bras après une dizaine de fausse couche. Mariée à un homme qui n'attend plus rien de cette femme incapable de lui offrir un enfant.
Agnethe, sa belle-soeur, celle dont le nom était tu avant son retour de sept années de pénitences pour un crime tabou.
Ida, sa meilleure amie, mariée à un homme tyrannique qui va tout faire pour détruire le seul réconfort de Lisbet : son métier d'apicultrice.

Voilà, le décor est posé, il ne vous reste plus qu'à embarquer auprès de ces trois femmes parmi des centaines d'autres femmes. J'ai été profondément touchée par le personnage de Lisbet. Elle est douce, elle est si peu sûre d'elle et pourtant pourvue d'une telle force. J'ai aimé la suivre, apprendre à la connaître, la voir s'ouvrir au monde qui l'entoure, la voir faire face aux dilemmes qu'elle rencontre, faire face aux choix qu'elle doit faire. J'ai aimé plus que tout sa manière à elle de se souvenir.

Si j'ai tant aimé Lisbet, ses amies et ce roman, c'est grâce à l'écriture de Kiran Millwood Hargrave qui apporte une vraie poésie aux descriptions des paysages mais aussi de certaines actions (je garderai longtemps en mémoire la « danse » de Lisbet et ses abeilles). C'est un roman lent, dur et doux (les descriptions sont parfois difficile à lire mais correspondent parfaitement aux lieux et à l'époque). Il se déroule sur peu de temps, il se passe peu et beaucoup à la fois. J'ai été surprise par cette fin douce-amère, une note d'espoir bien présente. J'aurais espéré autre chose mais l'autrice garde son fil conducteur jusqu'à la fin et nous offre un final bien plus réaliste que celui auquel j'aspirais.

Le dernier point sur lequel je reviendrai, c'est l'utilisation par l'autrice de l'épidémie de danse de Strasbourg. Je dis bien utilisation. C'est un pan de l'histoire qui n'a toujours aucune explication même si quelques hypothèses ont été émises. L'autrice prend ici appuie dessus, se base sur la réalité des faits (la chronologie, les noms) mais ne cherche à aucun moment à fournir une explication sur les événements, comme dans la réalité, dans son roman le mystère reste entier !

Presque un coup de coeur, un roman captivant et poignant qui traite de l'a condition de la femme au 16e siècle mais pas seulement.

Service de presse.
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