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Citations sur Les moissons perdues (7)

La solidarité était un devoir dans ces campagnes reculées où le moindre secours et l’assistance ne dépendaient que de la bonne volonté de chacun.
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Tu es un homme bien, fils. Un ami, un véritable ami, est un cadeau du ciel et tout faire pour le préserver est une belle action.
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Des larmes d’émotion montèrent aux yeux de Julien. Il fut incapable de répondre et se sentit encore une fois écartelé par des décisions que la vie, le destin avaient prises pour lui. Oui, tout cela était injuste.
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Il ne retint pas son sourire et posa le front contre celui de l’animal qui apprécia. S’il avait appris une chose dans la vie, c’était le respect des animaux et la jument dut le sentir, car contrairement à ce que racontait le gendarme, il put la seller et lui passer le mors sans aucun souci ni regimbade.
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Julien exultait et se sentait l’âme d’un conquérant. Plus il regardait Camille, plus il se sentait pousser des ailes, surtout que la jeune fille répondait discrètement à ses œillades, lui souriait sans cesse et ne fuyait pas sa compagnie, bien au contraire. Même s’il n’avait aucune idée des bonnes manières ou comment procéder pour faire une cour en règle, son cœur battait fort et avant tout, il souhaitait prendre le temps de faire connaissance, de parler, de découvrir ce qui se cachait en elle, ses envies, ses aspirations ou encore ses rêves. Saurait-il assouvir tous ses espoirs et serait-il à la hauteur ?
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Quand il ressortit de l’écurie, tenant Athéna par les rênes, Julien avait le cœur lourd. C’était toujours difficile de partir et de laisser ceux que l’on aime derrière soi, mais cet après-midi, cela prenait une tout autre dimension. Quand il repartait à Saint-Cyr après une permission, il avait rarement le sourire tout en conservant le moral. Aujourd’hui, il se sentait vide et seule la peur demeurait en lui. La peur du lendemain ou justement, la peur qu’il n’y aurait peut-être pas de lendemain. Il contempla son grand-père, assis sous le chêne, et fit mine de ne pas remarquer le mouchoir qu’il portait à ses yeux. Serrant les dents, il commença à embrasser ses amis. André s’était levé et s’approchait à pas lents. Il embrassa Camille sur la joue et ils échangèrent un long regard. La jeune fille voulut dire quelque chose et un sanglot l’en empêcha.
— Ne pleure pas, Camille, sinon je n’aurais pas la force… Je t’en prie.
Eugénie s’approcha du couple.
— Camille, il reviendra… Ils reviendront, tous les trois !
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Quand il découvrit les blessures de certains hommes, il eut même honte d’occuper un lit réservé aux officiers. Les hommes le regardaient comme une bête curieuse, car bien peu d’officiers venaient ici et pour cause. Les gardés n’étaient pas supposés monter à l’assaut avec leurs hommes, alors un capitaine portant les traces du combat surprit tous les patients de sa chambrée.
Il quitta l’hôpital quinze jours plus tard, ou plutôt le corps médical le laissa partir, car le capitaine de Saint ne supportait plus l’environnement étouffant dans lequel il se trouvait. Le jour où il menaça le médecin-chef de lui arracher ses organes génitaux avec une petite cuillère, ils cédèrent à sa demande.
Il réintégra son régiment quelques jours avant Noël et trouva cinq lettres de Camille à son arrivée. Il découvrit aussi les visages des nouveaux arrivants, envoyés pour remplacer les lourdes pertes de ces dernières semaines. Ses hommes étaient épuisés et rentraient d’une semaine de combat.
Julien s’enferma une journée entière pour lire son courrier et écrire une longue lettre à Camille. Le lendemain matin, il fut présent au rapport comme tous les autres.
Son visage portait maintenant une vilaine cicatrice sur la pommette droite et son regard s’était encore durci. En peu de temps, il avait vieilli de dix années d’un coup et ses traits s’étaient creusés, faisant apparaître de légères ridules. Tous les nouveaux légionnaires qu’il reçut en tête-à-tête furent impressionnés par leur commandant de compagnie et comprirent le sens de leurs noms de guerre.
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